Chauffage urbain : Biomax avance

Publié le 1 mars 2019

Une nouvelle centrale pour alimenter le réseau du chauffage urbain de la Métro est en cours de construction sur un terrain du CEA sur la Presqu’île. L’investissement est financé par la régie chaleur de la Métro, subventionné par la Région et par l’Etat. Cette centrale au bois produira aussi de l’électricité par cogénération et pourra alimenter environ 10 000 logements en électricité et presque 20 000 logements en chaleur.

Le générateur de vapeur aura une puissance de 40 MW et comme innovation elle sera capable de stocker de la chaleur  (dans des ballons de stockage de chaleur sous haute pression) qu’elle pourra restituer durant les pics de consommation.

Elle se servira des fumées chaudes pour présécher le bois et donc améliorer le rendement de la combustion (gain de 4 200 tonnes de bois) et diminuer les rejets d’énergie dans l’atmosphère (les fumées sortiront à 50° C au lieu de 150 °C).

La mise en route est prévue pour 2020 et cela améliorera le taux d’énergies renouvelables du réseau de chauffage urbain qui passera de 60 % à 70 % et donc diminuera d’environ 12 000 tonnes de CO2 émis par an.

Le bois utilisé par Biomax (environ 85000 tonnes par an) proviendra essentiellement de l’Isère (et une petite partie de Savoie), ce qui renforcera la filière locale.

Cette nouvelle centrale remplacera la vieille centrale au fioul du CEA ; il y aura alors diminution des émissions d’oxydes d’azote (moins 70%) et de particules fines (moins 30%) pour une puissance bien supérieure.

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