Archives pour le mot-clef ‘ens. supérieur et recherche’

Une initiative positive de la Faculté de droit de Grenoble

Publié le 13 mars 2015

faculte-droit-GrenobleLa Faculté de droit de Grenoble innove en organisant des débats ouverts sur des sujets d’actualité. A l’initiative de jeunes professeurs diverses réunions ont lieu soit en ville soit à la faculté.

Le Centre de Recherches Juridiques organise depuis plusieurs mois, des conférences-débat en ville sur des sujets d’actualité. La première séance avait pour thème les sondages politiques avec comme témoin R. Avrillier qui a mis en cause les sondages de l’Elysée. La deuxième conférence traitait de la métropolisation avec Eric Piolle et le 18 mars à 18 h 30 à la Maison du tourisme ce sera la présentation des élections départementales (sans témoin politique, vu la campagne en cours).

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Grenoble-Alpes Métropole : une agglomération jeune, spécialisée dans les activités scientifiques

Publié le 13 février 2015

logo inseeL’INSEE a produit une étude en octobre 2014 (Insee Analyses Rhône-Alpes N° 06) sur la Métro. En résumé : deuxième agglomération rhônalpine, Grenoble-Alpes Métropole représente 7 % de la population régionale et 36 % de celle de l’Isère. Son rayonnement scientifique et universitaire attire de nombreux étudiants, ainsi qu’une population d’actifs jeunes et diplômés. Avec 220 000 emplois, la métropole est le principal pôle d’emploi du département. Le chômage y reste toutefois élevé même s’il progresse moins vite qu’ailleurs. Du fait d’un mouvement de périurbanisation qui s’amplifie, la croissance démographique du territoire est faible.

En voici quelques extraits. Pour lire l’étude complète voir ici.

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Nano 2017 et les collectivités locales

Publié le 9 janvier 2015

STMicro CrollesEst-ce aux collectivités locales de participer à des recherches et développement (R&D) de hautes technologies développées au niveau international, lieu d’une concurrence féroce ? Pour nous la réponse est clairement non et nous l’exprimons depuis des années. La ville de Grenoble vient enfin de décider de ne plus financer de telles R&D. Par contre la Métro a encore voté 10 M€ de participation pour le programme Nano 2017. Mais il s’agit tout de même d’un net recul par rapport à la décision prise par l’ancienne majorité de la Métro fin 2013 qui s’était engagée pour 25 M€ et surtout cette fois, l’aide va à la recherche publique ce qui assure que les équipements achetés resteront localement en cas de délocalisation de l’industriel. Lentement, mais surement l’évolution va dans le bon sens et on peut espérer qu’à l’avenir la Métro et les autres collectivités se contenteront d’intervenir seulement pour aider les entreprises à s’implanter dans de bonnes conditions et laisser à l’Etat et à l’Europe le soin de participer à des aides pour des R&D de niveau international. Pour les éventuelles aides publiques des collectivités locales aux entreprises, la règle devrait être de n’engager des fonds public que s’il y a clairement des contreparties précisément définies et vérifiables avec des retours financiers en cas de réussite de l’opération soutenue, ou un partage de la propriété industrielle.

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Vous avez dit conflit d’intérêts

Publié le 12 décembre 2014

STMicro CrollesOn trouve des choses intéressantes dans le projet de loi de finances rectificative pour 2014 qui coupe ou ouvre des crédits dans de multiples postes. M. Bisiou maître de conférences et vice-président du conseil d’administration de l’université Paul Valéry Montpellier 3, indique sur son blog que le projet transfère une somme de 274 M€ vers le programme Nano 2017, somme prise essentiellement sur les budgets de la recherche et des universités ! Ce programme est piloté par ST Microelectronics et le LETI.

