Grenoble, une ville de migrants

Publié le 11 mars 2016

logo inseeUne des particularités de la ville de Grenoble c’est la mobilité de sa population. Les dernières données du recensement indiquent que 18 000 Grenoblois n’habitaient pas Grenoble un an auparavant ! En 2006 le recensement estimait que seulement 60% des Grenoblois y habitait 5 ans auparavant. En 2012, 2.400 personnes sont venues de l’étranger habiter Grenoble. La population immigrée (au sens de l’INSEE : personnes nées non françaises à l’étranger) atteint 25.500 personnes en 2012. Les étrangers sont 17 100. Il y a donc de nombreux immigrés qui sont devenus Français.

Il est bien connu que l’apport des migrants étrangers a été un facteur important du développement de Grenoble et il faut aussi y associer les migrants (français ou étrangers) de l’intérieur.

Les politiques publiques doivent tenir compte de ces données démographiques et les institutions doivent sans cesse développer des politiques d’intégration si elles veulent que la citoyenneté de résidence fonctionne bien. Un mandat municipal dure 6 ans, durant ce temps c’est presque la moitié des habitants qui a changé ! Voilà encore une des raisons pour changer les pratiques politiques et ouvrir les possibilités de participation des habitants aux décisions qui les intéressent à commencer par le vote et l’éligibilité aux élections locales (promesse oubliée de Mitterrand reprise par Hollande et toujours enterrée).

Il est aussi important de rappeler sans cesse les points importants de l’histoire de la Ville et ses traditions aux nouveaux venus.

De plus, les anciens grenoblois doivent faire l’effort d’aider à l’intégration des nouveaux et accepter que ces migrations permanentes changent la ville. Faire de Grenoble une ville pour tous est un enjeu important qu’il faut sans cesse renouveler.

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