Samedi 23 novembre à partir de 14 h et en soirée, au Centre Œcuménique Saint-Marc 6 avenue Malherbe à Grenoble. « 10 heures pour la Palestine » avec en particulier Leïla Shahid et Dominique Vidal, voir le programme ici.
Du 26 novembre au 8 décembre, 33ème Festival International du Film Nature & Environnement de France Nature Environnement Isère. Pour tous détails voir ici.
Après des militants et sympathisants du PS, le Parti Communiste de Grenoble a décidé de rejoindre la démarche de « Grenoble en commun » animée par Eric Piolle. C’est une initiative à souligner car c’est la première fois que le PC rejoint les écologistes lors d’une élection municipale à Grenoble. C’est aussi la signature que l’ensemble des sensibilités politiques, citoyennes, de gauche et écologistes se retrouve unis. Cet arc politique inédit va regrouper toutes celles et ceux qui rejettent les propositions de l’extrême droite, de la droite, notamment celle qui accueille les tenants de la corruption et les ultralibéraux qui partagent les idées de Macron et qui se présentent à l’élection municipale sur des listes menée d’une part par une députée « En Marche » et d’autre part par un faux socialiste, membre associé au gouvernement, soutenu par le PS qui à Grenoble n’arrive pas à faire sa mutation politique et reste sur les vieux schémas qui ont mené à ses échecs.
Les
annonces étaient attendues, sans doute comme jamais. Alors que le Président de
la République avait annoncé après la mobilisation du 14 novembre, avoir
sous-estimé la gravité de la situation, le Premier Ministre et la ministre de
la Santé se sont présenté.e.s mercredi un peu après 10h pour annoncer des
mesures d’urgence pour l’hôpital. Tout démarre plutôt bien, le Premier ministre
reconnaît que les hospitalier.e.s peuvent légitimement exprimer « leur
colère, leur épuisement, leur désarroi ». La ministre poursuit en estimant
que les soignant.e.s ne sont rémunérés à hauteur de leur engagement. Le suspens
monte… Et patatras.
La
suite aurait du être à la hauteur de l’entrée en matière, elle en a été l’exact
opposé. Concernant la revalorisation salariale, la ministre s’est contentée
d’énumérer une liste de primes potentielles pour les soignant.e.s. Entre
autres, on retiendra les bien trop généreuses propositions d’une prime de 800
euros annuels pour les personnels gagnant moins de 1900 euros à Paris et dans
la Petite Couronne et d’une prime de 300 euros pour celles et ceux sur le reste
du territoire. Si tant est que les soignant.e.s en voient la couleur (les
primes sont conditionnées à de multiples critères et seront fonction des
établissements, des services, pourront être versées puis finalement retirées,
etc.), les lendemains ne chanteront pas pour autant. 66 euros par mois en plus
à Paris, 25 euros en plus par mois hors Paris, c’est peu, bien trop peu, pour
ne pas dire insignifiant et méprisant. Et c’est ce que n’ont pas hésité à
dénoncer les collectifs Interhôpitaux et Interurgences dès mercredi soir.
Le 15 novembre, la Maison du projet a été inaugurée au sein de la Maison des habitants, « le Patio » ; c’est un lieu d’exposition et de présentation du programme de renouvellement de la Villeneuve. Il y aura des outils pédagogiques (maquette, totems, écrans, boites à idées…) permettant de présenter le programme de renouvellement urbain de la Villeneuve. Elle informera les habitants du quartier sur l’actualité des travaux, les offres d’emploi, etc. Il s’y tiendra une permanence tous les jeudis de 16h30 à 18h30.
Il s’agit d’un grand programme de
rénovation de l’habitat et des espaces publics. Ce projet devrait
permettre la réhabilitation de plus de 2400 logements sociaux et la «
résidentialisation » de près de 1270 logements sociaux. Il prévoit également la
réhabilitation de 360 logements privés. Le programme de renouvellement urbain
de la Villeneuve prévoit un investissement de 191 millions d’euros pour la
rénovation thermique des logements mais aussi une meilleure gestion de l’eau et
l’aménagement d’îlots de fraicheurs.
