Pic de pollution, ça vient, ça part et ça revient…

Publié le 23 décembre 2016

Pollution depuis Le SappeyAprès le très premier long pic de pollution, le plus grave depuis plus de 10 ans, le niveau d’alerte a été arrêté. Malheureusement juste après le pic est revenu, mais les mesures de gratuité des transports ont été arrêtées, car elles ne démarrent que 5 jours après le début d’un pic de pollution. Ceci n’est pas adapté si la répétition des pics de pollution est rapide. Les mesures prises ont été efficaces puisqu’il y a eu une augmentation de la fréquentation des transports gratuits (7%), une diminution du trafic automobile (5%) et une augmentation de l’utilisation des vélos (16%).

A noter l’importance du chauffage au bois dans la pollution atmosphérique pour les particules fines (notamment en hiver), par contre c’est bien le diesel qui apporte une très forte contribution pour les particules ultra fines (moins de 1 micron de diamètre). C’est donc le taux de PM2,5 qu’il faut surveiller de plus près que celui de PM10. Les données montrent que malheureusement ce sont les PM2,5 qui dominent (voir graphique) à 85 % du total.

La Métro fait un effort pour aider les ménages qui se chauffent au bois à adopter des systèmes moins polluants, mais ces systèmes n’atteindront jamais les performances des centrales du chauffage urbain.

Vu de Pékin, nous avons un air hyper-pur, le taux de particules fines y a dépassé les 400 microg/m3 et pour les PM2,5 (les plus nocives) le maximum a été de 496 !!! voir ici . Certainement que les chinois sont plus résistants avec l’aide de la pensée de Mao…

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