A 480 : dernières nouvelles

Publié le 8 février 2019

© Alternatives_A480

Le collectif pour des alternatives à l’A480 vient d’ouvrir un site internet (http://a480.org/) pour présenter ses solutions pour mieux respirer et dire adieu aux bouchons. Le site présente le dossier actuel qui a obtenu les autorisations administratives pour lancer les travaux, les raisons de la contestation et pourquoi le collectif est contre le projet. Et comme il ne faut pas se contenter d’être contre il présente les solutions alternatives qui sont pleines de bons sens et rejoignent les exigences du SCOT de la région grenobloise et du PDU de l’agglomération qui va bientôt être arrêté.

Le collectif appelle à signer une pétition et à les rejoindre pour arrêter ce projet d’un autre âge.

Des habitants ont déposé un recours en annulation de la déclaration d’utilité publique (DUP) prise le 23 juillet 2018 par le préfet de l’Isère. Maintenant que les travaux sont annoncés notamment près de l’échangeur « Catane », ils ont déposé un référé suspension au tribunal administratif pour suspendre la DUP et donc les travaux. Pour qu’un référé soit accepté par le juge, il y a deux conditions : que l’urgence soit avérée et que le juge estime que les requérants aient soulevé un moyen propre à créer, en l’état de l’instruction, un doute sérieux quant à la légalité de la décision.

Pour ce qui est du délai, le Conseil d’Etat précise que le juge des référés se prononce dans un délai variant de 48 heures à un mois ou plus en fonction de l’urgence.

L’urgence est effective puisqu’AREA a expliqué lors de la réunion publique du 29 janvier que les travaux sur le site de l’échangeur « Catane » commenceraient en février 2019.

En ce qui concerne les moyens d’illégalité, selon nos informations ils sont nombreux et assez solides, le premier étant l’absence d’une concertation préalable sur le nouveau projet de l’AREA, la concertation de 2011 ayant été portée par l’Etat et a traité d’un projet d’aménagement totalement différent dans ses options essentielles. Dans ce cas, la jurisprudence exige de reprendre une concertation sur le nouveau projet.

Le maire de Grenoble a rappelé lors du conseil municipal du 4 février, quelles étaient les positions de la Ville sur l’A480 : « je terminerai par avoir un mot sur la situation actuelle de l’A 480 qui n’est vivable, ni pour les riverains, ni pour les automobilistes.

Je partage l’alerte qui a été lancée par les scientifiques du territoire. La Ville a toujours, depuis le début de ce processus, et parfois seule, émis de lourdes réserves sur le projet tel qu’il est présenté par l’État, Area, le Département et la Métropole. La priorité de la Ville est de peser de tout son poids pour transformer cette autoroute du XXème siècle en un boulevard métropolitain du XXIème.

Limiter la vitesse à 70 km/h, avoir une voie de covoiturage, un effort massif pour la végétalisation et de murs anti-bruit, une présence des transports en commun renforcée.

C’est comme cela et comme cela seulement que nous améliorerons la vie des riverains grenoblois et que nous simplifierons la mobilité des métropolitains automobilistes et des métropolitains, tout court. »

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