On a trouvé qui a ruiné Grenoble : la corruption !

Publié le 2 septembre 2016

L’ancien maire corrompu de Grenoble, A. Carignon lance une campagne avec son groupe « Les Républicains de Grenoble » sur le thème, « ils ont ruiné Grenoble », sous la forme d’affiches et de tracts où sont mis en cause des élus et anciens élus de gauche et écologistes sous l’appel bien connu des western « Wanted ». La forme de cette attaque ad-hominem est inadmissible et doit être condamnée par tous les défenseurs des libertés et des valeurs de la République.

Encore une fois cet ancien maire montre qu’il est capable de tout pour revenir aux affaires.

Sur le fond de savoir qui a ruiné Grenoble, toutes celles et ceux qui ont suivi l’histoire politique récente de Grenoble savent quelles ont été les actions d’Alain Carignon entre 1983 et 1995 qui lui ont valu de la prison suite à de nombreuses malversations allant jusqu’à la corruption et à l’enrichissement personnel.

L’ADES et ses élus se sont élevés contre cette politique dramatique pour les habitants qui ont payé très cher cette gestion. L’ADES et ses élus ont fait de nombreuses actions contre les privatisations et les méthodes scandaleuses et illégales de cet ancien maire.

Pour trouver un résumé des malversations de cette époque peu glorieuse on peut lire la brochure éditée par l’ADES en 2007 sur le retour aux affaires du corrompu.

Pour les questions financières, un article de 2013 sur le site internet de l’ADES résume rapidement ce qu’a coûté aux Grenoblois le passage au pouvoir du maire corrompu : une dette énorme, des finances totalement dégradées.

La corruption a coûté très cher aux Grenoblois et il aura fallu plusieurs années à une coalition de la gauche et des écologistes pour redresser la situation à partir de 1995.

Si Grenoble a la dette par habitant la plus importante des grandes villes elle le doit à la gestion calamiteuse de la droite entre 1983 et 1995.

Grenoble1982-2012BPdette

A noter que fin 2015 la dette du budget principal est de 252 millions d’euros ce qui montre une stabilité au niveau où le maire corrompu a laissé la dette à ses successeurs.

La parenthèse de la corruption a coûté très cher aux Grenoblois. C’est bien la politique de la droite qui a « ruiné les Grenoblois ».

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