Politique politicienne

Publié le 20 janvier 2017

Deux représentants d’associations agissant sur l’Esplanade n’ont pas apprécié, mais pas du tout, de se voir démasquer par deux élus de la ville en charge du projet urbain. En désaccord avec les positions de la ville, ils avaient décidé de ne plus participer aux travaux et débats autour de ce projet. Le 11 janvier les deux élus ont fait le point de l’avancement du projet et ont critiqué le comportement des deux représentants associatifs qui n’avaient que des attitudes d’opposition politique, l’un étant un élu de droite à Saint Martin le Vinoux et l’autre un soutien actif de l’ancienne majorité Destot-Safar. Dans le Dauphiné Libéré du 17 janvier, un des deux individus déclare en perdant toute mesure : « Comme tous les chiens qui ont peur, les élus mordent ». Son comparse comprenant qu’ils étaient allés trop loin, essaye le lendemain, de brouiller les pistes en estimant que les propos des élus à son égard étaient diffamatoires voire insultants.

Assimiler des élus de la République à des chiens montre la qualité intellectuelle de cette personne et sa « grande » capacité au dialogue républicain. En fait, qui sont ces chiens qui aboient vraiment ? Comme l’indiquait un élu, de manière plus intelligente : « Soyons une caravane qui passe ! ». Généralement ces chiens-là se satisfont de vieux os à ronger que leur concèdent leurs maîtres. Le projet se fera donc sans eux ! Les polémiques politiciennes, injurieuses, diffamatoires, un rien hystériques sont surtout destructrices de ceux qui y cèdent. Economisons notre énergie pour construire une ville équitable, viable et vivable.

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