Qualité de vie dans la grande région grenobloise : un espace favorisé mais hétérogène

Publié le 10 juin 2016

Une étude sur la qualité de vie dans la grande région grenobloise a été réalisée par l’Agence d’urbanisme de la région grenobloise, dans le cadre d’un partenariat avec l’Insee, elle est téléchargeable sur le site de l’INSEE .

La grande région grenobloise comporte 354 communes autour de Grenoble, elle va de Beaurepaire à Pontcharra.

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« L’étude des différentes dimensions de la qualité de vie dans la grande région grenobloise fait apparaître une grande diversité de profils de territoires. La proximité de la ville centre, Grenoble, et la présence de pôles de services facilitant le quotidien des habitants constituent un élément fort de la qualité de vie. Cependant, les trois quarts de la population habitent dans un espace offrant un cadre plus rural. Plusieurs territoires à la périphérie du centre urbain permettent de combiner ces attentes tout en conservant une bonne accessibilité aux équipements. Les territoires les plus favorisés socio-économiquement sont situés en périphérie immédiate des centres urbains… » 

A propos du centre de l’agglomération l’étude note qu’il est bien équipé mais plus fragile socio-économiquement.

« Les centres urbains regroupent les quatre plus grandes communes de la grande région grenobloise, représentant un quart de ses habitants : Grenoble, Saint‑Martin‑d’Hères, Échirolles et Fontaine (en violet sur la carte). Il s’agit des territoires les plus denses (6 100 habitants/km²). Ces territoires très urbanisés sont bien dotés en équipements et l’utilisation des transports en commun y est très développée (23 % des actifs se rendent en transport en commun au travail, contre 9 % dans la grande région grenobloise). Le parc de logements est essentiellement composé d’appartements et la population y est plus souvent confrontée à des situations de suroccupation (11 % contre 5 % dans la grande région grenobloise). Ces logements sont plus souvent de mauvaise qualité : 4 % ne contiennent pas de salle de bains, soit deux fois plus que dans la grande région grenobloise. Les habitants y sont plus touchés par la précarité : chômage de longue durée, niveau de revenu nettement inférieur à la moyenne grenobloise et rhônalpine, nombre important de familles monoparentales. La proportion de personnes seules y est plus importante qu’ailleurs, notamment les plus de 75 ans, âge où commencent les premiers signes de dépendance. Dans ce type de territoire, les disparités socio‑économiques sont très marquées entre les différentes populations et les quartiers. En revanche, les écarts de salaire et de taux d’activité entre hommes et femmes sont les plus faibles de la grande région grenobloise. »

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