Depuis 2015 et contrairement
aux années précédentes, la Ville plante plus d’arbres qu’elle n’en coupe et
cela va continuer pour végétaliser plus la ville et lutter contre les effets du
changement climatique. D’ici à mars il y
aura 550 nouveaux arbres plantés, d’essences variées adaptées au changement
climatique et résistantes à la sécheresse. La Ville en plantera 265 sur son
espace public et la Métro 289 sur le sien (essentiellement les trottoirs).
Quand il y a une nécessité de
couper des arbres, principalement pour des raisons sanitaires : champignons,
parasites, port instable, dépérissement général, le bois est ensuite broyé puis
réutilisé dans les massifs fleuris.
L’une de ces maladies, le
chancre coloré, est une maladie très contagieuse qui touche les platanes, qui
se communique uniquement entre platanes. Quand ce champignon est détecté on
doit couper rapidement pour éviter la propagation et la contamination.
Le onzième baromètre Observ’ER, publié le 11 janvier en partenariat avec la Fédération nationale des collectivités concédantes et régies (FNCCR), indique un recul des énergies renouvelables électriques en France. « En 2020, les régions françaises ont poursuivi leur transition énergétique notamment dans la production électrique renouvelable. Les projets portés ou initiés par des acteurs locaux (professionnels, collectivités, syndicats d’énergie) continuent de se développer et quatre régions métropolitaines (Auvergne – Rhône-Alpes, Occitanie, Grand Est et Provence-Alpes Côte d’Azur) ont couvert plus de 35 % de leur consommation électrique par une production renouvelable locale.
Cependant, la plupart des
filières, dont notamment l’éolien et le photovoltaïque, ont connu un rythme de
croissance insuffisant pour rester dans la trajectoire des objectifs assignés
par la programmation pluriannuelle de l’énergie.
Le 8 janvier 2021, SNCF Réseau répond à la demande de renseignements du collectif l’Etoile Ferroviaire de Veynes sur les travaux à réaliser pour rénover la ligne Grenoble-Gap d’ici à 2022 et évoque la poursuite de travaux complémentaires à l’horizon 2024 pour assurer la pérennité à long terme de cette ligne qui a été sauvée grâce à une mobilisation exemplaire des usagers et de toutes les collectivités.
Selon une étude effectuée par des chercheurs du CIRED (Centre international de recherche sur l’environnement et le développement) publiée dans une revue scientifique, on peut atteindre 100% d’électricité renouvelable en France métropolitaine à l’horizon 2050, pour un coût égal ou inférieur au coût actuel, même en prenant en compte les incertitudes liées aux conditions météorologiques et aux coûts des technologies émergentes.
Le CIRED a fait un communiqué le 19 décembre 2020, expliquant la méthode utilisée et les résultats obtenus par ces trois chercheurs.
Lors de la séance du Conseil
métropolitain du 20 novembre a été voté un vœu déposé par le groupe « Une
Métropole d’Avance (UMA) » qui demande au gouvernement de respecter
les préconisations de la Convention citoyenne qui demandent d’instaurer un
moratoire sur l’installation d’antennes 5G, en attendant les résultats de
l’évaluation des conséquences sanitaires et climatiques du déploiement de cette
technologie. La Métro demande aussi de saisir la Commission Nationale du Débat
Public (CNDP) afin d’organiser un débat national sur le projet de déploiement
de l’infrastructure pour les réseaux 5G, le coût de ce déploiement étant
supérieur à 300 M€.
Vœu adopté par 59 pour (UMA,
CCC et des socialistes), 26 contre (droite et LREM) et 30 abstentions (NMC et
quelques socialistes).
Quand on explique que ce gouvernement n’est pas écologiste, Macron
répond par des grands discours, mais en politique ce sont les actes qui
comptent. Or qui mieux qu’un projet de loi de finance (PLF) pour démontrer
quels seront les actes posés à partir de 2021 ?
L’Assemblée nationale en première lecture n’a montré aucun effort pour
lutter contre l’artificialisation ou restaurer la biodiversité, malgré la
Stratégie des Aires Protégées ambitieuse de 2019 ou l’objectif « zéro artificialisation nette » fixé
par la loi Biodiversité de 2016.
