Politique politicienne

Publié le 23 août 2019

Le parti « En marche » a donné le 23 juillet son investiture à Mme E. Chalas, députée, comme tête de liste pour les municipales de 2020 à Grenoble. Elle a déclaré : « je ne discuterai pas avec la droite pour remporter Grenoble » ! Evidemment puisque son électorat est celui de la droite (voir le résultat des élections européennes à Grenoble où la droite a disparu au profit de LREM), elle ne va pas discuter avec elle -même, quoique… Donc, si elle veut « remporter Grenoble » elle devra essayer de discuter avec une partie de la gauche. Nous lui souhaitons bien du plaisir vu les votes qu’elle fait à l’Assemblée Nationale qui sont systématiquement contraire aux votes de la gauche.


M. Chamussy a décidé une fois pour toute, malgré l’évidence, que les finances de la ville de Grenoble ne se sont pas améliorées durant ce mandat municipal et il fait toutes les contorsions possibles pour essayer de le démontrer. Evidemment les finances ne peuvent pas être florissantes puisque depuis 2014 la Ville a perdu 78 millions d’euros de dotations de l’Etat. Il devrait au moins reconnaitre qu’avoir absorbé une telle perte sans augmenter le taux des impôts est déjà une belle réussite. Mais non, il continue d’asséner des contrevérités. Dans le Dauphiné Libéré du 4 août il déclare par exemple que la ville investit moins maintenant que durant les années 2010 à 2013. Elle investit maintenant 45,4 M€ en moyenne par rapport au 54,5 M€ de l’époque. Mais il oublie que la ville a transféré 11 M€ de dépenses d’investissement à la Métro en 2015 (notamment pour les dépenses de voirie). Donc la ville investit 2 M€ de plus qu’avant avec des recettes en fonctionnement beaucoup plus faibles qu’avant 2014 et cela grâce au rétablissement de l’épargne de la ville.


L’ancien maire corrompu (A. Carignon) qui veut revenir aux affaires, réécrit l’histoire de ses mandats (de 1983 à 1995) en déclarant (DL du 6 août 2019) qu’il avait effectué « une maîtrise absolue des dépenses de fonctionnement, et une absence d’augmentation des taux communaux d’impôts pendant 12 ans ». Double très gros mensonge. Il a jeté l’argent par les fenêtres en fonctionnement à tel point que ses budgets se sont retrouvés en déséquilibre puisque les dépenses de fonctionnement ont explosé jusqu’à dépasser les recettes de fonctionnement ce qui est illégal et a été sanctionné par la justice. Pour les impôts il est celui qui les a le plus augmenté depuis les Jeux Olympiques : 21 % en 1990 (par la fiscalisation de l’intercommunalité), les impôts des grenoblois sont passés en un an de 531 millions de francs à 646 millions de francs. Et en plus il a piqué plus de100 millions de francs dans les factures d’eau pour rééquilibrer ses budgets de fonctionnement (les fameux impôts cachés dans les factures d’eau). Comme il n’y avait plus d’épargne, tous les investissements ont été payés par la dette qui est passée de 90 M€ en 1983 à 240 M€ en 1990. S’il avait géré correctement les finances, on aurait une dette diminuée de 100 M€ maintenant ! Les Grenoblois continuent de payer la corruption tous les ans, soit plus de 10 M€ chaque année depuis 1995 !!!

Pour toutes précisions lire nos articles précédents ici ou .

Mots-clefs :

Le commentaires sont fermés.