© Photo le DL-Etienne Bouy
Malheureusement, la mairie devient le lieu de manifestations de plus en plus violentes et maintenant des personnes n’ayant comme seul but que d’en découdre avec la police s’y invitent comme pendant les manifestations syndicales contre la loi Travail et dégradent le patrimoine public.
Une journaliste a filmé un groupe de personnes cagoulées tentant de rejoindre le conseil municipal par les sous-sols. Elle a témoigné que des dégradations ont été commises par le groupe qui a été heureusement repoussé par la police municipale. Un autre journaliste a filmé des personnes cagoulées tenant des barres de fer sur le parvis tentant elles aussi de pénétrer dans la mairie.
Il est urgent que les organisateurs des manifestations légitimes dénoncent ces dérives au lieu d’essayer de les excuser (les maraichers l’ont fait pour leur part). La mairie a porté plainte contre les dégradations qui vont coûter cher à la collectivité, qui se passerait bien de ces dépenses supplémentaires dans cette période de rude austérité imposée par la politique gouvernementale. Il est d’ailleurs très curieux que les manifestants qui protestent contre le plan de sauvegarde des services publics locaux ne critiquent à aucun moment cette politique gouvernementale imposée à la ville.
Il serait temps que les mouvements politiques républicains, les syndicats, les associations réagissent et condamnent ces agissements qui empêchent le fonctionnement démocratique de cette assemblée élue. Ces troubles répétés à chaque conseil nuisent gravement à la démocratie en empêchant de fait un accès apaisé et plus large à la tribune du public ainsi qu’à une retransmission télévisée dans le hall. Il y a toujours la possibilité de demander à s’exprimer au début du conseil municipal lorsque ceci est fait dans les formes auprès du maire et les manifestants peuvent être reçus en délégation par des élus si besoin. Mais les pressions et violences physiques visant à empêcher la tenue du conseil ne sont pas acceptables, il en va de la démocratie elle-même. Cela ne s’était pas vu depuis de très longues années à Grenoble.
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