La
Convention Citoyenne pour le Climat a confirmé la nécessité de l’arrêt de
l’urbanisation des espaces naturels et agricoles mais l’article 44 supprime
une taxe incitative pour agir en ce sens, le Versement pour sous-densité (VSD)
qui avait été mis en place par le Grenelle de l’environnement.
Pour rattraper le retard
actuel, il plaide pour des investissements massifs et une refonte du système
d’aides afin de rendre la rénovation énergétique plus performante. Avec 18% des
émissions directes de gaz à effet de serre provenant du secteur des bâtiments
et 36 millions de logements en 2019, la décarbonation complète de ce secteur
est indispensable à l’atteinte de la neutralité carbone de l’Hexagone en 2050.
L’immatriculation des vélos devient obligatoire. Un décret (n° 2020-1439 du 23 novembre 2020) rend l’immatriculation des vélos neufs obligatoire à compter du 1er janvier 2021. Six mois supplémentaires sont accordés pour la vente des vélos d’occasion. « Ce décret détermine les obligations faites aux commerçants, aux propriétaires de cycles et aux professionnels qui exercent des activités de destruction ou de préparation en vue du réemploi ou de la réutilisation des cycles, ainsi que les conditions d’agrément par l’Etat des personnes morales susceptibles de mettre en œuvre des dispositifs d’identification des cycles. Il précise également les conditions selon lesquelles les données sont collectées, enregistrées par les opérateurs agréés d’identification de cycles et par le gestionnaire du fichier national unique des cycles identifiés. »
Pour faciliter l’introduction des clauses environnementales dans les marchés publics, tout en garantissant la sécurité juridique contractuelle. Le CD2E (Centre de développement des éco-entreprises) vient d’éditer un document très utile à ce sujet.
Les Réseaux de chaleur et de froid renouvelables : un levier pour assurer l’indépendance énergétique des territoires. Selon une étude de l’Ademe publiée le 18 novembre 2020 qui examine à l’horizon 2050 les impacts socio-économiques et environnementaux et propose une stratégie et un plan d’actions :
La Cour des comptes alerte le gouvernement sur la poursuite de l’artificialisation des sols au détriment de l’agriculture.Elle fait, dans son référé 3 recommandations : accélérer et achever d’ici 2023, la mise en place de l’observatoire de l’artificialisation des sols, dans sa dimension interministérielle et territoriale. Définir un cadre d’intervention des SAFER sur parts sociales leur permettant d’agir en sécurité et de rendre compte précisément de ces opérations, sous le contrôle renforcé des commissaires du Gouvernement. Regrouper la FNSAFER et Terres d’Europe SCAFR au sein d’une entité unique avant la fin de l’année 2021.
Pour la première fois, le Conseil d’Etat a été amené à se prononcer sur une affaire portant sur le respect des engagements en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre. La commune de Grande-Synthe a saisi le Conseil d’État à la suite du refus du Gouvernement opposé à sa demande que soient prises des mesures supplémentaires pour respecter les objectifs issus de l’accord de Paris. Elle a été rejointe en intervention par les communes de Grenoble et de Paris et par, les associations Oxfam France, Greenpeace France et Notre Affaire A Tous, et la Fondation pour la Nature et l’Homme. Ce qui est accepté par le Conseil d’Etat :
« …la Ville de Paris
comme celle de Grenoble font notamment valoir, sans être contestées, que le phénomène
du réchauffement climatique va conduire à une augmentation importante des pics
de chaleur constatés sur leur territoire tant dans leur intensité que dans leur
durée, ainsi qu’à une augmentation significative des pluies hivernales
renforçant le risque de crue d’ampleur et d’inondations subséquentes. Dans ces
conditions, ces deux collectivités justifient d’un intérêt suffisant à
intervenir au soutien de la demande d’annulation des décisions attaquées. »
Les 120 signataires de
la tribune que publie France-info le 16 novembre 2020, dont le maire de
Grenoble, demandent l’instauration d’une taxe sur les ventes d’Amazon, qui est
le grand gagnant de la crise sanitaire.
« Nous affrontons une crise sans précédent qui a une nouvelle fois révélé les profondes inégalités de notre société. Les « premiers de corvées », très majoritairement des femmes, risquent leurs vies au quotidien, des dizaines de milliers de personnes ont perdu ou vont perdre leur emploi et un million de personnes supplémentaires sont passées sous le seuil de pauvreté en France.
