Christophe Ferrari qui était adhérent du PS depuis presque 30 ans a décidé de quitter ce parti qui n’en finit pas de mourir, mais pour l’instant il ne rejoint aucune autre organisation politique. Il explique cette démission par l’écart « trop grand entre les discours nationaux du PS et les réalités de la vie quotidienne de nos concitoyens. Le PS ne parle qu’à ceux qui vont bien jamais à ceux qui sont isolés ou rencontrent des difficultés. Il y a désormais une forme d’élitisme au PS. » (DL du 11 mars 2018). Il réaffirme son opposition nette au gouvernement actuel, il reste de gauche. Dans les semaines qui viennent, il ne devrait pas être le seul élu du PS à quitter ce parti, par exemple B. Spindler, maire de La Tronche n’a pas repris son adhésion au PS.
Son dernier acte en tant que membre du PS a été de soutenir la liste d’André Vallini aux élections sénatoriales, ce qui n’a pas été son acte le plus inspiré.
Quelles seront les conséquences de cette démission sur le fonctionnement de la majorité de la métropole ? Il est trop tôt pour le dire. Mais le groupe politique auquel il appartient (PASC) à la Métro est devenu une auberge espagnole puisqu’il regroupe des tenants de la majorité présidentielle et des opposants.
Par contre cette démission change la donne politique pour les prochaines élections locales qui désigneront les conseillers municipaux et communautaires.
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