La composition des repas servis dans les restaurants collectifs précisée par un décret

Publié le 3 mai 2019

Le décret déterminant la composition des repas dans les restaurants collectifs vient de paraître au Journal officiel. Le gouvernement a reculé sur la mise en place progressive des nouvelles règles. Il recule l’application de ce décret au 1er janvier 2022. Il sera obligatoire, dans la restauration collective publique, de servir au moins 50 % de produits durables (dont peuvent faire partie les produits locaux) ou de labels de qualité, avec un minimum de 20 % de produits bio ou « en conversion ».

A Grenoble, la cuisine centrale applique des règles déjà plus novatrices pour les repas des crèches, des cantines scolaires et des établissements pour personnes âgées. Les produits bio et locaux dépassant les 50% et la mairie vise prochainement les 100%.

La loi « Egalim » adoptée en octobre 2018 précisait à l’article 29 que , « les gestionnaires, publics et privés, des services de restauration scolaire et universitaire ainsi que des services de restauration des établissements d’accueil des enfants de moins de six ans, des établissements de santé, des établissements sociaux et médico-sociaux et des établissements pénitentiaires sont tenus de respecter des règles, déterminées par décret, relatives à la qualité nutritionnelle des repas qu’ils proposent et de privilégier, lors du choix des produits entrant dans la composition de ces repas, les produits de saison. Les règles relatives à la qualité nutritionnelle des repas sont publiées sous la forme d’une charte affichée dans les services concernés. »

Le décret précise les catégories de produits pouvant entrer dans le décompte des objectifs quantitatifs d’approvisionnement en denrées alimentaires de qualité et durables fixés pour les restaurants collectifs, ainsi que les modalités de suivi et de mise en œuvre de ces objectifs.c

Pour lire le décret, cliquez ici.

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