Bisiou précise alors : « Le LETI est la branche nanotechnologies de la direction de la recherche technologique du CEA. Une direction technologique dont le compagnon de Geneviève Fioraso était directeur délégué. Cela a d’ailleurs valu à Mme Fioraso de se voir interdire toute intervention sur cette direction du CEA par décret du 1er aout dernier. Manifestement si Mme Fioraso n’a pas le droit d’intervenir dans la direction technologique du CEA cela ne l’empêche pas de lui donner 274 Millions d’euros…»

L’article complet est à lire ici.

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Le progrès technique pour quoi faire ?

Publié le 28 novembre 2014

Jean-Pierre DupuyLe philosophe Jean-Pierre Dupuy, qui a beaucoup travaillé sur l’impact des nouvelles technologies et notamment sur les dangers de la convergence des nano et des biotechnologies, a écrit le 12 novembre un article dans le Monde qui résume bien les questions qui se posent. Il attire l’attention sur les implications sur le vivant, mais ne faudrait-il pas réfléchir aussi sur les impacts sur le « pensant » ? Nous faisons notre sa conclusion : « Les champions de l’innovation à outrance traitent de catastrophistes ceux qui demandent simplement que l’on marque une pause pour penser ce que nous faisons. Que sont-ils eux-mêmes, sinon des semeurs de panique, eux qui foncent dans l’obscurité de l’avenir comme un taureau fou ? »

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La vraie raison pour laquelle le mathématicien Alexandre Grothendieck s’est retiré du monde

Publié le 28 novembre 2014

Grothendieck en 1988L’origine du retrait du mathématicien Grothendieck est rappelée sous ce titre dans un témoignage important de Laurent Zimmermann, Maître de Conférence à l’Université Paris-Diderot, paru dans Le Monde en novembre 2014.
«Dans son autobiographie non éditée Grothendieck écrit : « C’est à cette époque d’activité intense, pour une cause qui par la suite s’est avérée perdue d’avance, que se place l’épisode que je pourrais aujourd’hui appeler celui de mes adieux ».

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Pôles de compétitivité, pas si efficaces que prévu

Publié le 14 novembre 2014

logo inseeL’INSEE a publiée une étude le 29 octobre 2014 sur « L’impact de la participation aux pôles de compétitivité sur les PME et les ETI » sur la période 2006-2009. En voici le résumé :

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Science en marche, à vélo vers Paris

Publié le 10 octobre 2014

Science-en-marcheUn collectif, « Science en marche » organise à l’occasion de la fête de la science, un grand rassemblement à Paris de scientifiques à vélo venant de toutes les régions pour protester contre la politique gouvernementale portée par G. Fioraso. En effet la loi de finances 2015 prévoit une diminution des moyens des laboratoires et rien n’est prévu pour l’emploi des jeunes scientifiques. Le 4 octobre, ce sont les Grenoblois qui ont pris le départ pour rejoindre les Lyonnais et ensuite converger sur Paris.

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Le choc des cultures… numériques

Publié le 11 juillet 2014

GrenewsLe dernier numéro de Grenews avant la trêve estivale (n° 281 du 7 au 13 juillet 2014) met en scène le choc de 2 visions de Grenoble, terre numérique s’il en est.
Page 4, Jean Therme tel qu’en lui même, nous redéroule toute l’histoire du projet Presqu’île, que « on » (comprendre « lui ») a porté : du CEA spécialiste des micro-nanos technologies, en passant par Minatec, puis Giant, et enfin un projet d’aménagement urbain pour la presqu’île (dans cet ordre, cherchez l’erreur). Grâce à toute cette monomanie mono-centrée sur le territoire (et donc grâce à « lui ») « Grenoble joue dans la cour des grands ». Formidable !

