Archives pour le mot-clef ‘Carignon’

Les retombées de Tchernobyl, ça se corse !

Publié le 12 juillet 2013

NucleaireSTOPLe ministre de l’environnement en 1986 avait affirmé que le nuage de Tchernobyl s’était arrêté aux frontières. Ce ministre s’appelait A. Carignon ! Depuis des études épidémiologiques essayaient de trouver les conséquences sur la santé des retombées radioactives. Une très vaste étude européenne avait déjà pointé l’existence d’une corrélation entre le degré d’exposition des pays européens au nuage radioactif et l’augmentation des pathologies thyroïdiennes.

Mais en France et notamment en Corse le discours officiel consistait à nier toute conséquence du passage du nuage. Comme le dit le rapport de la commission lors de la réunion de l’assemblée de Corse du 4 juillet :

« Alors que notre île a été l’une des régions françaises les plus exposées aux retombées du nuage ukrainien, le manque de réactivité des autorités compétentes d’abord, qui a été dans les suites immédiates un mensonge d’état, l’absence de données précises indiquant la réalité de cette contamination, les carences enfin –pour ne pas dire plus- des enquêtes effectuées par les organismes officiels avaient créé une situation délétère de confusion et polémiques… »

L’assemblée de Corse a décidé en 2011 de lancer une étude approfondie sur l’impact de Tchernobyl en Corse, elle a été confiée à une équipe italienne de haut niveau qui a dépouillé 14 000 dossiers médicaux.

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Politique politicienne : De Longevialle, Carignon, Destot, sociauxDem

Publié le 12 juillet 2013

On vous l’avait bien dit, l’adjoint à l’immobilier est le prototype de l’homme de droite qui essaye de se camoufler au centre. Pour lancer sa campagne électorale, il déclare qu’il va falloir : « faire mieux avec moins de moyens » et donc « rationaliser, notamment les équipements et les services publics ». La rationalisation à la « de Longevialle » signifie priorité au privé comme il a su si bien le faire durant ce mandat en politique immobilière.

Alain Carignon se présente comme le défenseur de la santé des Grenoblois agressés par la pollution atmosphérique. Il ne manque pas d’air (pollué). Lui qui a observé avec beaucoup de pertinence que le nuage de Tchernobyl s’était arrêté à la frontière se permet de déclarer que Grenoble est la seule agglomération en France à connaître une augmentation de cancers de la thyroïde !!!

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Politique politicienne : UMP38, GO, Centre

Publié le 29 juin 2013

A droite, l’UMP38 a mal à ses primaires. Rien ne va plus, les primaires qui devaient être un lieu de remobilisation de l’électorat de droite tournent à l’eau de boudin. A. Carigon mène seul sa croisade pour revenir aux affaires. Il devrait se méfier, lui qui veut tirer le bilan des années Destot, de recevoir en boomerang le bilan calamiteux des années 1983-1995 dont le portefeuille des Grenoblois a gardé un douloureux souvenir. Denis Bonzy sèche des réunions en s’apercevant que la démocratie la plus élémentaire est bafouée par ses partenaires.

Chez les centristes de Cap 21, c’est la division : la composante centre droit vient de créer la « Nouvelle écologie démocrate ». La composante centre gauche, elle, a gagné le congrès départemental de Cap21, animée par les élus Grenoblois qui ont quitté le Modem, et sera présente lors des municipales de manière autonome ou sur des listes marquées à gauche.

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Action publique : vous avez dit transparence ?

Publié le 29 juin 2013

Une loi très intéressante, qui devrait être étudiée dans toutes les écoles, fixe le droit d’accès aux documents administratifs. C’est la loi du 17 juillet 1978 qui oblige les administrations à fournir un document administratif (communicable) à tout citoyen qui le demande. La plupart des documents administratifs sont communicables. Lorsqu’une décision est prise qui termine une opération, tous les documents préparatoires et finaux sont communicables. La loi impose la plus grande transparence dans l’action publique, c’est la moindre des choses dans une démocratie et c’est ce qu’impose la constitution à travers la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 (articles 14 et15).

