Archives pour le mot-clef ‘De Bonne’

Gaspillages d’argent public : quelques exemples

Publié le 22 février 2014

tirelireIl y a de nombreuses formes de gaspillage d’argent public :

  • les dépenses qui ne servent pas l’amélioration des services publics. Par exemple la préparation de la candidature aux JO de 2018, le stade des Alpes et son parking inutile, les dépenses de propagande (Grenoble Factory), le train de vie exagéré de certains élus… Tout le monde le sait bien et une gestion rigoureuse de la ville permettrait de substantielles économies ;

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Humeur : Erreur de casting sur le label ecoquartier ?

Publié le 15 septembre 2013
bonneKermen

Pierre Kermen devant un immeuble de l’Ecoquartier De Bonne

Dans le Dauphiné libéré du 11 septembre 2013, page 11, on peut lire : « Jérôme Safar reçoit le label national Ecoquartier des mains de Cécile Duflot, ministre de l’Egalité des Territoires et du Logement, pour la ZAC de Bonne et la ZAC Bouchayer-Viallet. »

Surprenante information.

D’abord parce qu’on sait que la ZAC de Bonne est la réalisation du projet conçu sous la responsabilité de Pierre Kermen, adjoint écolo à l’urbanisme de la précédente municipalité Destot. Or ni Jérôme Safar ni Cécile Duflot n’ont prononcé son nom.

Surprenante aussi, parce que c’est à Jérôme Safar qu’a été remise la médaille, et non à Michel Destot. Serait-ce le futur maire qui serait ainsi adoubé ?

Pour ceux qui travaillent à un projet de nouvelle majorité pour Grenoble, de gauche et écologistes, écologistes et de gauche enfin, cette réconciliation sur notre dos tombe bien mal.

Enfin, moi je trouve.

Jean Jonot

Les arbres qui cachent les affaires

Publié le 11 janvier 2013
Disparition des arbres sur le site du futur hôtel

Disparition des arbres sur le site du futur hôtel

D’un coup d’un seul, on a fait place nette en abattant encore une quarantaine d’arbres (ceux-là n’étaient pas malades) à l’angle de la rue Hoche et du Boulevard Gambetta, et ici comme ailleurs, certains diront encore que c’est pour la bonne cause. Sur cet emplacement destiné initialement à « un équipement public structurant » (culturel, social, espace vert…) dans le cadre des aménagements de la Caserne de Bonne, et après quelques péripéties (voir notre article du 8 avril 2011), les engins de chantiers sont entrés en action. Au regard de leur absence de réaction, les habitants comme les Unions de Quartiers semblent se satisfaire de ce que le promoteur privé SAS VINCI Immobilier ampute le Parc Hoche de quelques 1300 m2 pour y implanter un Hôtel 4 étoiles de 138 chambres avec locaux d’activités en rez de chaussée dont l’ouverture est envisagée en mars 2014. Un hôtel haut au double sens du terme, en gamme et par sa dimension, 26 m de hauteur environ ce qui conduira à fermer un peu plus la vue et l’accessibilité du public au parc.

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La Galerie commerciale à de Bonne à fond la méforme

Publié le 6 avril 2012
Caserne de Bonne

(photo GK)

A propos des fermetures des commerces à de Bonne le site d’information « L’AvantPost » rapporte que « Philippe de Longevialle, adjoint à l’urbanisme de Grenoble, estime que les boutiques fermées n’ont simplement pas trouvé le public suffisant. » Monsieur de la Palisse (de la Palisse de Falcon de Longevialle) n’aurait pas fait mieux ! C’est le concept de catastrophe naturelle appliqué au monde de l’économie.

Or, ces boutiques fermées, ce sont autant de personnes qui ont engagé leur épargne et leur énergie dans un projet professionnel et un projet de vie sans aucune protection vis-à-vis du promoteur privé pour la galerie… commerciale. Elles se retrouvent avec des dettes et de l’amertume. Leurs salariés sont au chômage. Leurs fournisseurs peuvent connaître des difficultés. Pour trouver « un public suffisant » une boutique ne doit pas être écrasée de charges qui la contraignent à pratiquer des prix trop élevés pour sa clientèle potentielle.

Le bailleur privé a-t-il accepté de négocier une diminution des très confortables loyers qu’il exigeait, en le calculant par exemple sur l’évolution (le cas échéant à la baisse) du chiffre d’affaires ? A-t-il apporté tout le soutien promis en termes de campagnes de communication ?