Le chauffage urbain de la
Métropole grenobloise est en tête des grands réseaux concernant l’utilisation
des énergies renouvelables et de récupération (EnR&R), il vient d’atteindre
un taux record de 72 % pour l’utilisation d’EnR&R durant la saison 2018-2019, la Compagnie de Chauffage
annonce :
« Le réseau de chauffage urbain de la Métropole
est passé en près de 60 ans de 0 % à plus de 72 % d’énergies renouvelables et
de récupération (EnR&R), tout en multipliant par 30 la chaleur distribuée à
ses clients. Plus ambitieux que les objectifs nationaux, le réseau de chaleur
est plus performant que la moyenne nationale avec 72 % d’énergies renouvelables
et de récupération contre 56 % au plan national et ambitionne les 100 % en
2033. Des résultats déterminants pour conserver un temps d’avance et contribuer
à faire de la Métropole grenobloise un territoire européen exemplaire en termes
de transition énergétique. Ce verdissement a permis de réduire ses émissions de
CO2 de près de 60 % depuis 1990 alors que l’objectif européen fixe une
réduction de 20 % à l’horizon 2020.
L’ancien maire corrompu
(1983-1995) est arrivé à ses fins. Depuis des années il faisait pression sur
Mme Béranger pour quelle démissionne du Conseil municipal et lui laisse sa
place. Après avoir résisté, elle a rejoint l’équipe d’A.Carignon et elle aura
une bonne place dans sa campagne. Donc le 16 décembre pour le vote du budget
2020, le corrompu reviendra sur les bancs du Conseil municipal, dans
l’opposition de droite. Il n’est pas sûr que cela fasse très plaisir à ses
collègues de liste notamment MM. Chamussy et Cazenave. L’aspect positif c’est
que A. Carignon va apprendre ce que c’est que l’opposition car il n’a pas
encore vécu cette situation. Le dernier conseil municipal présidé par le
corrompu est celui du 19 septembre 1994 où notamment il autorise la
construction d’immeuble beaucoup plus près du réacteur de l’ILL (500 m au lieu
d’un kilomètre). C’était sa fibre anti-écologiste qui s’exprimait après qu’il
ait expliqué que le nuage de Tchernobyl se soit miraculeusement arrêté à la
frontière ! En plus pour qu’il puisse être au Conseil, il lui a fallu faire
démissionner deux femmes, vive la parité !
La députée « En Marche » candidate aux municipales à Grenoble ferait bien de réviser ses lois avant de vouloir faire la morale au maire de Grenoble en ce qui concerne l’évacuation du camp des migrants situé près de la gare de Grenoble. Décidément on a affaire à une incompétente qui est censée faire les lois ! Elle déclare que la loi impose au maire d’agir pour expulser les migrants et pas au préfet. Récemment le Conseil d’Etat a fait un rappel aux autorités de l’Etat d’assurer à toute personne sans-abri et en situation de détresse médicale, psychique ou sociale un hébergement d’urgence et de rappeler les textes de loi du Code de l’action sociale et des familles (voir articles L 353-2 et suivants). Donc si des camps se forment c’est bien de par la volonté de l’Etat. Au préfet d’assumer ses responsabilités et ne pas laisser pourrir la situation en attendant que le maire agisse à sa place.
Pour le député « En Marche », O. Véran, à propos de la crise de l’hôpital public, ce ne serait « qu’une grogne légitime du monde hospitalier ». Visiblement il n’a rien compris à ce qui se passe ; le Premier Ministre, plus lucide, a dit que les hospitaliers pouvaient légitimement déclarer « leur colère, leur épuisement, leur désarroi ». On est loin d’une simple grogne. De plus le député aurait pu venir à l’inauguration de l’institut de formation des professionnels de santé sur le campus universitaire le 12 novembre. L’IFPS est le premier du genre en France et reçoit 3600 étudiants. Il vise à faire travailler ensemble, dès la formation initiale, futurs médecins, infirmiers et personnels paramédicaux avec la volonté d’améliorer l’offre de soin.
Dans l’étude intitulée « France
portrait social » de 2019, publiée le 19 novembre 2019, l’INSEE
confirme que la politique « Macron » est très favorable aux plus
riches. Pour qu’un système de redistribution soit juste et donc d’intérêt
général, il faudrait qu’il apporte plus au moins aisés, ce qui n’est pas le cas
du système actuel qui continue à privilégier les plus riches. C’est notamment
la conséquence de la suppression de l’ISF et la diminution des prélèvements sur
les revenus du capital. Les 10% les plus riches reçoivent environ 790 € de
plus par an par contre les autres ce n’est que 130 €/an et les retraités sont
particulièrement visés par la hausse de la CSG.