Conférence de presse du 25 juin 2013, Grenoble

Malheureusement les administrations sont très réticentes à respecter la loi et il n’est pas rare que des citoyens soient obligés de recourir à un avis de la CADA (Commission d’accès aux documents administratifs) puis d’aller défendre le droit devant les tribunaux administratifs. C’est ainsi que R. Avrillier a obtenu les documents liés aux fameux sondages de l’Elysée et que tout récemment il a pu savoir si A. Carignon avait bien payé ses dettes au Conseil Général de l’Isère et où en était les versements de Ch. Nucci dans la vieille affaire du Carrefour du développement.

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M. Alain Carignon et M. Xavier Peneau : échangeur et détournements

Publié le 29 juin 2013

Il a fallu quatre ans d’actions, de la nuit du 4 août 2009 à avril 2013, pour que Raymond Avrillier obtienne les informations du ministre du Budget (direction générale des finances publiques DGFIP) sur les reversements à la caisse publique des sommes illégalement détournées par des responsables publics qui ont été condamnés par la Cour des comptes.

Pourtant les ministres successifs en charge des Finances ou du Budget qui se sont opposés illégalement à la communication de ces documents publics sont bien connus pour leur transparence :

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Cancer de la thyroïde : et si on reparlait des retombées de Tchernobyl en Isère

Publié le 25 mai 2013

NucleaireSTOPSouvenez-vous, en avril 1986, un ministre de l’environnement déclarait que le nuage de Tchernobyl s’était arrêté à la frontière. Ce ministre s’appelait A. Carignon et il était maire de Grenoble pour encore 9 ans. Depuis des études se sont penchées sur la question de savoir s’il y a eu un impact sanitaire mesurable des retombées radioactives du nuage de Tchernobyl. En 2011, l’Institut de veille sanitaire INVS a édité un bilan des évolutions des cancers de la thyroïde en France.

Évolution de l’incidence du cancer de la thyroïde en France métropolitaine – Bilan sur 25 ans, 2011, 55 p.

« Le cancer de la thyroïde était relativement rare il y a 25-30 ans, mais le nombre de diagnostics a beaucoup augmenté depuis. L’incidence est très sensible aux pratiques médicales et diagnostiques, qui ont elles-mêmes beaucoup évolué. Une surveillance renforcée des cancers de la thyroïde est justifiée puisque cette pathologie peut être induite par une exposition aux rayonnements ionisants pendant l’enfance…

L’évolution des pratiques médicales est principalement évoquée pour expliquer ces évolutions. Les évaluations quantitatives de risque sanitaire, associées à la surveillance des évolutions temporelles et des répartitions spatiales du cancer de la thyroïde, ont permis d’exclure un impact important des retombées de Tchernobyl en France. La surveillance épidémiologique de ce cancer doit se poursuivre afin de confirmer les tendances récentes. »

Le cas du département de l’Isère est intéressant car il se distingue des autres départements étudiés par l’augmentation continue du nombre de cancers de la thyroïde :

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Mise en examen de Sarkozy : des échos à Grenoble

Publié le 29 mars 2013

Nous assistons ces derniers temps à une incroyable médiatisation de la mise en examen pour abus de faiblesse de l’ex-président de la République, orchestrée par une droite qui sait « créer le buzz » comme on dit dans le landernau médiatique. Bien que le Rouge &le Vert se prononce peu sur la politique nationale, il se trouve que cette affaire fait étrangement écho à ce que notre ville a connu voilà bientôt 20ans. En 1994, Grenoble traverse une période de turbulences judiciaires sans précèdent dans une ville de cette taille.

