Politique politicienne

Publié le 31 août 2018

Au journal de 20 h du 25 août, France 2 a comparé Grenoble à Chicago à propos du développement de la violence. La manière de traiter ce sujet interroge et pose des questions de déontologie journalistique. Dans le corps de l’enquête le journaliste indique que ce développement de la violence est dû au trafic de stupéfiant, en citant le procureur, mais le lancement du sujet parle de la mort d’Adrien Perez en oubliant de situer la discothèque à Meylan, puis de la mort de Kevin et Sofiane, deux faits qui n’ont rien à voir directement avec le trafic de stupéfiant. Tout mélanger pour faire du sensationnel n’aide pas à la compréhension de la réalité. Le service public de l’audiovisuel mérite mieux que cette pseudo-enquête.


Il parait qu’« En Marche » voudrait conquérir la mairie de Grenoble en 2020 et que celle qui se démène le plus serait E. Chalas la nouvelle députée. En effet elle songe à assurer une place en politique, car la diminution du nombre de circonscriptions de députés aux prochaines législatives devrait l’empêcher de briguer un nouveau mandat. Le Figaro a publié le 24 août un article intitulé : « Municipales : la bataille compliquée des macronistes pour Grenoble ». La raison principale qui anime la députée c’est de battre le maire Eric Piolle : « S’il était réélu en 2020, ce serait une catastrophe pour Grenoble». Comme programme municipal c’est un peu court…Vu les dégâts de la politique macroniste envers une grande partie des habitants et l’austérité imposée aux collectivités, il n’est pas sûr que l’étiquette « macron » soit très porteuse. Dans cet article du Figaro, Florent Gougou, enseignant-chercheur à Sciences Po Grenoble explique qu’à Grenoble : «Le mouvement présidentiel ne partira pas du tout favori» !


S. Gemmani, qui en quelques années a parcouru presque tout l’échiquier politique, prépare activement sa candidature pour les élections municipales de 2020. Et de promettre l’augmentation du nombre de policiers municipaux, la vidéosurveillance…. Il faudrait lui rappeler que les dépenses de fonctionnement sont maintenant strictement limitées par la loi de programmation des finances et donc il faudra qu’il explique comment il financera tout cela en étant obligé de diminuer d’autres dépenses ; on serait très intéressé à savoir lesquelles. Maintenant on ne peut plus raser gratis…

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