Archives pour le mot-clef ‘A51’

Pétition : Non au retour du projet d’autoroute « A51 » !

Publié le 30 mai 2013

La liste des Grands Projets Inutiles Imposés s’agrandira-t-elle avec le retour du projet de l’autoroute A51 pour relier Grenoble à Sisteron ? Actuellement une commission « Mobilité 21 » est chargée par le gouvernement de réviser, à la baisse, le Schéma National des Infrastructures de Transports (SNIT), pour les années à venir. Seuls les projets figurant au sein de ce SNIT pourront être réalisés. Des élus dont M. André Vallini, président du Conseil Général de l’Isère, et Mme Karine Berger, députée des Hautes Alpes, mettent tout en œuvre, avec le soutien de groupes économiques et politiques, pour que le projet d’autoroute A51, rejeté lors du Grenelle de l’environnement, y soit introduit.

Il faut s’y opposer en signant la pétition sur internet.

Rappel de la situation :

Lire le reste de cet article »

Autoroute A 51, dernières nouvelles du Gouvernement

Publié le 8 février 2013

Un député (PS) a posé le 29 janvier 2013, une question orale au ministre des transports à propos du prolongement de l’A51. Il est intéressant de lire l’intégralité de la réponse du ministre où il apparait de réelles difficultés à réaliser ce prolongement (tant mieux), mais le Gouvernement se dit prêt à étudier toutes les solutions possibles. Il faut donc rester mobilisé et vigilant contre cette très mauvaise idée.

Lire le reste de cet article »

Dossier : pollution atmosphérique, haro sur les particules fines !

Publié le 1 février 2013

L’air respiré à Grenoble est nocif pour la santé à cause de nombreux polluants, notamment les particules fines provenant des transports (diesels) et aussi du chauffage au bois par des poêles de mauvaise qualité.

C’est le moment de poursuivre la réduction de la circulation automobile et d’abandonner définitivement les projets d’élargissement de l’A480 et de prolongement de l’autoroute A 51.

La règlementation sur la qualité de l’air est fixée par le décret du 21 octobre 2010 qui transpose la règlementation européenne (l’unité est le microgramme soit le millionième de gramme).

Réglementation pour les particules inférieures à 10 microns (PM10) :

  1. Objectif de qualité : 30 microsg/m3 en moyenne annuelle civile ;
  2. Seuil d’information et de recommandation : 50 microsg/m3 en moyenne journalière selon des modalités de déclenchement définies par arrêté du ministre chargé de l’environnement ;
  3. Seuil d’alerte : 80 microsg/m3 en moyenne journalière selon des modalités de déclenchement définies par arrêté du ministre chargé de l’environnement ;
  4. Valeurs limites pour la protection de la santé :
    1. 50 microsg/m3 en moyenne journalière à ne pas dépasser plus de trente-cinq fois par année civile ;
    2. 40 microsg/m3 en moyenne annuelle civile.

Particules fines inférieures à 10 microns à Grenoble depuis le 1er novembre 2012

Lire le reste de cet article »

Les 40 ans de la FRAPNA

Publié le 14 décembre 2012

C’est le 14 mars 1972 que nait la FRAPNA. Pour fêter cet anniversaire, le Courrier du Hérisson, trimestriel de la FRAPNA Isère, édite un numéro spécial rappelant les 40 ans d’actions pour protéger l’environnement. La FRAPNA a mené des actions dans tous les secteurs importants de notre environnement : agriculture, aménagement du territoire, biodiversité, carrières, déchets, eau, éducation, énergie, industrie, montagne.

Lire le reste de cet article »

SCOT 2 – Vallini 0

Publié le 16 novembre 2012

La commission d’enquête sur le Schéma de Cohérence Territorial (SCOT) de la région grenobloise a rendu son rapport et ses conclusions le 26 octobre 2012. Le document fait 393 pages et peut être téléchargé à partir du site du SCOT.

Sans surprise les commissaires donnent un avis favorable accompagné de 13 réserves et 29 recommandations.

L’établissement public du SCOT doit maintenant prendre en compte l’enquête publique, lever ou non les réserves et arrêter définitivement le SCOT. Si les réserves ne sont pas levées, l’avis deviendra alors négatif, ce qui peut fragiliser le futur SCOT.

Mais les réserves ne sont pas fondamentales, il s’agit de corrections légères qui ne devraient pas poser de problème.

