Archives du 21 juin 2018

Agenda

Publié le 21 juin 2018

Mercredi 27 juin de 18h à 21h30 Place de Verdun à Grenoble : le Grand PIQUE NIQUE ANNUEL SOLIDAIRE de la CISEM (Coordination iséroise de solidarité avec les étrangers migrants). Avec témoignages, musique, chorale des Barricades… et un temps fort original proposé par RESF (Réseau Education Sans Frontières).


Mardi 3 juillet 2018 de 12h à 14h au Jardin de Ville de Grenoble, rassemblement en hommage aux morts de la rue et pour interpeller sur les conséquences du mal-logement. Par le collectif grenoblois « Mort De Rue».

Un corrompu veut revenir aux affaires !

Publié le 21 juin 2018

Il cherche de nouveau à revenir aux « affaires » : un ancien élu corrompu, suborneur de témoin, receleur et complice d’abus de biens sociaux, qui a vendu aux grands groupes privés les services publics biens communs des Grenobloises et des Grenoblois, en échange de financements personnels d’un appartement sur le boulevard Saint-Germain à Paris, de vacances sur le yacht « Le Bohème II » avec personnel de service, de nombreux voyages d’agrément en avions-taxis, de dons, présents, avantages et prestations personnelles diverses.

Cet élu corrompu, élu du peuple pendant vingt ans, a bénéficié de la confiance d’une part de ses concitoyens et d’autre part des plus hautes autorités de l’Etat qui l’ont appelé, à deux reprises, à occuper des fonctions ministérielles. Les éminentes tâches, qui lui ont ainsi été dévolues, auraient dû le conduire à avoir un comportement au-dessus de tout soupçon. Au lieu de cela il n’a pas hésité à trahir la confiance que ses électeurs lui manifestaient, en monnayant le pouvoir de maire qu’il tenait du suffrage universel, afin de bénéficier d’avantages matériels qui se sont élevés à 2,9 millions d’euros et de satisfaire ses ambitions personnelles. Il a ainsi commis l’acte le plus grave qui puisse être reproché à un élu. Un tel comportement est de nature à fragiliser les institutions démocratiques et à faire perdre aux citoyens la confiance qu’ils doivent avoir en des hommes qu’ils ont choisis pour exercer le pouvoir politique.

Cet élu corrompu a tenté, abusant des fonctions ministérielles qu’il exerçait alors, d’égarer la justice, en usant de pressions sur un témoin afin qu’il modifie sa déclaration dans un sens qui lui était favorable. Un tel comportement venant d’un représentant de l’Etat, est d’une particulière gravité.

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Politique politicienne

Publié le 21 juin 2018

Malheureusement, il faut encore une fois soulever l’incompétence et la pauvreté d’analyse de l’opposition municipale de droite en ce qui concerne les finances de la ville. En effet M. Chamussy déclare dans les médias, à propos du compte administratif 2017 : « oui ils ont amélioré l’épargne nette… en renégociant la dette par l’allongement de la période d’emprunt ». C’est évidemment faux puisque cet allongement était intégré dans le budget prévisionnel et que l’épargne nette prévue n’était que de 0,7 M€. Donc il faut expliquer l’amélioration de l’épargne nette par d’autres raisons, notamment la qualité de la maîtrise de la gestion municipale et quelques ressources exceptionnelles non prévues lors du vote du budget primitif. Mais l’opposition ne regarde pas les dossiers (voir aussi l’article sur la situation financière de la ville ci-dessous) … et elle voudrait venir aux affaires… Les Grenoblois devraient se méfier.


Un gag amusant s’est passé au Conseil Régional le 15 juin lors du renouvellement de la commission permanente. Le groupe du Rassemblement citoyen, écologiste et solidaire a présenté des candidats et vu qu’ils sont 9 élus, ils pouvaient compter sur 2 représentants à la commission permanente. Surprise ils ont eu 3 élus car des élus de l’ex-Front national ont confondu le bulletin de vote « Rassemblement citoyen, écologiste et solidaire » avec le leur « Rassemblement national ». Comme quoi ils ne sont pas encore bien au point sur leur nouvelle appellation ou bien ont-ils voulu signifier leur désaccord avec ce changement de nom.

Bientôt un « Repair Café » à Grenoble ?

Publié le 21 juin 2018

Redonner vie à des appareils tombés en panne, c’est le but des « Repair Café » qui réunissent des bénévoles ayant des compétences par exemple en électricité, mécanique, électronique ou informatique.