Un juge lyonnais, réputé alors incorruptible, un certain Ph. Courroye, instruisait un dossier de corruption lié à la vente de l’eau de Grenoble. Une histoire édifiante relaté dans le « Système Carignon » de R. Avrillier et Ph. Décamps : « le 7 février 1994, une information judiciaire vient d’être ouverte pour « abus de biens sociaux et recel d’abus de biens sociaux ». La nouvelle fait d’autant plus de bruit que l’instruction est confiée au juge PH. Courroye, qui s’est déjà fait une image de magistrat inflexible dans les affaires impliquant le maire de Lyon, Michel Noir ».

L’instruction puis le procès conduiront à l’incarcération de A. Carignon qui ne s’est pas privé de critiquer publiquement le juge, de remettre en cause ses décisions ainsi que l’impartialité des magistrats. Et il était sûrement fautif et partial ce juge qui avait osé signer le fameux « appel de Genève contre la corruption ». Aujourd’hui, l’Histoire repasse les plats, les noms sont différents mais le scénario est identique.

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Retour d’AC ! Assez !

Publié le 23 février 2013

Alain Carigon : un corrompu de retour aux affaires ?C’est maintenant officiel, A. Carignon est candidat aux prochaines élections municipales à Grenoble. Comme d’habitude, lors d’un entretien avec le quotidien régional, il utilise un conditionnel qui ne trompe personne : « ma décision n’est pas prise, même si j’ai très envie de Grenoble. Oui, mon désir et très fort, car je vois les choses, je ressens les besoins de cette ville ». Il reste à savoir si les Grenoblois auront si envie de le voir revenir aux affaires tant il a fait de mal à cette ville et à ses services publics.

Pour les personnes qui n’ont pas suivi tous les épisodes de la saga de l’ancien maire de Grenoble (de 1983 à 1995), lire la brochure de l’ADES (octobre 2003) au titre prémonitoire : « Un corrompu de retour aux affaires ? »

Politique politicienne à droite

Publié le 8 février 2013

Devant le trop plein de prétendants, l’UMP 38 devait procéder à des primaires à Grenoble pour décider de la tête de liste aux prochaines élections municipales des 9 et 16 mars 2014. Mais on n’aura pas attendu longtemps pour qu’un des candidats de droite se déclare et précise qu’il ne s’y soumettrait pas. On peut donc prédire que ces primaires n’auront pas lieu. En effet, Gilles Dumolard (ex président de la CCI et adhérent UMP) qui n’a pas ce type de préoccupation, a franchi le Rubicon et déclaré officiellement sa décision de conduire une liste aux municipales, liste dite de « société civile ». Il débute sa campagne le 6 février 2013, 45 ans après l’inauguration des JO de 1968. D’après lui, Grenoble régresse, les familles hésitent à envoyer leurs enfants étudier à Grenoble par crainte de l’insécurité ! On devine le programme de sa liste et ses clins d’œil appuyés au Front National qui présentera lui aussi une liste à Grenoble, ce qu’il n’avait pas fait depuis 2001.

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Politique politicienne à Grenoble

Publié le 17 janvier 2013

Le maire de Grenoble, partira… partira pas avant mars 2014 ?

Le feuilleton du départ de M. Destot avant la fin de son mandat n’en finit pas d’alimenter les gazettes. Comme souvent, le maire parle et les commentateurs se perdent en conjectures. Lors de ses vœux, il a donné une information très précise : « Tout aura une fin, pas pour Grenoble, mais je ne resterai pas maire éternellement » et « contrairement à ce qui a été dit, ici et là, je ne me suis jamais engagé sur un calendrier ». Il précise que « la décision sera prise collectivement, de manière respectueuse, y compris envers moi-même, et en temps voulu ». Sous entendu, je ne vais pas me laisser mettre à la porte. En fait, le maire est contredit par G. Fioraso qui déclare dans le quotidien régional que le maire a déjà choisi son successeur. Les seuls absents de ce débat sont les électeurs qui ont voté (minoritairement) pour un maire et risquent de se retrouver avec un autre sans qu’on leur ait demandé leur avis.

