Rénovation de l’éclairage public : la première année

Publié le 24 février 2017

Le nouveau marché CREM (Conception, Réalisation, Exploitation, Maintenance) a démarré le 1er septembre 2015. Le titulaire du marché, Citeos, a fait son rapport d’activité pour la première année du contrat qui se déroulera sur 8 ans. Globalement tout se passe comme prévu et la régie Lumière pilote contrôle de près les programmes des travaux d’amélioration de l’éclairage public comme de la maintenance. Grâce aux économies d’énergie réalisées durant cette première année, c’est environ 120 000 € qui auront été économisés dans les factures d’électricité par rapport à la situation précédente. La régie municipale a fait changer environ 40 % des travaux prévus au départ pour adapter les interventions en fonction des priorités de la ville et des travaux qui interviennent dans l’espace public. Lors du début de marché, un constat contradictoire a montré un nombre important de points lumineux en panne (1710), il était urgent d’agir.

Conformément à l’obligation de résultat sur les économies d’énergie, la réalisation des travaux plus tardive a fait que les économies initialement annoncées n’ont pas toutes été faites, d’où une indemnité de 11 712 € que Citeos versera à la régie lumière.

Quelques données chiffrées.

Après inventaire contradictoire, le périmètre du marché comportait :

  • 19 606 points lumineux pour une puissance souscrite de 3 073 kVA et une consommation annuelle de référence de 12 140 MWh,
  • 363 armoires en service,
  • Age moyen des luminaires de 16,5 ans,

Flux émis vers le ciel de 24 649 060 lm (pollution lumineuse).

La durée de fonctionnement annuelle des installations d’éclairage public est de 4 139 h.

Il y a en plus du mobilier urbain (Decaux) raccordé au réseau d’éclairage public : la consommation annuelle estimée du mobilier urbain est de 642 MWh/an pour une puissance installée du mobilier urbain de 156 kVA.

La consommation annuelle estimée des illuminations de fin d’année est de 14 925 kWh/an pour une puissance de 18 kVA, soit 829 h de fonctionnement.

Un exemple de rénovation aux abords de la Caserne de Bonne, 110 luminaires avec des sources lumineuses traditionnelles ont été remplacés par 55 luminaires LED équipés de détection de présence, d’où 75 % d’économie d’énergie par rapport à la situation initiale.

Comme prévu dans le marché, Citeos doit consacrer des heures de travail pour l’insertion professionnelle, à ce titre il a été réalisé environ 980 heures.

Nous avons demandé au président du conseil d’exploitation de la régie municipale, Alan Confesson, comment se passait la réalisation de ce marché et si la régie municipale avait bien le pouvoir de décision sur les travaux : « c’est nous qui planifions l’exécution des travaux en accord avec le prestataire. C’est nous qui décidons de la programmation financière. Chaque année, la régie fixe son budget aussi bien en investissement qu’en fonctionnement et cela conditionne la mise en œuvre du plan lumière sur une année. En matière d’illuminations de fin d’année, on décide de tout librement, ce qui a permis de mettre en œuvre le projet « Rêves d’enfants » notamment. Le signalement des pannes se fait à la mairie, et c’est nous qui demandons au prestataire d’intervenir sur les points défectueux, même s’ils sont tenus de faire des tournées préventives.

Il est intéressant de noter que de nombreux matériels sont issus d’entreprises locales : les tubes qui bordent la ligne de tram C sont tous équipes avec des LED Soitec construites à Bernin. Les boîtiers dans les armoires électriques pour le contrôle à distance sont notamment fabriqués par BH Technologies, dont le siège social se trouve à Grenoble, rue Ampère. »

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