Archives du 26 janvier 2018

Agenda

Publié le 26 janvier 2018

Mercredi 31 janvier à 18 h au Palais des Sports, vœux du maire et du conseil municipal


Lundi 5 février 2018 de 18h à 21h Maison du Tourisme de Grenoble, conférence citoyenne sur « le harcèlement sexuel et le droit ». Organisée par le Centre de Recherches Juridiques (CRJ) avec l’Institut des droits de l’homme (IDH) du Barreau de Grenoble.

Intervenants : Mihaela AILINCAI Professeure de droit public Université Grenoble-Alpes, membre du CRJ ; Laure IGNACE Juriste à l’AVFT (association européenne contre les violences faites aux femmes au travail) ; Marc PICHARD Professeur de Droit privé, Université Paris Ouest ; Albane MIRAN Etudiante en Master 2 « Contentieux des droits fondamentaux ».

Editorial : l’austérité gouvernementale va encore détruire des politiques publiques locales

Publié le 26 janvier 2018

Maintenant que les lois de finances sont effectives, on mesure les contraintes très fortes qui vont peser sur les politiques publiques locales, en mettant en cause insidieusement la décentralisation. Les communes et les intercommunalités vont avoir un encadrement très strict de leurs dépenses de fonctionnement et d’investissement jusqu’en 2022. C’est la loi de programmation des finances publiques 2018-2022 qui le décrit et qui vient d’être validée par le Conseil Constitutionnel (voir article plus loin). De manière beaucoup plus subtile que la politique de Hollande qui avait baissé brutalement les dotations de l’Etat, la politique de Macron arrivera aux mêmes résultats si elle est poursuivie effectivement durant les 5 années à venir, ce sera 13 milliards d’économies en fonctionnement et 13 milliards de baisse des dettes des collectivités locales. L’Etat veut imposer aux collectivités des règles de gestion qu’il ne s’impose pas à lui-même. Tout va se jouer au moment du contrat que le gouvernement va proposer à la Métro et la ville de Grenoble dans les mois qui viennent.

Les collectivités n’auront plus de marges de manœuvres notables et ne pourront plus dégager des ressources nouvelles pour sauvegarder notamment les programmes de logements sociaux qui vont être sacrifiés suite à la loi de finances 2018 qui impose des baisses de loyers très importantes aux bailleurs sociaux pour tous les ménages touchant les APL (voir article plus loin) pour les années 2018 et 2019 et qui va encore s’amplifier en 2020.

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La loi de programmation des finances publiques, validée par le Conseil Constitutionnel

Publié le 26 janvier 2018

Des sénateurs et des députés avaient sollicité le Conseil constitutionnel estimant que la loi de programmation de finances publiques pour 2018-2022 mettait en cause l’autonomie financière et la libre administration des collectivités territoriales en les obligeant à encadrer leurs dépenses de fonctionnement.

Le 18 janvier 2018, le Conseil Constitutionnel a rendu sa décision qui valide l’ensemble de la loi de programmation (voir plus loin). On sait donc maintenant quelles sont les contraintes qui vont peser sur les collectivités et les conséquences sur les stratégies financières.

Pour la première fois, cette loi de programmation décrit dans le détail des contraintes qui devraient s’appliquer sur l’ensemble des budgets principal et annexes pour les années 2018 à 2022 pour les collectivités locales :

Première contrainte : les dépenses de fonctionnement ne doivent pas évoluer plus vite que 1,2% par an. Soit à peine l’inflation. Conséquence il y a nécessité à avoir une gestion rigoureuse des dépenses de fonctionnement puisque la dépense la plus importante est celle des charges de personnel qui évoluent plus vite que l’inflation. Sauf à vouloir augmenter les taux des impôts locaux (ce qui n’est pas acceptable, notamment à Grenoble). Cette contrainte sera très forte et des punitions arriveront si elle n’est pas suivie.

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L’attaque frontale contre les bailleurs sociaux va démarrer le 1er février 2018

Publié le 26 janvier 2018

Au lieu d’aider les bailleurs à baisser leurs loyers en leur apportant une aide spécifique par la solidarité nationale, le gouvernement leur impose une baisse pour faire des économies sur les APL, sans que cela ait un impact social sur les ménages modestes.

La baisse des loyers de solidarité dans le logement social va entrer en vigueur le 1er février 2018. Il va y avoir une baisse de 10 % du montant des APL pour les bailleurs sociaux dès le 1er février et cela ira à 20 % en 2020. L’arrêté qui fixe le montant de réduction des loyers n’est pas encore paru (peut être en avril), donc les baisses seront mises en place plus tard, mais avec effet rétroactif au 1er février.

Ceci va avoir des effets très violents sur les bailleurs sociaux en organisant une baisse franche et brutale des recettes de leurs recettes surtout pour ceux qui ont de nombreux locataires aux faibles ressources et qui reçoivent l’APL. Cela va avoir des conséquences directes et immédiates dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville en particulier à Grenoble sur le projet Villeneuve et sur l’ensemble des programmes de construction ou de réhabilitation des logements sociaux (par exemple à l’Abbaye).

Ce n’est pas une mesure sociale, car pour les locataires rien ne changera puisque l’APL sera diminuée d’autant (ou presque). Il s’agit d’une pure mesure d’économie de l’Etat pour équilibrer son budget en diminuant ses versements pour les APL. Cette mesure vise aussi à restructurer l’ensemble des bailleurs sociaux en les obligeant à se regrouper, avec comme perspective la création de bailleurs échappant au contrôle politique des collectivités locales. C’est un pas de plus vers la recentralisation de l’action publique.