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A droite, l’éternel retour du corrompu

Publié le 14 décembre 2012

Il est comme le sparadrap du capitaine Haddock, Carignon n’en finit pas d’être de retour sur les dossiers grenoblois. Il demande cette fois au Conseil municipal de consulter les Grenoblois sur le projet de l’Esplanade, en rappelant sa légitimité à ce sujet puisqu’il avait fait un référendum pour ou contre le tram à Grenoble en 1983. Comme d’habitude il cherche à profiter de la très forte contestation portée par l’association « Vivre à Grenoble » qui a fait signer une pétition contre ce projet par plus de 17000 personnes de Grenoble et de l’agglomération. Voilà un bel exemple d’essai minable de récupération politicienne qui ne trompera personne, il avait déjà essayé de profiter sans succès de la contestation du grand stade en défilant avec les opposants. Dans cette dernière piètre tentative d’exister, il est intéressant de noter la position du quotidien régional du 13 décembre qui  ne ménage pas l’ex  : « une argumentation au style bien juridique pour une « légitimité » entachée d’une lourde condamnation d’emprisonnement pour corruption… » !  Nous souhaitons bien du plaisir aux différents candidats de droite qui se bousculent pour préparer les élections municipale avec un tel allié. Pour l’instant seul Denis Bonzy (son ancien directeur de cabinet qui cherche pourtant à effacer cette tâche originelle) a approuvé cette initiative.

Les grandes manœuvres de la droite à Grenoble

Publié le 16 novembre 2012

Ces dernières semaines ont vu une agitation fiévreuse de la droite grenobloise qui se cherche en vue des municipales de 2014.

Chaque jour entre le 8 et le 11 novembre, le quotidien régional a rapporté les positions des différents leaders de la droite grenobloise. La concurrence va être féroce pour savoir qui mènera la liste. Pour l’instant il n’y a pas de femme, mais c’est normal quand on connait la grande sensibilité de l’UMP à la parité !

Le 8 novembre, A. Carignon démarre la série.

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M. Destot, ne volez pas aux Grenoblois-es le débat sur le service public de l’énergie à Grenoble !

Publié le 20 octobre 2012

Communiqué de presse d’Europe-Ecologie-les Verts Grenoble, ADES, Les Alternatifs

Enorme surprise : la majorité municipale PS-PC-Modem-Divers droite de Grenoble a décidé le renouvellement du contrat de concession de distribution et de fourniture d’électricité et de gaz sur le territoire de Grenoble à la SEM-GEG pour une durée 30 ans sans aucun débat public ni mise en concurrence, la transaction se faisant de gré à gré ! Cette délibération très lourde de conséquences pour tous les Grenoblois-es sera proposée au vote lors du conseil municipal du 22 octobre.

Combien de Grenoblois-es ont entendu parler du renouvellement du contrat de Gaz et Electricité de Grenoble (GEG) ? Très peu. Trop peu !

Pourtant dans les articles 1 et 10 de la charte de la démocratie locale « La Ville de Grenoble s’engage à créer les conditions de confiance réciproque, d’échange et de respect mutuel entre les habitants et la Municipalité, en informant régulièrement les Grenoblois, en rendant lisibles et compréhensibles les projets et en motivant ses décisions. (…) la Ville de Grenoble s’engage à mettre en place une consultation des Grenoblois ». Toutes ces belles affirmations sont balayées d’un revers de main !

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Feu le Minitel : rappel d’une anecdote grenobloise

Publié le 14 septembre 2012

Minitel terminal

Le Minitel, c’est fini. Mais à Grenoble il a eu une spécificité politique qu’il n’est pas inutile de rappeler au moment où A. Carignon revient sur le devant de la scène par médias interposés. Des médias, avec qui il a toujours entretenu des relations ambigües et souvent tumultueuses où le minitel aurait pu servir d’arme fatale.