Dans l’agglomération grenobloise, le premier Repair Café a ouvert il y a cinq ans à Saint-Egrève. Puis se sont ouverts huit autres Repair Cafés autour de Grenoble… mais aucun à Grenoble même !

D’ici la fin de l’année, le premier Repair Café grenoblois devrait ouvrir ses portes. Mais il faut des volontaires pour renforcer l’association « Réparer Ensemble Grenoble ». En plus des bénévoles pour réparer les appareils il faut aussi des personnes en charge de l’accueil, de l’organisation des permanences, des événements, des achats…

Pour prendre contact : contact@repaircafegrenoble.fr

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La situation financière de la ville s’améliore, mais est encore fragile…

Publié le 21 juin 2018

Le Conseil municipal du 18 juin a débattu du Compte administratif 2017, qui retrace avec exactitude l’ensemble des mouvements financiers effectués par la ville durant l’an passé, dans son budget principal et ses budgets annexes. Suite aux efforts soutenus et organisés dans le plan de sauvegarde des services publics locaux, la situation financière s’améliore mais est encore fragile.

La Ville revient de loin car si la majorité n’avait pas réagi très rapidement, la ville aurait été mise sous tutelle puisque la trajectoire financière lancée par la majorité précédente dès fin 2012 envoyait la ville dans le mur.

Il suffit pour s’en rendre compte de comparer l’évolution ces dernières années de l’épargne de Grenoble par rapport à l’épargne moyenne des grandes villes de plus de 100 000 habitants. L’effort de rétablissement de la santé financière se voit tout de suite avec le retour dans la moyenne de la capacité d’autofinancement brute en euros par habitants.

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Vœu relatif à la préservation de la souveraineté municipale et citoyenne

Publié le 21 juin 2018

Lors du Conseil municipal du 18 juin, la majorité municipale a voté un vœu demandant au gouvernement et à la représentation nationale d’abandonner le processus de contractualisation en cours afin de respecter le principe de libre administration et d’autonomie financière des collectivités territoriales garanti par la Constitution. Ce vœu fait suite à la délibération approuvant le contrat qui sera signé avec le préfet, seule solution pour la ville d’éviter une diminution de ses recettes fiscales d’environ 5 millions d’euros en 2019 et 2020. En effet les dépenses vont augmenter artificiellement de 8 M€ en 2018 par rapport à 2017 mais en parallèle il y aura une augmentation des recettes de la même somme. Le contrat permet de prendre en compte cette évolution artificielle des dépenses qui ne serait pas possible sans le contrat Mais il reste que cette loi met en cause l’autonomie des collectivités. Le 19 juin, l’Assemblée Nationale a rejeté, à une faible majorité (37 contre 32) une résolution visant à promouvoir l’autonomie fiscale des collectivités territoriales, donc il faut continuer la pression face aux dérives de recentralisation du gouvernement et de sa majorité.

Voici le texte du vœu :

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L’avenir du projet Neyrpic à Saint Martin d’Hères, en question !

Publié le 21 juin 2018

Le 20 juin a eu lieu sur le site Neyrpic une manifestation organisée par Alternatiba, ANV COP21, le Collectif Neyrpic autrement et le Réseau Citoyen de Grenoble pour protester contre le projet de centre commercial et de loisir d’un autre âge et demander de reprendre le projet pour en faire un vrai centre-ville.

Le permis de construire pour le centre commercial Neyrpic a été signé par le maire de Saint Martin d’Hères le 3 mai 2018. Des recours ont été récemment déposés au tribunal administratif de Grenoble contre des décisions préparatoires à ce permis et si les recours aboutissent, le permis de construire se trouvera aussi atteint dans sa légalité.

A notre connaissance, deux recours ont déjà été déposés. Un par des contribuables de l’agglomération contre la délibération de la Métro du 6 avril 2018 laquelle autorise le déclassement d’un terrain (rue Galilée) du domaine public de la Métro et sa vente à Territoires 38 qui le cèdera ensuite au promoteur APSYS. Le recours est fondé sur le fait que la vente se fait à un prix inférieur à celui du marché.

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Orientations générales du PADD du PLUi

Publié le 21 juin 2018

Au Conseil municipal du 18 juin, il y a eu un débat sur les orientations générales du projet d’aménagement et de développement durable (PADD) du PLUi (Plan local d’urbanisme intercommunal). Il s’agissait d’un débat sans vote puisque le PLUi est un tout et c’est l’ensemble du PLUi (PADD, orientations d’aménagement, règlement…) qui sera soumis au vote du Conseil de métropole avant le lancement de l’enquête publique.

