A 480, dernières nouvelles

Publié le 3 février 2017

Le Conseil d’Etat a rejeté les recours contre le décret qui approuvait l’avenant d’août 2015. Maintenant on attend que le projet d’aménagement renégocié par les collectivités soit précisé dans tous les détails, notamment de voir exactement quel sera l’emprise réelle de l’autoroute et s’il elle correspond ou non à ce qui est indiqué dans l’avenant. L’avenant prévoyait une augmentation importante de l’emprise de l’autoroute qui passerait de 22 m à 27 m sauf au niveau du passage du pont de Catane.

Sans perdre de temps, les tarifs des péages sont augmentés à partir du 1er février 2017 de presque 1% sur le réseau AREA, de +80 centimes pour Lyon / Grenoble qui passe à 11 euros 20. Rappel la TVA est passée de 19,6% à 20 % depuis janvier 2014.

Les sociétés d’autoroute pourront poursuivre et amplifier les importants profits qu’elles dégagent grâce aux concessions que l’Etat leur a concédées dans les meilleures conditions. Voir sur ce sujet un article de synthèse : Investissements autoroutiers : de maigres créations d’emplois, un gros enrichissement des actionnaires »

L’élargissement de la bande de circulation de l’A 480 va impacter directement le quartier Mistral et les immeubles qui longent l’autoroute vont être détruits pour permettre la reconstruction d’un mur de protection plus efficace contre le bruit et éloigner les habitations pour diminuer les impacts de la pollution atmosphérique.

Le 3 février le conseil de la Métropole a voté une convention avec Actis pour que les locataires des barres qui longent l’autoroute puissent être relogés. Il faudra être vigilant pour que le financement de cette opération soit payée en grande partie par l’AREA, puisque c’est l’impact de la restructuration de l’autoroute qui l’impose avec l’augmentation de la circulation qui s’en suivra (AREA espère une augmentation notable du trafic, ce qui améliorerait ses profits en augmentant les trafics aux péages).

« La Métropole assure depuis 2015 le pilotage du relogement opérationnel lié aux opérations conventionnées avec l’ANRU. A ce titre, Grenoble-Alpes Métropole a signé avec Actis une convention de collaboration en 2015, permettant l’intervention d’une chargée de relogement salariée d’Actis, positionnée au sein de la direction du foncier et de l’habitat de la Métropole, pour assurer l’accompagnement du relogement des locataires de la barre Anatole France.

Ce relogement qui devrait s’achever au premier semestre 2017 va se poursuivre par une nouvelle opération dans le quartier Mistral. En effet, le projet de réaménagement de l’A480 par AREA conduit à envisager, plus rapidement que prévu, la démolition de 3 bâtiments locatifs sociaux situés en bordure de l’autoroute et propriété d’Actis. Un protocole tri-partite AREA, Actis, Grenoble-Alpes Métropole est en cours d’élaboration et devrait être présenté prochainement au Conseil métropolitain.

Dans ce cadre, il convient d’engager sans attendre le relogement des 54 locataires afin de respecter le calendrier des travaux de réaménagement de l’A480. Il est par ailleurs vraisemblable que d’autres relogements soient à engager à court terme dans le cadre de la future convention opérationnelle qui devrait être finalisée courant 2017.

Une nouvelle convention de collaboration avec Actis est donc proposée afin d’assurer la continuité du positionnement d’un chargé de relogement salarié d’Actis, au sein de la Direction du foncier et de l’habitat de la Métropole.

Comme pour chaque opération de relogement, une charte de relogement sera élaborée avec les locataires afin de préciser les modalités de relogement et les engagements respectifs, cette démarche s’inscrivant dans le cadre de la convention d’équilibre territorial qui sera finalisée prochainement, et annexée au contrat de ville. »

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