Budget 2018 de la Ville de Grenoble

Publié le 15 décembre 2017

Au Conseil municipal du 18 décembre seront votés les budgets prévisionnels 2018 : budget principal et budgets annexes. Les taux des impôts locaux (taxe d’habitation et taxe foncière) ne bougeront pas. L’équipe municipale actuelle est la première à ne pas augmenter les impôts locaux malgré une situation désastreuse qu’elle a trouvé en 2014 et une perte de recettes historique. H. Dubedout avait multiplié les impôts par 2,7 pour payer notamment les Jeux Olympiques de 1968 ! A. Carignon a fiscalisé l’intercommunalité soit une augmentation des impôts de 14 M€ en 1990 et M. Destot a augmenté les taux des impôts locaux de 9% et il a voté la mise en place de la fiscalité mixte à la Métro.

Le budget 2018 marque un redressement impressionnant de la situation financière malgré les violentes baisses des dotations entre 2014 et 2017. Cela grâce à une stratégie efficace et bien organisée avec le plan de sauvegarde des services publics locaux, qui a permis de faire d’importantes économies en sauvegardant l’essentiel et en réorganisant l’activité des services. Bien sûr cela a des conséquences sur l’activité de certains services et sur les interventions de la Ville. Les économies sont poursuivies en 2018 et permettent de dégager une épargne reconstruite. Bien évidemment il a fallu répartir les efforts sur tous les budgets en préservant l’essentiel des services en maîtrisant la masse salariale et en limitant la baisse des subventions.

Les dépenses de fonctionnement sont de 241 M€ pour le budget principal et de 12,8 M€ pour les budgets annexes et la Régie Lumière. L’épargne nette s’est beaucoup redressée et atteint 4,5 M€ y compris les budgets annexes. Les dépenses d’investissement augmentent d’un peu plus de 2 M€ par rapport à 2017.

La dette globale atteint 330 M€ et la capacité de désendettement est estimée à 11 ans, l’épargne brute tous budgets confondus atteignant 30 M€ (en tenant compte de la dette récupérable que rembourse la Métro).

Les premières années du mandat ont été consacrées à la reconstruction d’une situation financière équilibrée, mais les contraintes imposées par le gouvernement continueront à peser sur la gestion financière, la vigilance reste donc d’actualité. Alors qu’il fallait redresser les dépenses de fonctionnement pour retrouver une situation vivable, c’est plutôt du coté des investissements que la situation est maintenant plus serrée, la ville devant supporter des coups partis très lourds dans des opérations d’aménagements lancées depuis de longues années et doit rattraper des retards d’équipements notamment dans les bâtiments scolaires.

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