Politique politicienne

Publié le 24 novembre 2017

France info a enquêté sur les anciens députés qui ont acheté leur permanence avec des fonds public (indemnité représentative de frais de mandat IRFM), ce qui était légal à l’époque mais permet un enrichissement personnel discutable. A Grenoble, Mme G. Fioraso a acheté en 2007, rue Voltaire, un local en piochant dans l’IRFM et bénéficiant en plus d’un prêt à taux réduit. M. Destot a fait don à ses enfants de sa permanence avenue Alsace-Lorraine (estimée à 154 000 €).


La députée « En Marche» de Grenoble, E. Chalas, est intervenue à l’Assemblée Nationale pour défendre la suppression de 120 000 postes de fonctionnaires (dont 70 000 dans la territoriale), promise par E. Macron. Cette fonctionnaire, ancienne DGS de Moirans milite maintenant pour moins de services publics en prônant la poursuite de l’austérité financière imposée aux collectivités : « La réduction des effectifs de la fonction publique ne peut donc pas être une fin en soi, mais doit nécessairement être liée avec un objectif de réduction de la masse salariale publique… Dans les collectivités territoriales en particulier, la démarche de contractualisation proposée par le Gouvernement pour réduire leurs dépenses de fonctionnement est particulièrement pertinente de ce point de vue. Je propose d’ailleurs d’en profiter pour les conduire à agir également sur la durée du travail, afin d’atteindre les 1 607 heures annuelles et de réaliser ainsi des économies. »


Le premier ministre vient d’éditer une circulaire relative aux règles de féminisation et de rédaction des textes publiés au Journal officiel de la République française. Il demande à ne pas faire usage de l’écriture dite inclusive pour les textes destinés à être publiés au Journal officiel et rappelle que « les textes qui désignent la personne titulaire de la fonction en cause doivent être accordés au genre de cette personne ». Rappelons que ce dernier a envoyé récemment une lettre aux maires, intitulée Monsieur le maire même aux femmes maires !!! Faites ce que je dis, pas ce que je fais.

Pour lire la circulaire, cliquez ici.

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