Politique politicienne

Publié le 18 janvier 2019

La justice vient d’annuler pour la deuxième fois le budget de la région Auvergne Rhône Alpes. Après celui de 2016, c’est celui de 2017 qui a été annulé par le tribunal administratif de Lyon. Le motif d’annulation est que le président de la Région n’a pas respecté le droit fondamental d’amendement en contrevenant au règlement intérieur et à la loi. Encore une fois, M. Wauquiez a démontré que pour lui, l’assemblée délibérante doit être une simple chambre d’enregistrement. Malheureusement, la justice administrative est beaucoup trop lente pour juger ces dysfonctionnements. Il devrait y avoir possibilité de référé suspension rapide pour ce type de déni de la démocratie.


Mécontents de la décision gouvernementale (enfin une bonne…) d’arrêter le projet de construction de l’A45 (doublement de l’autoroute Lyon-Saint Etienne), les présidents de la Région, du département de la Loire et de la métropole de Saint-Etienne ont déposé un recours en annulation contre cette décision de l’Etat.


La députée « En marche » de Grenoble est chargée d’une mission sur la démocratie participative et a examiné ce qu’avait fait la ville de Grenoble à propos de la votation citoyenne, qu’elle critique (comme d’habitude…). Elle estime que le référendum d’initiative citoyenne est un outil, pas un projet politique. Manque de pot à Grenoble, il s’agissait bien d’un élément d’un projet politique puisqu’étant l’engagement n°6 du projet de la nouvelle majorité : « ouvrir un droit de votation d’initiative citoyenne ». Encore une fois elle a tout faux.


L’ancien maire corrompu (1983-1995) a présenté ses vœux le 17 janvier au restaurant « Le Siège », situé dans un bâtiment municipal occupé sans droit (le gérant refusant depuis plus de deux ans de signer la convention avec la mairie). Le gérant doit payer à la ville des dizaines de milliers d’euros… Conclusion : le corrompu continue son action politique au frais des grenoblois… Toujours les mêmes méthodes.

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