A propos des infrastructures routières et autoroutières qui ont fait l’objet d’un intense lobbying de la Chambre de Commerce, le rapport note page 351 :

« La Commission d’enquête rappelle que le SCOT n’est pas un document de programmation, mais considère que le manque de perspectives en matière de programmation de nouvelles infrastructures routières et autoroutières constitue une faiblesse indéniable du dossier du SCOT. »

On pouvait alors s’attendre a une réserve importante sur cet aspect, les commissaires se sont contentés d’une réserve n° 10 qui indique :

Lire le reste de cet article »

Un peu d’humour : pour une liaison rapide A51 (comme le pastis) entre Grenoble et Marseille (et le port de Cassis)

Publié le 26 octobre 2012

Plusieurs raisons motivent cette nécessaire liaison pour faciliter les déplacements de personnalités entre Grenoble et Marseille.

Dans le sens de la liaison nord-sud :

L’ancien adjoint aux finances de M. Destot, ancien conseiller général de Grenoble, qui a été éliminé en 2008 de la nouvelle majorité municipale, est parti de Grenoble pour le sud de la France. En 1995, il était chargé de négocier avec la Lyonnaise des Eaux tant pour perpétuer le contrat irrégulier de l’eau de Grenoble passé par corruption en 1989 par M. Carignon, que de perpétuer la privatisation irrégulière de 1986 des services publics du gaz et de l’électricité de Grenoble par MM. Carignon et Gascon, en tant que président de la SEM GEG. Il a été nommé par M. Guérini, président du conseil général des Bouches-du-Rhône, membre du Conseil portuaire du port de Cassis par arrêté du 15 septembre 2008, puis membre de la commission consultative du Port de Cassis par arrêté du 2 février 2009.

Il a été embauché depuis janvier 2011 comme directeur de cabinet du président de la communauté urbaine Marseille Provence Métropole en remplacement du directeur mis en examen dans les affaires marseillaises.

Dans l’autre sens de la liaison sud-nord :

Le directeur général adjoint des services du conseil général des Bouches du Rhône (CG13) de 1998 à 2001, M. Vignon, est depuis juin 2004 le directeur général des services du département de l’Isère présidé par M. Vallini. M. Vignon a été entendu en 2010 dans les affaires Guérini et a fait état de menaces qui lui avaient été faites sur certains dossiers du CG13.

Il serait donc nécessaire de réaliser non seulement cette liaison autoroutière mais de prévoir un échangeur à mi-parcours.

La réalisation de cette liaison ferait l’objet d’un contrat de partenariat public-privé dont les élus des conseils généraux de l’Isère et des Bouches-du-Rhône, de Grenoble et Marseille ont une bonne habitude.

Au secours, l’A 51 revient !

Publié le 20 octobre 2012

Le projet avait été enterré par le gouvernement Sarkozy, le ministre J.L. Borloo expliquant que ce projet n’était pas réalisable à cause des impasses financières, environnementales et juridiques. F. Hollande, durant la campagne présidentielle, avait évoqué la prolongation de l’A51 au-delà du col du Fau, terminus actuel. Cela n’avait pas ému les populations habituées aux promesses électorales qui n’engagent que ceux qui les écoutent.

Mais le Président du Conseil Général de l’Isère, qui a du mal à exister, n’ayant pas été nommé ministre, ne manque aucune occasion pour se rapprocher du lobby routier et autoroutier. Il décide de financer l’élargissement l’A480 et le 21 juin 2012 lors d’une séance du CGI (Conseil général de l’Isère) indique qu’il reparlerait de l’A51 au ministre des transports. Ce qui n’avait pas créé de réactions particulières.

En revanche le 28 septembre A. Vallini se fend d’une lettre aux entrepreneurs de l’Isère dans laquelle il fait la liste de tous les projets du CGI dans le BTP (Bâtiments et Travaux Publics), le Center Parcs dans les Chambaran, l’élargissement de l’A480 et glisse la petite phrase suivante :

« Dans le prolongement d’A480, je viens de prendre l’initiative, soutenue par mes collègues présidents des Conseils généraux des Hautes-Alpes, de la Drôme et des Alpes de Haute Provence, de relancer l’achèvement de l’A51 Grenoble-Sisteron – Aix en Provence. »

Et subitement c’est le buzz…

Lire le reste de cet article »

A51 : Tartarin en Isère

Publié le 20 octobre 2012

Il n’est pas toujours facile de jouer au grand chef, de laisser croire que l’on peut, d’un simple claquement de doigt, remplacer l’Etat si celui-ci se défile. A trop fanfaronner, la réalité finit par vous rattraper et l’on s’expose alors à de sérieux revers. Quelques exemples pour illustrer le propos. L’état ne veut pas prendre la maîtrise d’ouvrage (autrement dit ne veut plus être commanditaire) de la Rocade Nord et de son inoubliable tunnel sous la Bastille ? Qu’à cela ne tienne, le grand chef isérois A. Vallini décide que le Conseil général fera parfaitement l’affaire. Avec le résultat que l’on connaît aujourd’hui et la gabegie d’argent public qui aurait été bien utile ailleurs. On évoque l’élargissement de l’A 480 et la timide participation financière de l’Etat pour sa réalisation ? Là encore A. Vallini magnanime vient au nom du Conseil général au secours de l’Etat. Sa dernière lubie remonte à ces derniers jours, où il vient d’exhumer des placards poussiéreux cette ineptie que constitue l’autoroute A 51. On a bien compris que chaque fois, il caresse dans le sens du poil le lobby du BTP (on parle là des grands groupes) qui est aux anges.

