Politique politicienne

Publié le 7 décembre 2018

La députée « En Marche » de la 3ème circonscription défend l’indéfendable. Le 2 décembre, elle explique qu’il y a amélioration du pouvoir d’achat et que les taxes diminuent… « La réalité est ainsi que nous œuvrons sans relâche à remettre la France en marche et à répondre aux grands défis de ce monde, que nous luttons très concrètement pour les plus vulnérables…». Visiblement il doit y avoir un bug dans son raisonnement puisqu’une grande majorité des citoyens soutient les revendications des gilets jaunes concernant le pouvoir d’achat qui se détériore.


Toujours les mêmes méthodes nauséabondes : l’ancien maire corrompu (1983-1995) a décidé d’utiliser les bonnes vieilles méthodes qui lui avaient permis de gagner en 1983 et 1989 : utiliser la rumeur en politique pour salir ses adversaires. La rumeur est très efficace car il en reste toujours quelque chose. Son conseiller en communication à l’époque, Ph. Langenieux-Villard écrivait : « La rumeur publique est le meilleur allié ou le pire adversaire d’un homme politique. C’est elle qui crée en effet “ la réputation ” de l’homme public. Difficile à maîtriser, lente à se propager, elle produit des effets tenaces et parfois même irrémédiables ». Le corrompu qui veut revenir aux affaires déclare dans un communiqué du 30 novembre que la majorité municipale organise un matraquage fiscal, alors qu’elle est la première depuis plus d’un demi-siècle à ne pas avoir augmenter les taux des impôts. Venant d’un ancien maire qui a organisé à grande échelle l’augmentation des impôts en direct ou en indirect dans les factures d’eau et d’avoir fait exploser la dette de la ville, c’est l’hommage du vice à la vertu. Rappel : les grenoblois payent actuellement chaque année 15 millions d’euros dans le budget de la ville pour rembourser cette augmentation de la dette créée entre 1983 et 1992, qui n’a jamais pu être diminuée.

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