La Métro a mis en place différents outils et études sur l’immobilier dans l’agglomération et la région grenobloise. Il y a « l’Observatoire de l’habitat » qui organise une observation permanente de la situation de l’habitat et du logement sur le territoire de la Métropole ; il apporte les éléments de connaissance et de compréhension de la situation, d’aide à la décision politique et d’évaluation des politiques publiques. Il édite chaque année des cahiers. En décembre 2016 il a rendu un cahier sur « l’Observation des demandes, des parcours et de l’offre d’hébergement sur le territoire métropolitain » ainsi qu’un cahier sur « le logement des étudiants dans l’agglomération grenobloise »
Il y a aussi « l’Observatoire local des loyers de la région grenobloise ».
« Formulée en 2015, la candidature de la région grenobloise au dispositif national d’observatoire local des loyers est le résultat d’une volonté commune des acteurs locaux de se doter d’un outil fiable et robuste pour une meilleure connaissance des marchés locatifs. Piloté par l’Agence d’urbanisme de la région grenobloise, il regroupe les principaux partenaires institutionnels et professionnels œuvrant dans le champ de l’habitat et de l’immobilier. Le périmètre de l’observatoire s’étend aujourd’hui sur 144 communes réparties en 4 territoires de coopération intercommunale : Grenoble-Alpes Métropole ; la Communauté d’Agglomération du Pays Voironnais ; la Communauté de Communes du Grésivaudan et la Communauté de communes de Bièvre-Est. »
L’Observatoire des loyers indique qu’en 2016 pour l’ensemble des logements de l’agglomération : 25% des loyers mensuels sont inférieurs à 8,7 €/m2 le loyer médian est de 10,3 €/m2 et 25% des loyers sont supérieurs à 12,1 €/m2
Les loyers les plus élevés de la Métropole grenobloise (11,9 €/m²) se situent dans l’hyper centre de Grenoble, ses quartiers proches (Gare, Jean Jaurès, Championnet, etc.) et sur les secteurs résidentiels de l’Ile Verte.
De manière générale, les prix des loyers diminuent à mesure que l’on s’éloigne du centre-ville. Les communes de la première couronne grenobloise présentent un loyer médian estimé à 10,9 €/m² alors que des communes comme Séchilienne ou Vizille observent un loyer médian d’environ 9 €/m², là où la demande en locatif privé est moins importante.
Enfin, certains quartiers proches du centre-ville dérogent à cette règle. Par exemple, certains quartiers d’Echirolles ou de Fontaine souffrent d’un « effet d’adresse » qui dévalue le marché du locatif privé.
L’Observatoire de l’habitat vient d’éditer une note de conjoncture de l’immobilier sur le logement neuf et ancien.
Les prix moyens des logements collectifs neufs en 2016 sont de : 3 697 €/m2 dans la Communauté de communes du Massif du Vercors ; 3 569 €/m2 dans celle du Grésivaudan ; 3 400 €/m2 dans la Métropole ; 3 288 €/m2 en Isère et 2 977 €/m2 dans la communauté d’agglomération du Pays Voironnais.
42% des biens sont acquis par des particuliers pour les occuper. 30 % des transactions sont des ventes en bloc, à destination d’un acteur institutionnel (privé ou public) ou d’un organisme de logement social et 28 % des ventes sont à destination d’investisseurs privés pour les louer
Le prix médian du collectif ancien en 2016 est en baisse à 2115 €/m2. Tout comme à l’échelle nationale, le prix du collectif ancien connaît une baisse entre 2015 et 2016 (-0,5%). Ce phénomène s’inscrit dans un temps plus long puisque depuis 2011, les prix du collectif ancien sont constamment en baisse (-2%/an). Il est plus cher dans le Vercors (2379 €/m2) dans le Grésivaudan (2294 €/m2) et moins cher en moyenne dans l’Isère (2098 €/m2) et dans le Voironnais (1980 €/m2).
En 2016 il y a eu dans la Métropole 392 ventes de logements collectif neuf (+3% par rapport à 2015), 1469 dans le logement collectif ancien (64% par rapport à 2015) et 50 ventes de logement individuel ancien (+6% par rapport à 2015)
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