« Le 20 octobre 1990, le rédacteur en chef de FR3 Alpes, Jacques Laurent, découvre ainsi un tout autre Alain Carignon. Dans le journal télévisé qu’il vient de présenter, un reportage reprend les révélations de l’Express qui relate une nouvelle affaire politico-financière touchant directement Marie-Jo Carignon, la sœur du maire, et ce dernier donne sa version des faits. Mais le présentateur évoque aussi dans son lancement les maires de Nice, d’Angoulème et d’Orléans, ce qui provoque la fureur du maire de Grenoble. Inviter à visionner le sujet, Alain Carignon débarque à la station en insultant copieusement les journalistes pendant plus d’une heure. Les journalistes présents se voient traités de « salauds » et de « pourris » qui travestissent la vérité. Dans son emportement, il va jusqu’à menacer Jacques Laurent en brandissant un Minitel… » Extrait du livre de R. Avrillier et Ph. Descamps, Le système Carignon, La Découverte, page 102.

Service public du chauffage urbain de Grenoble : la délégation au privé se fissure !

Publié le 14 septembre 2012

Le 17 juillet 2012, le tribunal administratif de Grenoble juge, enfin, que les tarifs du chauffage urbain de Grenoble sont illégaux depuis mars 1983 jusqu’au 1er juillet 2008 !

C’est le 29 octobre 2004 que le Conseil d’administration de la Compagnie de Chauffage Intercommunale de l’Agglomération Grenobloise (CCIAG) décide une brutale augmentation des tarifs (11%), au moment où le maire de Grenoble exige de différents services publics gérés par des établissements publics municipaux une modération de leurs augmentations des tarifs, notamment pour les loyers d’ACTIS et pour la Régie des Eaux. Mais pour le maire pas question de contraindre la CCIAG, société d’économie mixte qui est dirigée dans les faits par un grand groupe privé (Dalkia, filiale de Véolia, ex-Générale des Eaux), d’agir de même.

Raymond Avrillier qui était à l’époque administrateur de la SEM CCIAG en tant que représentant du conseil municipal de Grenoble vote contre cette augmentation injustifiée, demande au président de la CCIAG d’annuler cette décision, et demande au maire et au conseil municipal, responsables de ce service public, de revenir sur cette décision qu’il analyse comme irrégulière. Le maire et le président de la CCIAG refusent.

L’ADES qui est depuis longtemps locataire d’un local relié au chauffage urbain fait de même un peu plus tard.

Devant les refus de la CCIAG et du maire de revenir sur cette augmentation, Raymond Avrillier (le 28 février 2005) puis l’ADES (le 25 avril 2006) déposent des recours en annulation au tribunal administratif de Grenoble. L’ADES estimant que les tarifs sont illégaux depuis 1983, demande leur annulation.

Le tribunal administratif de Grenoble donne raison aux requérants :

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Promotions de zélés

Publié le 3 septembre 2012

M. Carignon a été promu secrétaire général adjoint de la nébuleuse « Les Amis de Nicolas Sarkozy ».

M. Peneau, le complice de M. Carignon dans les affaires grenobloises, que M. Sarkozy avait réintégré à son ministère de l’Intérieur, décoré de la légion d’honneur, et promu préfet de l’Indre, sur proposition de M. Hortefeux et avec l’aide de son conseiller particulier M. Carignon, a été nommé le 1er août 2012 « préfet hors cadre » ; « il sera appelé à de nouvelles fonctions » (secrétaire général adjoint des « Amis de la corruption en Isère » ?) Il doit toujours une partie des sommes qu’il a détournées au conseil général de l’Isère avec son complice M. Carignon.

M. Le Douaron, préfet de l’Isère, a été expulsé le 1er août 2012 de son campement de la place de Verdun pour être promu « préfet hors cadre (hors classe). Il sera appelé à de nouvelles fonctions » (chargé de l’hébergement et du logement des personnes sans domicile ?)

L’Intérieur s’en fiche, pas le Tribunal Administratif

Publié le 18 novembre 2011

En ces temps troublés, la défense des libertés, plus que jamais d’actualité, peut prendre différentes formes, et parfois quand il n’y a pas d’autres solutions, c’est la justice qui est mise à contribution. Témoin la décision que vient de rendre le Tribunal Administratif de Paris, en faveur de Raymond Avrillier.

