Jean-François Parent est décédé à 87 ans. Il était ingénieur et urbaniste. Il arrive à Grenoble en 1969 et travaille à l’institut d’urbanisme puis sera responsable des études opérationnelles des Villeneuves (Grenoble et Échirolles). En 1989, il a été désigné par le Préfet administrateur à l’OPALE qui traversait une grave crise, au bord du dépôt de bilan, suite à une gestion totalement débridée entre 1983/1989. A l’époque, 11 % d’impayés de loyers, un taux de logements inoccupés très élevé, peu de constructions neuves, pas de rénovations, juste une gestion au jour le jour, avec un fonctionnement où beaucoup se servait, des procédures de marchés et d’attributions de logements douteuses.
C’était un militant politique de la gauche qu’il n’a jamais quitté. Il a été adhérent du Parti Communiste (1947-1956), puis du Parti Socialiste (1980-1991), du Mouvement des Citoyens, dont il a été président de la fédération de l’Isère et puis du Parti de Gauche.
Il a été élu conseiller municipal en 1995 à Grenoble sur la liste de GO. Il est délégué au logement social et devient président de l’office HLM de Grenoble : l’OPALE (actuellement ACTIS) ; il va participer activement au redressement de ce bailleur social qui va coûter cher à la ville et à l’Etat. Il ne se représente pas à l’élection municipale de 2001.
Il est l’auteur de nombreux ouvrages, citons : « Grenoble, deux siècles d’urbanisation ; Paysage et politique de la ville, Grenoble 1965-1985 ; Deux hommes, une ville : Mistral, Dubedout, Grenoble ; 80 ans de logement social à Grenoble ; 30 ans d’intercommunalité grenobloise ; Aménager un territoire – l’agglomération grenobloise et son avenir ».
C’est une partie de l’histoire de Grenoble qui s’en va avec JF Parent qui est resté fidèle à la Villeneuve qu’il a contribué à mettre en place, où il a habité sans discontinuité depuis 1972.
La cérémonie funéraire aura lieu aux Pompes Funèbres Intercommunales lundi 11 décembre à 9 h
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