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Politique politicienne

Publié le 26 janvier 2018

Le nouveau président de l’Université (P. Levy) se laisse aller à disserter sur l’état de la métropole et voici son diagnostic : « Ce territoire est en difficulté…L’image qu’ont les habitants de leur métropole n’est pas assez positive à cause de l’insécurité, des bouchons, de la saleté… Quand la valeur immobilière baisse de 15 % à Grenoble, c’est un signe important. » (DL du 21 janvier). Il est étonnant qu’un scientifique s’abaisse au niveau des discussions de café du commerce. Nous lui conseillons de lire attentivement le dernier « Baro’Métropole » qui fait une comparaison entre 14 métropoles, il y verrait que la métropole grenobloise ne se défend pas si mal.

Pour l’immobilier, nous lui conseillons la note de conjoncture de l’immobilier sur le logement ancien et neuf (septembre 2017) où il ne trouverait pas son chiffre de 15%.

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Projet Neyrpic, le commissaire enquêteur prend son temps

Publié le 26 janvier 2018

L’enquête publique sur le projet de centre commercial Neyrpic à Saint Martin d’Hères s’est terminée le 22 décembre 2017 à 19 h. Normalement, le commissaire enquêteur aurait dû rendre son rapport et ses conclusions dans un délai de 30 jours à compter de la fin de l’enquête soit le 22 janvier 2018. La loi lui permet de demander un délai supplémentaire au maire de Saint Martin d’Hères, après avis du responsable du projet (article L123-15 du code de l’environnement), ce qu’il a dû faire, mais rien n’est indiqué sur le site de la mairie de Saint Martin d’Hères.

Profitons de cette actualité pour faire un rapide rappel historique sur ce qu’a été NEYRPIC avant d’être une friche industrielle. Le nom de Neyrpic, emblème de la Houille Blanche, symbolisait un fleuron de l’industrie grenobloise.

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Le stationnement : entre organisation des déplacements et aménagement de l’espace public

Publié le 26 janvier 2018

L’Agence d’Urbanisme vient d’éditer une étude sur le stationnement, fondée sur l’enquête ménage-déplacements

« Au cœur des problématiques de fonctionnement urbain, le stationnement croise trois enjeux majeurs pour les villes : l’accessibilité, le partage de l’espace public entre les différents usages et la diminution des déplacements automobiles.

C’est un sujet singulièrement sensible, source de débats passionnés voire conflictuels, entre les collectivités, les acteurs économiques (commerçants et promoteurs), les associations et les habitants, qui s’inscrit dans un contexte en forte évolution. Évolution réglementaire d’une part, avec la dépénalisation et la décentralisation du stationnement qui est entrée en vigueur en janvier 2018. Évolutions technologiques d’autre part, avec le développement du numérique et de la dématérialisation du paiement et de la verbalisation, ou à plus long terme, les voitures interconnectées ou autonomes, etc. »

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Les Grenoblois sont très diplômés

Publié le 26 janvier 2018

Alors que nationalement il y a 44,6 % des habitants qui ont comme diplôme le bac ou plus, à Grenoble ce taux atteint 60 % dont presque 45 % qui ont un diplôme d’enseignement supérieur. Dans la métropole (hors Grenoble) c’est 51,6 % qui ont le bac ou plus, dans le département c’est 48,1% et dans la Région Auvergne Rhône Alpes (AURA) c’est 45,5% donc légèrement plus qu’au niveau national. (Chiffres issus du dernier recensement 2014).

L’INSEE classe les habitants de plus de 15 ans et non scolarisés en 4 catégories suivant le niveau de diplôme obtenu lors de leur scolarité et/ou formation.

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Révision du code électoral : éviter les « candidats malgré eux » !

Publié le 26 janvier 2018

Le 18 janvier, l’Assemblée nationale adoptait une proposition de loi qui sécurise les dépôts des candidatures aux élections pour éviter les « candidats malgré eux », inscrits pour gonfler des listes. En effet des petits malins, notamment candidats du Front National à l’occasion des élections inscrivaient des personnes sans leur consentement, leur faisant signer le formulaire de candidature en leur expliquant qu’il s’agissait d’une pétition. Par exemple : dans la commune de Giberville (Calvados), le candidat FN avait ainsi inscrit, à leur insu, des habitants sur sa liste en leur faisant signer des documents présentés comme une pétition, un parrainage ou une inscription sur les listes électorales. Lors des élections départementales de mars 2015 dans le Puy de Dôme, le FN avait inscrit un binôme de deux candidats contre leur gré, ces candidats n’avaient pas fait campagne et obtenu plus de 14 % des voix !

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Un guide de gestion locale des litiges dans les réseaux de chaleur

Publié le 26 janvier 2018

La Fédération nationale des collectivités concédantes et régies (FNCCR) vient de publier avec la participation du médiateur national de l’énergie un guide de gestion locale des litiges dans les réseaux de chaleur et de froid.

Ce guide devrait permettre de prévenir les litiges avec les abonnés et les usagers des réseaux de chaleur. Il rappelle les notions élémentaires d’abonnés et d’usagers dans le secteur des réseaux de chaleur qui ne recouvrent pas la même réalité que dans l’activité de distribution et fourniture d’électricité. L’abonné du service public est en effet à l’échelle du bâtiment (syndic de copropriété, hôpital, mairie…) et non à celle de l’usager (copropriétaire ou locataire) et les relations contractuelles se font entre l’exploitant du service et l’abonné, ce dernier répercutant aux usagers, dans les charges, le coût du service rendu.

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