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Université cherche nom désespérément

Publié le 20 juin 2014

Université de GrenobleSuite à l’adoption en 2013 de la Loi Fioraso sur l’enseignement et la recherche, les Universités doivent mettre en place une énième réforme, censée simplifier le millefeuille administratif et améliorer la visibilité et la compétitivité des universités françaises à l’international. Rien de nouveau depuis Valérie Pécresse, Nicolas Sarkozy et la loi LRU donc… Mais à Grenoble, une dimension supplémentaire donne du sel aux débats : les noms des établissements. Accrochez-vous, ça déménage…

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Les dégâts des PPP

Publié le 14 juin 2014
Hôpital Sud Franciien : PPP résiilé avec Eiffage (©AFP/Joël Saget))

Hôpital Sud Franciien : PPP résilé avec Eiffage

Le système de Partenariat Public Privé (PPP) permet effectivement au secteur public de ne pas s’endetter ; par contre c’est une machine à exclure les petites entreprises locales des marchés liés au PPP. Nous écrivions le 1er février 2014 : « Voila les méfaits des fameux Partenariats Publics Privés (PPP) malheureusement mis en place sur le campus ou sur la Presqu’île pour construire de nouveaux bâtiments. A partir du moment où c’est une société privée qui construit, équipe et gère le bâtiment, elle échappe aux règles des marchés publics et sous-traite à sa guise à qui elle veut. Exemple avec la construction sur la Presqu’île du bâtiment GreEn’ER sur un terrain appartenant au CEA, qui a été confié par les responsables politiques et universitaires au grand groupe Eiffage….

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Serons-nous sauvés par la high-tech ?

Publié le 6 juin 2014

STMicro CrollesLa politique économique de la majorité municipale précédente, menée notamment par G. Fioraso, partait du postulat que les innovations issues des high-tech étaient la solution privilégiée pour créer de nouvelles richesses. Nous avons toujours douté de ce postulat et il serait temps d’en vérifier la réalité.

Un article d’A. Reverchon, paru dans le Monde du 24 mai, dans le supplément « Culture & Idées » apporte des précisions confortant notre position. Il signale que le prix Nobel d’économie Robert Solow a analysé dès 1987 le fait que la révolution informatique n’avait apporté aucune productivité nouvelle. D’autres économistes ont démontré que les gains de productivité dus aux NTIC (nouvelles technologies de l’information et de la communication) se situaient dans le secteur des NTIC et non dans ceux qui les utilisaient.

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Le pôle santé, centre de formation public des étudiants médicaux et paramédicaux, a failli ne jamais voir le jour…

Publié le 15 mars 2014

Voici une histoire intéressante, en ce qu’elle démontre comment certaines professions intéressent davantage que d’autres nos hommes politiques locaux.

Depuis le début du 20è siècle, les étudiants paramédicaux, notamment les étudiants en soins infirmiers, sont formés dans ce que l’on appelait les « écoles d’infirmières ». Ces établissements étaient pratiquement toujours très proches des établissements hospitaliers publics ou privés. Grenoble n’échappe pas à la règle, son « école d’infirmières » se situe à l’intérieur de l’enceinte du CHU. Cet établissement, destiné à recevoir 350 étudiants, en reçoit actuellement environ 700, après les fermetures de l’école située à l’Hôpital Sud et de l’augmentation du nombre d’étudiants pour tenter de faire face à la pénurie de ces professionnels. Ce qui entraîne depuis de nombreuses années des conditions de formation très détériorées.

Au moment de la création du Plan Campus en 2007 mais aussi avec le passage des études en soins infirmiers en cursus LMD « licence, master, doctorat »,  il est décidé de créer ce que l’on a appelé le « Pôle Santé ».

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Comment les « PPP » assèchent l’économie locale

Publié le 1 février 2014

Voila les méfaits des fameux Partenariats Publics Privés (PPP) malheureusement mis en place sur le campus ou sur la Presqu’île pour construire de nouveaux bâtiments. A partir du moment où c’est une société privée qui construit, équipe et gère le bâtiment, elle échappe aux règles des marchés publics et sous-traite à sa guise à qui elle veut. Exemple avec la construction sur la Presqu’île du bâtiment GreEn’ER sur un terrain appartenant au CEA, qui a été confié par les responsables politiques et universitaires au grand groupe Eiffage.

