Les dernières nouvelles de l’Agence nationale de renouvellement urbain (Anru), démontrent que la ville de Grenoble et la Métropole ont résisté efficacement à la forte demande de démolition de logements sociaux dans le nouveau projet de réhabilitation des quartiers. Les démolitions ne représenteront au maximum que 11% du programme de rénovation des logements sociaux au lieu de 50 % au niveau national.
L’Anru a fait le point sur les projets. Son comité d’engagement national a validé en juillet les nouveaux projets de 20 quartiers, mobilisant près de 820 millions d’euros de concours financiers de l’organisme. Sur un objectif de 450 projets à valider en 2019, 290 l’ont déjà été et 7,3 milliards d’euros alloués. Lorsque tous les projets auront été validés, la totalité représenterait environ 10 milliards d’euros de subventions.
Les projets déjà arrêtés représentent un total d’environ 25,6 milliards d’euros d’investissements pour 7,3 milliards d’aide de l’Anru. Ces projets prévoient 59 000 démolitions de logements sociaux, 46 000 reconstructions de logements sociaux, 81 000 réhabilitations de logements sociaux et plus de 560 équipements, dont 165 écoles.
Donc conformément à sa nouvelle règlementation, l’Anru impose donc de très nombreuses démolition (environ 50 % des reconstructions et réhabilitation de logement sociaux).
Ces chiffres sont très différents de ceux du projet métropolitain grenoblois qui prévoit pour le parc social un taux de démolition très faible par rapport à la moyenne nationale ; seulement 11% de démolitions au lieu des 50% en moyenne nationale.
Il prévoit, au maximum, la démolition de 455 logements sociaux pour une réhabilitation lourde de 2 401 logements sociaux et l’amélioration des parties communes et des pieds d’immeubles pour 1267 logements sociaux et la reconstruction de 521 logements sociaux neufs.
En plus, le programme de la Métropole permet en accord avec l’Anah de subventionner la réhabilitation de 1733 logements privés.
Le communiqué de l’Anru du 1er août 2019 est à télécharger ici.
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