Politique politicienne

Publié le 19 février 2016

AncienMusee– Carignon a la solution miracle pour sauver l’ancien musée de la place de Verdun qui abrite la Plateforme. Pour lui, « seul un appel à des financements privés… avec une concession de très longue durée permettrait de trouver une destination à ce bâtiment… Il faut en faire un outil pour ramener une clientèle à pouvoir d’achat qui fuit Grenoble, un moteur d’attractivité du centre-ville». Décidemment il n’a pas changé, s’il était aux affaires, tout Grenoble serait vendu aux intérêts privés comme il l’a fait entre 1983 et 1995 avec les services publics, eau, électricité, gaz, déchets… au grand profit des groupes comme la Générale et la Lyonnaise des Eaux qui ont vite changé de nom après les affaires grenobloises qui ont couté très cher aux Grenoblois. Comme on le sait d’expérience les propositions du corrompu se terminent toujours mal puisque, contrairement à ce que dit la loi, les délégataires se débrouillent toujours pour ne pas gérer à leurs risques et périls et se faire rembourser leurs déficits par les pouvoirs publics et donc au final, par les contribuables, cochons de payant.

– Matthieu Chamussy modère les déclarations de son coéquipier R. Cazenave qui en appelait à la quasi insurrection en utilisant tous les moyens pour s’opposer à la majorité. Le responsable du groupe de droite se contente maintenant d’utiliser seulement des moyens juridiques et politiques. Ouf on a eu peur ! Richard dégaine si facilement. L’idéologue en chef, Matthieu Chamussy ne peut pas croire que l’équipe municipale puisse gérer correctement la ville en économisant plus d’un million d’euros dans le fonctionnement du Palais des Sports. Pourtant les chiffres sont là, mais pour lui ce n’est pas possible… Il a du mal à accepter de reconnaitre qu’il s’est trompé.

– Michel Destot, en tant que député écrit une lettre aux Grenoblois. On pouvait penser qu’il allait leur parler de son mandat de député et de ses votes à l’Assemblée, car il est important de faire des bilans de son action. Eh bien non, pas du tout, il ne fait que critiquer l’action municipale. Il énumère tout un tas d’actions que devrait faire la ville, mais sans jamais expliquer comment il les financerait. C’est toujours la même pratique politicienne : avec moi, demain on rase gratis ! Quand le gouvernement de droite avait coupé les dotations à la ville de 0,2 M€, il s’était empressé d’augmenter les impôts de 13 M€, après avoir promis pour se faire réélire de ne pas y toucher ! Mais quand le gouvernement de gauche diminue de 7 M€ chaque année les dotations, il trouve cela ridiculement faible… A part cela il n’entend pas « descendre dans l’arène politicienne». Bel exemple de langue de bois.

– J. Safar doit rembourser 6 000 € au Conseil régional comme le rappelle le journal lyonnais «Les Potins d’Angèle » :  » S’il continue à traîner des pieds et jouer les mauvais payeurs, l’ancien conseiller régional socialiste Jérôme Safar risque de recevoir la visite des huissiers. Voilà des mois que la Région lui réclame le remboursement de quelque 6000 euros de trop perçu sur ses indemnités. Après sa raclée aux municipales de Grenoble, Safar s’était fait très rare à la Région, séchant la plupart des réunions. Du coup, il a été mis à l’amende avec l’obligation de rembourser une partie de ses indemnités. « 

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