Lire le reste de cet article »

Destot, UMP, cirage de pompes et A51 : politique politicienne grenobloise

Publié le 22 juin 2012

M. Destot préfère le brouillard à la clarté… « Je m’adresse à tous ceux qui me disent usé et fatigué, je les invite à venir avec moi réaliser une belle course dans le Mont Blanc, un endroit où il y a du brouillard… » (Le Dauphiné Libéré 18 juin 2012). C’est bizarre ce choix du brouillard, le Mont Blanc est si beau sans brouillard. Mais comme il s’agissait de politique, il faut comprendre que le maire préfère le brouillard à la clarté dans la gestion municipale, ce qui se vérifie avec les nombreuses promesses non tenues et l’absence de démocratie dans la préparation des décisions.

La droite UMP grenobloise est contente car elle s’attendait à pire !

Lire le reste de cet article »

La voix de droite

Publié le 22 juillet 2011

On croyait le dossier du prolongement de l’autoroute A51 définitivement remisé au placard des mauvais souvenirs. C’est compter sans le « Comité stratégique » (il vit encore) emmené par P. Bernard-Reymond, sénateur des Hautes Alpes. Ce petit monde, réuni comme il se doit à la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI) de Grenoble a décidé, en dernier recours, de faire appel au Président de la République. Présents dans la salle des élus UMP bien sûr, et… Ph. Falcon de Longevialle, seul élu de la majorité municipale. Seul, mais pas muet. Il a exprimé publiquement son soutien à la démarche entreprise par le comité stratégique. On imagine la joie des présents. Il va de soi que ce dossier qui revient sur le devant de la scène par ce lobby n’a jamais fait l’objet de débat récent dans les collectivités territoriales et à fortiori à Grenoble. Coutumier du fait, usant de son mandat d’adjoint au maire, le « démocrate » Ph. Falcon de Longevialle joue en solo et travaille pour son propre compte. Dernièrement dans la presse il a parlé de « chaînon manquant » à propos du prolongement de l’A51. Lui contribue largement à la droitisation de la majorité municipale pour en faire politiquement un maillon faible.

A51, la majorité municipale éclate

Publié le 22 juillet 2011

A Grenoble, l’adjoint à l’urbanisme soutient, au nom de la Ville, les tenants de la poursuite de l’autoroute A 51 au-delà du col du Fau. Le maire, gêné par cette position, produit un communiqué qui essaye de camoufler les profondes divergences qui minent sa majorité sur cette question. D’après le maire la position de la ville reste inchangée et  « elle demeure favorable à la proposition issue du compromis dit Gayssot-Voynet d’une liaison routière à caractère autoroutier via Lus la-Croix-Haute. »

Il suffit de se reporter aux documents de l’époque pour se rappeler que l’abandon par Gayssot de l’autoroute, sous la pression de D. Voynet, abandonnait tout caractère autoroutier à la liaison routière.

Il est donc pour le moins curieux que la majorité essaye de jouer sur les mots pour essayer de sauvegarder une pseudo-unité de façade.

Pour les Grenoblois il est très important que l’A51 ne soit pas poursuivie, sinon l’appel de circulation qui en suivrait sur l’A480 rendrait la cuvette irrespirable.

C’est le moment de réaffirmer qu’il ne faut pas élargir l’A480. La majorité ferait bien de se mobiliser sur cette question où elle est particulièrement silencieuse. Serait-elle aussi divisée sur ce sujet ?

Abandon de l’A51 !

Publié le 23 juillet 2010

Le Gouvernement a arrêté l’avant projet du schéma national des infrastructures de transports (SNIT). La prolongation de l’autoroute A 51 du col du Fau à Sisteron n’y figure pas. Il s’agit donc de l’abandon de ce projet pharaonique, au moins à moyen terme. Reste maintenant à se pencher sérieusement sur les alternatives fondées sur l’amélioration des routes nationales menant à Gap ou à Sisteron, les opposants à l’autoroute ont fait à ce sujet des propositions très précises qu’il s’agit de mettre en œuvre rapidement.