Mais tout le monde n’est
pas affecté de la même manière. Amazon, le géant du e-commerce, apparaît comme
le grand gagnant de la crise. Depuis le début de l’année 2020, ses ventes ont explosé
et la fortune de Jeff Bezos a dépassé les 200 milliards de dollars.
Le 11 septembre, quatre
associations, France Nature Environnement Isère (ex FRAPNA), Collectif Avenir
des Terres, Les Amis de la Terre Isère et Alternatiba/ANVCOP21 Grenoble ont
lancé un appel au soutien aux mobilisations pour les Jardins de la Buisserate
qui sont menacés de disparition par un projet immobilier
« Dans le bas de
Saint Martin le Vinoux, au sein du quartier populaire de la Buisserate, à
quelques dizaines de mètres de la ligne de train, un beau jardin de 5000 m²,
dans lequel se situe aussi une maison fermée, est menacé par un vieux projet de
construction de quatre immeubles depuis de nombreuses années.
Le 10 septembre, le Conseil d’analyse économique (CAE) rend public une note présentée début septembre à l’exécutif, qui juge les résultats des politiques de préservation de la biodiversité décevants. Il propose de saisir l’occasion du plan de relance pour investir dans des actions d’aménagement favorables à la biodiversité, de développer une stratégie de protection plus efficace en articulant mieux les missions de l’Office français de la biodiversité (OFB), des agences régionales de la biodiversité (ARB) et des intercommunalités et de réviser la fiscalité pour une meilleure utilisation des sols.
Les auteurs de la note font 7
recommandations aux pouvoirs publics :
Sur 29 millions de résidences
principales en 2018, environ 4,8 millions de logements seraient très
énergivores, soit 17% du parc, alors que les estimations précédentes les
estimaient à 31 %.
Ce rapport s’appuie sur les
données des diagnostics de performance énergétique (DPE) collectées par
l’Ademe, qui se fondent en particulier sur la consommation énergétique annuelle
d’un logement. Les logements énergivores sont ceux classés F et G du DPE. Il y
aurait à peine 7% de logements peu énergivores (A et B du DPE), 34% en D et 24
% en E du DPE.
Une enquête publique est
ouverte jusqu’à fin juillet 2020 concernant une retenue d’eau pour alimenter
des canons à neige. La retenue projetée se situe à la Brèche de la Mura, à 2
800 m d’altitude, d’une capacité totale de 350 000 m³ pour un volume utile de
300 000 m³. Les digues à construire seront hautes de 16 m, et l’ouvrage
occupera une surface de 4,25 ha. Mais, ce que n’exposent pas les avis et
publicités d’enquête, c’est que la retenue sera complétée par une usine à neige
enterrée, située à environ 150 m en contrebas et par une liaison avec la
retenue du Sautet, située 5 000 m en aval dans le domaine skiable, afin d’y
puiser jusqu’à 150 000 m³ lors des années déficitaires en eau. Ce que ne
présentent pas non plus les avis et publicités d’enquête, c’est le renforcement
projeté du réseau d’enneigement pour 21 pistes, permettant d’enneiger 164 ha de
pistes supplémentaires entre 2 000 m et 2 800 m d’altitude, au moyen de 385
enneigeurs, portant la surface équipée à 243 ha sur un total de 416 ha de
pistes.
Deux décrets publiés le 6
juin ouvrent la possibilité pour les autorités organisatrices de la mobilité
(ici le SMMAG) de subventionner le covoiturage, conducteur et le ou les
passagers. Il s’agit d’un dispositif d’indemnisation particulièrement
avantageux dont bénéficieront également les conducteurs qui ont réalisé un
trajet à vide, sans trouver de passagers, et au-delà des frais engagés pour les
courts trajets.
La loi d’orientation sur les
mobilités (LOM) du 24 décembre 2019 avait précisé : « Le
covoiturage se définit comme l’utilisation en commun d’un véhicule terrestre à
moteur par un conducteur et un ou plusieurs passagers, effectuée à titre non
onéreux, excepté le partage des frais, dans le cadre d’un déplacement que le
conducteur effectue pour son propre compte. »
La loi disposait qu’un décret
était nécessaire pour définir la nature des frais qui doivent être
partagés entre conducteur et passagers dans le cadre du covoiturage.
