Trois ans d’actions pour plus de solidarités à Grenoble

Publié le 17 novembre 2017

La majorité municipale met en place depuis 3 ans des politiques publiques destinées à lutter contre les inégalités de toutes sortes et à renforcer les solidarités dans une ville très morcelée socialement. Elle rend compte de ses actions dans le domaine des solidarités dans une brochure qui traite des tarifications solidaires (école, transports en communs, eau), du développement du logement social, de l’hébergement d’urgence, de l’aide à l’accès aux droits sociaux et des nombreuses actions au quotidien dans les domaines de la santé (contre la pollution de l’air), de l’alimentation, des jardins partagés et une commande publique toujours plus solidaire, favorisant l’insertion. Malgré de très importantes difficultés financières, la ville met les solidarités au centre de ses préoccupations. Bien évidemment l’action d’une ville ne peut pas compenser les manques liés aux politiques nationales qui sont au-delà de ses compétences.

L’éditorial est signé par Alain Denoyelle, adjoint à l’action sociale et vice-président du CCAS, qui explique :

« Comme de nombreuses villes françaises, Grenoble est marquée par des inéga­lités sociales fortes : les 10 % les plus aisés y ont un revenu 7,5 fois supérieur aux 10 % les plus pauvres ! Cet écart est réduit à 3,9 après redistribution. Pour le réduire davantage et tendre vers encore plus d’équité, les politiques de solidarité doivent être amplifiées. Depuis 2014, c’est l’un des objectifs des élus du Rassemblement.

L’exigence sociale se retrouve plus généralement dans toutes les politiques por­tées par la Ville de Grenoble et son CCAS : politique volontariste de construction de logements sociaux, pour l’accueil des migrants, lutte contre les discriminations, contre le non-recours aux droits sociaux, contre les pollutions (qui impactent davantage les personnes fragiles), promotion d’une alimentation saine (dans les cantines pour répondre à un enjeu d’équité sociale), promotion du sport féminin (pour lutter contre les préjugés), aménagements de la ville (pour que chacun y soit acteur)…

Parallèlement, le développement de la tarification solidaire, basée sur le quotient familial, permet à chacun de payer en fonction de ses possibilités : à la cantine, durant le temps périscolaire (gratuit 2 jours par semaine), pour sa fourniture en eau (réduction de la facture pour 10 000 foyers à l’échelle métropolitaine), pour ses déplacements (abonnement TAG divisé par 2 pour les 18-24 ans)…

Comme l’exigence démocratique et écologique, « l’impératif » social est partout ; les élus du Rassemblement le portent dans toutes les politiques publiques, à la Ville comme à la Métropole. »

Pour télécharger la brochure cliquez ici.

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