Avant l’arrivée annoncée en novembre de l’enseigne au slogan « À fond la forme », le Centre Commercial de la caserne de Bonne, le souffle court, donne d’inquiétants signes de mauvaise santé. Ce n’est pas la puissante pensée de l’adjoint à l’immobilier qui pourra l’aider à aller mieux.

Quelle gestion pour le Stade des Alpes ?

Publié le 23 mars 2012

Stade des AlpesLe Président de la Métro critique la gestion de son prédécesseur à propos de la gestion du stade des Alpes. Rappel: le stade est aujourd’hui encore géré en régie directe. Dans le Dauphiné Libéré du 17 mars le Président Baïetto critique assez vertement ce choix : « Certains ont cru qu’ils sauraient faire, mais ça n’a pas été le cas. S’il n’y avait que le foot, on saurait très bien faire. Mais il n’y a pas que ça. Dès le départ était prévue une galerie commerciale et ça, la Métro ne sait pas gérer. Le projet de galerie commerciale n’a pas vu le jour car il faut des investissements ». M. Baïetto a la mémoire qui flanche, il ne se souvient plus très bien que comme d’autres, il a voté toutes les propositions de la Métro sur le stade, à moins que d’une certaine façon, il fasse là son autocritique.

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Caserne de Bonne, mauvaises nouvelles !

Publié le 10 mars 2012

Caserne de Bonne (Photo GK)

Les fermetures de magasins dans la galerie commerciale se poursuivent sans que la mairie ne s’en inquiète (voir notre article du 9 décembre 2011). Le deuxième restaurant, la « Taverne d’Antan » vient de mettre la clef sous la porte, c’est ainsi le sixième commerce qui disparait. Les charges locatives imposées par Mercialys (gestionnaire de la galerie et filiale du groupe Casino) sont beaucoup plus importantes que prévues, des recours judiciaires de commerçants ont été déposés pour contester ces dérives non prévues contractuellement. Le choix qui a été fait par le maire et G. Fioraso (adjointe à l’économie) de faire gérer cette galerie commerciale par une société privée sans lui imposer un cahier des charges précis est une erreur. Elle va coûter cher à certains commerçants qui ont cru aux mirages des promesses au moment du lancement de cette opération commerciale.

Il en va de même des malfaçons dans certains bâtiments d’habitation notamment l’immeuble « le Connestable » dont le maître d’ouvrage est Vinci. Il a non seulement été livré avec beaucoup de retard mais il présente toujours d’importants défauts qui impactent négativement la vie des habitants, notamment des problèmes thermiques et des fuites d’eau.

L’addition s’il vous plaît

Publié le 14 janvier 2012

Alors que l’aménagement du quartier de Bonne touche bientôt à sa fin, la question de l’utilisation des deux pavillons d’entrée (qui avaient servi de postes de gardes à l’époque de la caserne) n’avait pas trouvé de réponse jusqu’à l’année dernière. C’est en effet le 7 juillet 2011 que l’un d’eux devenait par la grâce d’une extension, un restaurant de 100 m2, baptisé « le SÃS », comprendre SENS en phonétique, mais dont on verra qu’il n’a pas le même pour tous. Pas question ici de chercher à combler modestement un petit creux ou à tromper une petite faim, car au «le SÃS» ne vient pas qui veut, mais qui peut. Le jeune chef de cuisine et sa compagne, tous deux par ailleurs à la tête d’autres affaires, ont ainsi créé un genre de maison pour clients sensibles à la poétique des menus (sur la plage, dans un bloc de calcaire crème cuite et feuille croustillante de Safran du Drac, citron hallucinogène…) et à celle de l’addition. Si l’on excepte un menu à 35 € le vendredi midi, le menu unique est à 70 € et celui qui accorde les mets aux vins à 140 €. A la portée de toutes les bourses comme on le voit. Loin de nous l’idée d’incriminer les dirigeants de cette entreprise qui après tout font ce qu’ils sont en droit de faire. En revanche, c’est une nouvelle illustration concrète de la politique municipale dite de gauche, qui cède le patrimoine municipal, le plus souvent à vil prix à des intérêts privés.