« Les personnes les
plus aisées sont celles qui bénéficient le plus des mesures socio-fiscales
mises en œuvre en 2018, principalement du fait des réformes qui concernent les
détenteurs de capital
Par rapport à une
situation où elles n’auraient pas été mises en œuvre, les nouvelles mesures
sociales et fiscales intervenues en 2018 augmentent le niveau de vie de
l’ensemble de la population de 1,1 % une fois pleinement montées en
charge.
La Banque Postale et l’Association
des maires de France publie régulièrement l’indice du prix des dépenses
communales qui reflète le prix du « panier » des biens et services constituant
la dépense communale. Il n’y a aucune raison, vu le type de dépenses des
communes, que cet indice soit égal à celui de l’inflation (hors tabac) mesuré
par l’INSEE. Or depuis des années l’indice des dépenses communales (hors frais
financiers) est systématiquement plus élevé que l’inflation. Et comme le
gouvernement ne réajuste pas en fonction de l’inflation les dotations aux
communes, il y a une perte d’argent importante chaque année dont on ne parle
pas mais qui oblige les communes à des économies qui mettent en difficulté la
gestion des services publics.
À
la fin du 1er semestre 2019, sur un an, l’indice du prix hors
charges financières des dépenses de l’ensemble des communes enregistre une
augmentation supérieure de 0,28 point à l’inflation hors tabac en moyenne pout
toutes les communes. Sur la période
2010-2018 pour les villes de plus de 30 000 habitants l’indice du prix
communal a été en moyenne 0,5 points au-dessus de l’inflation chaque année. Et
du coté recettes, les bases fiscales ne sont revalorisées que de l’inflation
INSEE. Il y a une perte de plus d’un million d’euros par an pour une ville
comme Grenoble par ce mécanisme très discret de ne pas compenser l’inflation
réelle.
La reconnaissance faciale est
de plus en plus présente dans le débat public au niveau national, européen et
mondial et soulève en effet des questions nouvelles touchant à un choix de
société. C’est pourquoi la CNIL souhaite aujourd’hui contribuer au débat, en
présentant les éléments techniques, juridiques et éthiques qui doivent selon
elle être pris en compte dans l’approche de cette question complexe.
Voici ce qu’elle écrit dans
l’introduction de son document intitulé : « Reconnaissance
faciale, pour un débat à la hauteur des enjeux » :
« Il y a plus d’un an, la CNIL appelait à la
tenue d’un débat démocratique sur les nouveaux usages des caméras vidéo, et en
particulier sur les dispositifs de reconnaissance faciale. Le recours croissant
à ces systèmes, ainsi que la prise de conscience par les pouvoirs publics des
opportunités et des risques qu’ils soulèvent, placent aujourd’hui cette
technologie au centre du débat public.
Ce débat est essentiel, car, derrière les aspects
techniques, il s’agit de procéder à des choix politiques et de dessiner certains
contours du monde de demain : face à la puissance de cette technologie, comment
concilier la protection des libertés et droits fondamentaux avec des impératifs
de sécurité ou des enjeux économiques ? Comment préserver l’anonymat dans
l’espace public ? Quelles sont les formes de surveillance acceptables en
démocratie ?
La ville
de Grenoble s’est construite par à-coups. Il y a seulement 8% des logements qui
ont été construits avant 1919. Et de 1919 à 1945 il y a eu environ 280
logements construits en moyenne par an. Par contre de 1946 à 1970 ce sont en
moyenne annuelle 1325 logements construits de 1971 à 1990 le rythme était aussi
soutenu, 970 par an, puis ça a légèrement baissé entre 1991 et 2005 avec 700
logements par an et depuis 2006 jusqu’en 2016 la moyenne a été de 848 logements
et depuis 2015 le rythme s’est nettement ralenti.
Les
données de l’INSEE couvrent toutes les communes et précisent quartier par
quartier IRIS les période de construction des logements en résidence principale
A
Grenoble, certains quartiers sont très récents : Jean Macé, Europole, Diderot,
Paul Cocat et Vigny Musset ont plus de la moitié de leurs logements construits
après 1991. Ceux qui ont été le moins construit (moins de 5%) durant cette
période sont : Esplanade, Créqui-Victor Hugo, Trois Cours, Hoche, Climique
mutualiste, Vallier, Jaurès-Vallier, Malherbe, La Bruyère, Arlequin, Helbronner-Géants,
Constantine, Baladins, Village Olympique Sud.
