Politique politicienne

Publié le 6 octobre 2017

Stéphane Gemmani a toujours un avis sur tout et donne des leçons tout azimut. Dernièrement suite aux rafales de tir contre une vitrine en centre-ville, il déclare vouloir éviter toute controverse stérile et partisane sur la thématique de l’insécurité et toute instrumentalisation par certains acteurs politique. Mais en même temps (il est macronien), il met en cause « les politiques entreprises par les édiles sur ce terrain ». Rappel, le terme édile (peu utilisé) veut dire élus gérant la ville. Il va bientôt nous expliquer que c’est le maire qui arme ces gangsters et organise les règlements de compte liés au blanchiment d’argent !


Le Collectif « touchez pas à nos bibliothèques » a décidé unilatéralement que la démocratie locale était définitivement enterrée à Grenoble ; il a fait des pieds et des mains pour que la ville de Grenoble ne décroche pas le Trophée de la participation et de la concertation 2017. Mais en vain. Ce n’est pas parce qu’une interpellation citoyenne ne va pas à la votation que tout est remis en cause. Il s’agit d’un cas particulier puisque suite à l’interpellation du Conseil municipal, une négociation s’est mise en place et qu’il y a eu des avancées significatives. La pétition initiale n’avait donc plus vocation à passer à la votation. La ville doit réfléchir à ce cas particulier qui n’était pas prévu au départ, mais qui risque de se reproduire, ce qu’elle a débuté en annonçant que la commission extramunicipale ad hoc réfléchira à faire des propositions d’évolution du dispositif. Dans l’immédiat les Grenoblois vont aller voter pour les budgets participatifs démontrant que la concertation et la participation ne sont pas encore mortes à Grenoble.

Il y avait la dialectique qui était capable de casser des briques (cf le mouvement situationniste), maintenant il y a le Président de la Métro qui est capable de changer l’ordre dans le tableau des Vice-présidents sans que cela soit voté en Conseil de métropole. Ainsi il déclare que Mme M-J Salat aurait eu une promotion en passant de la 14ème place à la 3ème en changeant de délégation ! Ceci est évidemment une blague, seule l’assemblée délibérante peut voter l’ordre du tableau des Vice-présidents, mais quand il faut faire plaisir à son parti (le PS) on peut se permettre de petits écarts.

 

Mots-clefs :

Le commentaires sont fermés.