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Caserne de Bonne : premier bilan

Publié le 9 décembre 2011

Que certains bâtiments de la caserne de Bonne ne correspondent pas aux objectifs assignés aux économies d’énergie ne peut surprendre personne. A l’époque où la ZAC a été lancée, l’adjoint à l’urbanisme, Pierre Kermen, avait insisté auprès des promoteurs pour qu’ils fassent un effort conséquent de formation auprès des maître d’œuvres et des sociétés de construction, afin d’acquérir les techniques nouvelles et les savoirs faire indispensables à la réussite de ces opérations et aider les habitants à mettre en œuvre les bonnes pratiques. Faire moins de marge financière immédiatement pour avoir des références solides plus tard était une bonne stratégie. Malheureusement, à la recherche de l’argent facile la plupart des promoteurs n’ont pas fait ces efforts. Pierre Kermen a eu raison de demander à Enertech (société spécialisée dans l’énergétique appliquée aux bâtiments), dans le cadre du projet européen Concerto, d’évaluer les performances énergétiques de neuf bâtiments de la ZAC, car seule la connaissance des réalités permet de progresser. D’ailleurs les corrections en cours vont améliorer la situation. Voir les rapports d’Enertech sur leur site

Mais plus inquiétant est la manière dont est gérée la Galerie Commerciale, un dossier confié par le maire à G. Fioraso (adjointe à l’économie). Dans le quotidien régional du 20 novembre 2011, de multiples critiques se font jour : « cette galerie ne marche pas comme il faudrait, les commerçants ne vous diront jamais la vérité, déclare un restaurateur, ici il y a au moins douze commerces qui ont des difficultés, certains ne payent plus le loyer depuis des mois, d’autres sont sur le point de mettre la clé sous la porte ». Effectivement, « Terre d’Avenir » (commerce de produits bio) vient de fermer et d’autres pourraient suivre.

Evaluation des performances énergétiques à la Caserne de Bonne

Publié le 16 juin 2011

Un rapport d’Enertech pour la SAGES (aménageur de la ZAC de Bonne) et la Ville de Grenoble, rendu en avril 2011, évalue par des mesures détaillées les performances énergétiques des 8 bâtiments construits dans le cadre du programme européen Concerto. Voir le rapport de synthèse en ligne ici.

Voici des extraits de la conclusion du rapport de synthèse :

« L’opération de la ZAC de Bonne, inscrite dans le programme européen Concerto, est un élément essentiel du paysage énergétique français actuel. Elle doit énormément à ce programme européen sans lequel elle n’aurait pas pu développer son volet énergie. Or, les objectifs qu’elle s’est fixée en 2003 sont sensiblement ceux de la prochaine RT 2012 (qu’ils ont d’ailleurs servi à alimenter), si bien qu’elle offre aujourd’hui un terrain d’observation unique de l’impact de la future RT sur la construction, puisque les logements de la ZAC de Bonne sont occupés depuis juillet 2008 pour certains d’entre eux.

Ce projet a parfaitement joué son rôle de laboratoire d’expérimentation, en ce sens qu’il a permis à chacun des acteurs de la construction de s’essayer à un exercice difficile puisqu’il s’agissait de construire des bâtiments consommant deux fois moins d’énergie que ceux produits de manière réglementaire à cette époque…

Au titre des principales leçons on retiendra d’abord que la notion de prévision d’une consommation est un concept certes séduisant, mais tout à fait illusoire et irréaliste. Lire le reste de cet article »

L’art de la récupération

Publié le 19 novembre 2010

Pour qui fait preuve d’un minimum d’honnêteté, le projet « de Bonne » est le fruit d’un travail d’équipe d’abord politique, où les écologistes ont joué un rôle déterminant (dans la majorité écologiste et de gauche de 1995 à mars 2008) mais aussi des professionnels soucieux d’œuvrer à un projet novateur. Non content de recueillir les prix décernés à la ZAC de Bonne qui n’en finit pas d’être saluée par la presse nationale, Ph. de Longevialle, adjoint de la majorité actuelle droite-gauche en rajoute : « On s’est battu comme des chiffonniers » déclare-t-il dans le N° 3172 de l’hebdomadaire Télérama, pour expliquer ce succès. Quelle énergie, quelle pugnacité, quel sens du sacrifice ! se dit in- petto le lecteur, encore un peu et on en pleurerait.

Sauf que, au-delà de maîtriser l’art de la récupération, Ph. de Longevialle n’est absolument pour rien dans tout cela. Ah si ! On doit lui reconnaître une belle réussite, celle d’avoir su imposer la construction d’un hôtel 4 étoiles sur un site réservé par la précédente majorité à un équipement public. Public / Privé ? Le choix est vite fait, c’est ça le métier.