Le contenu du débat du 18 juin sera transmis à la métropole, comme celui des autres communes, ce qui lui permettra d’y faire des derniers ajustements.

Voici de larges extraits de l’intervention de l’adjoint à l’urbanisme, Vincent Fristot à ce conseil qui rappelait qu’il s’agissait d’actualiser le PADD qui avait déjà fait l’objet d’un débat en 2016.

« Nous avons 3 documents stratégiques et liés les uns aux autres ;

  • Le PADD à l’ordre du jour aujourd’hui qui expose la stratégie d’une Métropole équilibrée, dynamique, au développement raisonné, priorisant avant tout le renouvellement urbain ;
  • Le PLH, programme local de l’habitat qui fixe notamment les objectifs de production et réhabilitation de logements, pour une métropole plus mixte, où il est plus facile de se loger pour toutes et tous ;
  • Et le PDU, plan de déplacements urbains, mis au débat dans 3 semaines au Conseil Municipal du 9 juillet qui planifie nos priorités en termes de mobilités pour la prochaine décennie, des mobilités moins polluantes, plus accessibles, efficaces et adaptées à nos modes de vie…

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Des statistiques intéressantes, précisant qui sont les élus de la République

Publié le 21 juin 2018

Chaque année depuis 28 ans, la Direction générale des collectivités locales (DGCL) publie son ouvrage « Collectivités locales en chiffres ». Celui de 2018 vient d’être édité le 12 juin. Il s’agit d’un document de plus de 120 pages qui recense les informations statistiques essentielles sur les collectivités locales.

Par exemple : la moitié des communes (18 717 sur 35 357) compte moins de 500 habitants et il existe, aujourd’hui en France, 1 263 groupements à fiscalité propre au 1er janvier 2018. En 2016, les administrations publiques locales ont dépensé 248,2 milliards d’euros, soit 19,7 % de la dépense publique. Un chiffre, dont la baisse constante (-0,4 % sur un an et -0,9 % par rapport à 2015), s’explique par le recul, pour la troisième année consécutive de l’effort d’investissement (-3,3 % en 2016 après -9,7 % en 2015 et -8,3 % en 2014).

Au chapitre 7 la DGCL donne des statistiques sur les élus des différentes collectivités (communes, EPCI, département et régions) ce qui permet de comparer certaines caractéristiques (âge, sexe, catégories socioprofessionnelles) avec celles de la population.

Les élus sont en moyenne plus âgés que la moyenne de la population de plus de 18 ans. Les élus régionaux et communaux sont les plus proches de la moyenne d’âge. Plus la responsabilité de l’élu et importante, plus il est âgé (en moyenne).

Parmi les élus il y a plus d’agriculteurs, plus d’artisans, commerçants et chefs d’entreprises, plus de cadres et de professions intellectuelles supérieures et d’employés. Par contre il y a moins d’ouvriers et plus surprenant moins de retraités ou sans activité.

Les lois sur la parité ont permis que le nombre de femmes élues progresse de manière significative dans les assemblées délibérantes, mais plus la responsabilité est importante et moins il y a de femmes.

Pour lire l’ouvrage, cliquez ici.

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L’arrêté « couvre-feu » du maire de Béziers est annulé par le Conseil d’État

Publié le 21 juin 2018

La Ligue des Droits de l’Homme avait demandé à la justice d’annuler l’arrêté de juillet 2014, du maire d’extrême droite de Béziers qui instaurait un couvre-feu pour les enfants de13 ans ou moins non accompagnés, de 23 h à 6 h du matin dans le centre-ville et dans la « zone spéciale de sécurité ». Durant toute la période d’été, du 15 juin au 15 septembre. Certains arrêtés de ce type sont motivés par des motifs sécuritaires (troubles à la quiétude, lutte contre la drogue, violences urbaines…) ou par des motifs davantage tournés vers l’éducation et la protection de l’enfance (protection des enfants contre les violences, suppléance des défaillances parentales…). Certains ont été annulés d’autres non par la justice administrative. Le maire de Béziers a essayé d’utiliser des exemples d’arrêtés non annulés pour adapter ce couvre-feu à sa commune. La Cour Administrative de Marseille le 20 mars 2017 avait validé, pour l’essentiel, l’arrêté. Mais le Conseil d’Etat vient de l’annuler le 6 juin 2018 et précise les conditions dans lesquelles des arrêtés de ce type peuvent être pris.

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