Les
plus anciens, dont la majorité des logements a été construite avant 1946 font
partie de l’hypercentre : St Laurent-Lavalette, Jean Jaurès, Créqui-Victor
Hugo, Grenette, Saint André, Notre Dame.
Encore
une politique qui atteint les plus fragiles. Les jeunes peu qualifiés sont les
plus touchés par la réduction du nombre de contrats aidés comme indiqué dans
l’étude de novembre 2019 de la Direction
de l’Animation de la Recherche des Etudes et des Statistique (Dares) du ministère du travail.
La fin
des emplois d’avenir qui étaient ciblés exclusivement sur des jeunes peu
diplômés, a eu pour conséquence que les recrutements en 2018 sur des contrats
aidés ne concernaient que 16 % de personnes de moins de 26 ans contre 25% en
2017 et 30 % en 2016. La part des
recrutements dans les quartiers prioritaires de la ville diminue légèrement en 2018.
À court terme, la Dares juge que cette réduction des
emplois aidés a un effet négatif sur l’emploi, car une part plus ou
moins importante des embauches n’aurait pas eu lieu sans l’aide de l’État.
Elle aurait notamment entraîné une hausse du nombre de demandeurs d’emploi de
69 000 en 2018.
Le Réseau Action Climat, Oxfam et le Secours Catholique Caritas France répondent positivement à cette question. Ils proposent de changer les modalités de redistribution des revenus d’une taxe carbone afin que les personnes en difficultés se voient rembourser plus que ce qu’ils auront payé en consommant des produits fortement carbonés. Pour que tout le monde puisse comprendre comment cela peut marcher, ils ont mis au point un « calculateur taxe carbone juste » qui permet de calculer le montant actuel de la taxe carbone pour un foyer et le montant que ces foyers pourraient recevoir s’il y avait un dispositif de redistribution des recettes. Ce dispositif s’appelle le “revenu climat”.
Le calculateur permet de changer les paramètres de la redistribution du revenu de la taxe, par exemple on peut faire varier la part des recettes qui est redistribuée aux ménages, le nombre de ménages qui peut bénéficier d’une redistribution (notamment ne pas reverser à partir d’un certain revenu) et faire varier le type de redistribution soit plus pour les plus pauvres ou un remboursement égal pour tous ceux qui ne dépasseront pas le seuil de revenu choisi. Le calculateur ne prend en compte que le chauffage et le transport en voiture.
Le
dernier rapport sur l’état de l’environnement en France publié tous les quatre ans
par le ministère de la Transition écologique révèle quelques améliorations mais
surtout une situation alarmante dans de nombreux domaines. L’édition 2019
intègre aussi le concept des « limites planétaires« , neuf
variables (changement climatique, érosion de la biodiversité, perturbation du
cycle de l’azote et de celui du phosphore, changement d’utilisation des sols,
acidification des océans, utilisation mondiale de l’eau, appauvrissement de
l’ozone stratosphérique, augmentation des aérosols dans l’atmosphère, entités
nouvelles dans la biosphère) qui régulent la stabilité de la planète et qu’il
ne faut pas dépasser pour assurer un développement sûr et juste pour
l’humanité. Pour la France, le constat est sans appel : la majorité des neuf
seuils est dans le rouge !!
L’ordonnance n° 2019-1069
du 21
octobre 2019 est prise en application de la loi Egalim du 30
octobre 2018 pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole
et alimentaire et une alimentation saine, durable et accessible à tous.
L’ordonnance généralise aux opérateurs notamment privés de l’agroalimentaire et
de la restauration collective le respect d’un certain nombre d’engagements :
estimation des quantités de denrées gaspillées, interdiction de rendre les
invendus impropres à la consommation, convention avec les associations
habilitées d’aide alimentaire pour les gros opérateurs. Les gros opérateurs de
la restauration collective, sont ceux qui préparent plus de 3.000 repas par
jour, et les entreprises de l’industrie agroalimentaire réalisant un chiffre d’affaires
annuel supérieur à 50 millions d’euros.
Elle leur fait notamment obligation, dans le
délai d’un an à compter de la publication de l’ordonnance, de proposer une
convention aux associations habilitées d’aide alimentaire pour le don de
denrées consommables et non vendues.