Celui-ci avait souhaité obtenir, comme c’est le droit de tout citoyen, communication des informations le concernant figurant dans les fichiers des services de police, de gendarmerie, des Renseignements Généraux et de la Surveillance du Territoire fusionnés aujourd’hui dans la Direction Centrale du Renseignement Intérieur (DCRI) dirigée par M. Squarcini. Les ministres successifs de l’Intérieur, d‘abord M. Hortefeux (conseillé par un certain A. Carignon, et aidé par X. Peneau* dans le tri des fichiers des Renseignements Généraux) puis M. Guéant ont opposé un refus catégorique à la requête de Raymond Avrillier au prétexte que les fichiers en question étaient classés « secret-défense ». On peine à imaginer que toute la vie d’un individu quel qu’il soit, puisse faire l’objet d’un classement secret-défense. Et c’est bien la conclusion du Tribunal Administratif qui, en rendant son jugement le 16 novembre 2011, rejette toutes les conclusions du ministre de l’Intérieur, annule son refus de communiquer à Raymond Avrillier les informations le concernant, et enjoint le ministre de le faire dans un délai de 2 mois sous astreinte de 100€ par jour de retard. Ce jugement n’est pas suspensif, autrement dit le ministre doit s’exécuter.

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Série circassienne

Publié le 22 juillet 2011

Ah ! L’honneur ! que ne ferait-on en son nom, surtout quand il prend la forme d’une breloque remise en légion sous les ors de la République. La dernière livraison du mois de juillet 2011 mérite un éclairage spécial. C’est d’abord P. Gascon décoré des insignes de grand officier. « Grand résistant » certes, mais aussi juge au tribunal de commerce, Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI), conseiller général et régional ; et surtout premier adjoint du maire corrompu pendant 12 ans, puis maire par intérim quand ce dernier était « empêché », autrement dit incarcéré. En remettant ces insignes à P. Gascon, en présence de A. Carignon (toujours là où il faut) N. Sarkozy a eu cette phrase définitive « Vous avez toujours été fidèle à vos idées et à vos amis. Vous imaginez combien ce trait de caractère ne peut me laisser indifférent ».

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Le Passe-plats

Publié le 17 décembre 2010

Dans le cadre de notre rubrique « perdu de vue » (quoi que) voici quelques nouvelles roboratives. Après le conseil aux entreprises, le business à l’huile d’argan en direct de Marrakech, le maintien de l’agitation permanente dans le marigot UMP Isérois et les conseils « bénévoles » au ministre de l’Intérieur, A. Carignon ex maire, député, Président du Conseil général, ministre… et corrompu, est aujourd’hui chargé de manifestations culturello-culinaires.

Rassurons-nous, pas pour le grand public ! Car ce « master chef » qui n’a jamais changé de crémerie, organise des déjeuners pour que son ami N. Sarkozy qui se pique désormais de culture, puisse rencontrer autour d’un repas les artistes et autres « people » de son choix. Voilà des fonctions qui, à n’en pas douter, ne peuvent être qu’alimentaires.

Sarkozy ordonne la mise sous tutelle de l’UMP 38

Publié le 3 décembre 2010

Non, les élections pour la Présidence de l’UMP38 n’auront pas lieu avant le printemps 2011 car Sarkozy et Coppé ont décidé de la mise sous tutelle nationale de l’UMP 38. Sarkozy aurait même dit qu’il fallait tourner la page Carignon. Il serait temps ! Mais cette page a été si souvent faussement tournée qu’il faut être prudent dans les annonces définitives. Le corrompu doit toujours rembourser ses dettes au Conseil général de l’Isère, il ne faudrait pas que la page se tourne à ce sujet.

Nous ne pouvons que nous réjouir de voir la droite UMP paralysée dans l’Isère et à Grenoble. Elle semble tirer un trait sur les prochaines cantonales de mars 2011.