Le Schéma Régional
d’Aménagement de Développement Durable et d’Égalité des Territoires (SRADDET)
Auvergne-Rhône-Alpes a été adopté par le Conseil régional les 19 et 20 décembre
2019 et a été approuvé par arrêté du préfet de région le 10 avril 2020 et rendu
public seulement le 28 mai sur le site de la DREAL Aura. Le SRADDET incorpore
de Plan Régional de Prévention et de Gestion des Déchets (PRPGD).
Rappel, il a fait l’objet
d’une enquête publique ouverte du 2 septembre au 4 octobre 2019. Il s’agit de
projets importants puisqu’ils s’imposent à de nombreux autres documents publics
et doivent fixer notamment des objectifs de lutte contre le changement
climatique.
Déjà dans l’avis de l’autorité environnementale (du 28 août 2019)
qui était très critique en estimant que ce plan était peu prescriptif, donc
qu’il ne servait pas à grand-chose :
Avant de partir à la Hatvp (Haute autorité pour la
transparence de la vie publique), le premier président de la Cour des comptes,
M. Migaud, rend public un référé qui estime que les plans Écophyto mis en œuvre
par l’État depuis 2008 pour réduire l’usage des pesticides n’ont pas atteint
leurs objectifs, malgré la mobilisation de moyens publics importants. La Cour
estime que l’État pourrait davantage influer sur les modes de production et les
filières par l’exercice de ses compétences normatives, de régulation et
d’information. La Cour recommande de « publier et rendre accessibles au
public, chaque année, les données et les analyses rendant compte de la
politique menée, des substances actives émises et de leurs effets sur la santé
humaine et sur l’environnement, notamment sous forme de cartographies ».
La Cour souhaite aussi que soit introduit, dans les négociations de la nouvelle
politique agricole commune (PAC), un objectif prioritaire de réduction de
l’usage des produits phytopharmaceutiques.
Depuis l’arrivée au pouvoir de
Macron, la construction de logements a baissé chaque année, cela se confirme en
2019. Il y a deux types de données qui permettent de suivre cette évolution, le
nombre d’autorisation données (permis de construire) et le nombre de mises en chantier.
Pour l’ensemble de l’année 2019,
449 400 logements ont été autorisés à la construction, en baisse de
10 500 unités (- 2,3 %) par rapport à l’année 2018. Et en 2019,
410 300 logements ont été mis en chantier, soit 4 100 de moins
(- 1,0 %) qu’en 2018.
Ce sont surtout les constructions
de logement collectifs qui subissent les plus fortes baisses et la crise du
logement social n’est certainement pas étrangère à cette situation à cause de
la diminution très forte des budgets des bailleurs sociaux par la diminution
autoritaire des loyers pour permette à l’Etat de faire des économies dans les
APL.
Voici des informations récentes données par le Collectif de l’étoile ferroviaire de Veynes. Après des années de lutte, une première phase de travaux a été actée, mercredi 4 décembre dernier et devrait avoir lieu pendant une bonne partie de l’année 2022, sans fermeture de ligne. « Ces travaux permettront une réouverture totale de la ligne entre Grenoble et Gap en 2022, dès les travaux réalisés » précise la préfecture de PACA dans un communiqué de presse.
Le
Collectif de l’étoile ferroviaire de Veynes exprime la satisfaction de voir
aboutir le travail collectif d’usagers, d’associations, de syndicats et d’élus
en faveur du maintien et de la rénovation de la branche la plus menacée de
l’étoile ferroviaire de Veynes. Désormais, avec les travaux déjà décidés en
2018 sur le tronçon Valence – Veynes, c’est la pérennité de l’ensemble de
l’étoile qui est assurée à court terme.
Si
l’ensemble de la ligne doit rouvrir à l’issue des travaux, le scénario envisagé
par les collectivités comprend une fermeture provisoire du tronçon Clelles-Veynes
en 2021 (la partie Grenoble-Clelles étant elle maintenue). Cette année-là, les
Hautes-Alpes seront donc privées de tout lien ferroviaire avec l’ensemble de la
région AuRA puisque la ligne Valence-Gap fera l’objet de travaux pendant neuf
mois.