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Encore une fois la recherche publique est oubliée

Publié le 25 janvier 2014

Après le Président de la Métro qui a fait un marchepied à Eiffage pour la définition de l’agglomération en 2030, voila la majorité sortante, Destot-Safar qui offre à Bouygues de venir faire un démonstrateur d’un ilot de 90 logements visant l’autonomie en eau, en énergie et l’optimisation des déchets. Les élus Ecologie et Solidarité avaient fortement critiqué ce partenariat public-privé, lors du conseil municipal du 8 juillet 2013.

Mais pourquoi donc les collectivités ne cherchent pas des partenaires publics dans la recherche pour travailler sur ces concepts de constructions innovantes ? Ce n’est pas le rôle d’une commune de permettre, sans aucune contrepartie, à de puissants groupes privés de se faire la main, déposer des brevets, créer des innovations qu’ils pourront vendre ensuite pour dominer un marché qui va se développer à cause du dérèglement climatique.

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Destot : L’art de promettre et de ne pas tenir…

Publié le 6 septembre 2013
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Cliquez sur l’image pour voir le tract des promesses de M. Destot en 2008

Une élection ne se fait pas sur un bilan nous disent les spécialistes électoraux. Le temps des projets et propositions va venir. Mais il n’est pas inutile de rafraichir la mémoire des citoyens sur les promesses faites en 2008 par la nouvelle majorité municipale. On avait eu droit à un catalogue de promesses tout azimut, qui se résumait à : demain ce sera le bonheur si vous votez pour nous.

Le lendemain ça à été plutôt la gueule de bois lorsque J. Safar a démontré que le bonheur c’était l’augmentation brutale des impôts locaux.

Afin de ne pas croire bêtement les promesses à venir, il n’est pas inutile de rappeler certaines promesses non tenues. La liste des promesses oubliées est malheureusement fort longue, en voici un extrait :

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Speaking Fioraso (Parler Fioraso)

Publié le 13 mai 2013

Nanotechnologies, biotechnologies, business-plans, benchmarking, clusters, start up, R&D, Giant… ce vocabulaire jargonnant, destiné aux initiés est la langue naturelle de G. Fioraso. Les Grenoblois se sont depuis longtemps habitués à entendre cette élue « socialiste », vanter les mérites de la compétitivité, de l’attractivité, des marchés, du management et à utiliser un vocabulaire digne des plus fervents partisans du néolibéralisme ambiant. Mais voilà qu’un an à peine, après sa prise de fonction, le grand public et les médias nationaux découvrent la Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, à la faveur (ou défaveur) d’un projet de loi présenté en Conseil des Ministres le 20 mars dernier.

La question se pose alors : en quoi la fonction de ministre aurait-elle rendue différente dans ses convictions l’ex adjointe à l’économie de Grenoble, l’ex vice présidente de la Métro, l’ex présidente de Minatec (qu’elle a porté sur les fonds baptismaux technologiques avec J. Terme le patron du CEA)… ? En rien bien sûr.

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Non à la disparition de la bibliothèque du Museum

Publié le 12 avril 2013

Il est important que les scientifiques et les amateurs puissent conserver un accès à la bibliothèque du Museum et donc qu’elle soit maintenue. Nous relayons ce communiqué du syndicat FO de la ville de Grenoble :

« Depuis le 1er octobre 2012, la Ville de Grenoble a fermé une bibliothèque au public. Cette bibliothèque est aujourd’hui menacée de disparition pure et simple. Il s’agit de la bibliothèque du Muséum d’histoire naturelle de Grenoble.

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Personnalités 2012 en Isère : les nommés sont…

Publié le 4 janvier 2013
Raymond Avrillier

Raymond Avrillier (photo tous droits réservés)

3000 personnes ont « cliqué» sur le site du quotidien régional pour désigner les personnes ou les événements marquants de l’année 2012.

La marche blanche qui a suivi le drame d’Echirolles a été retenue comme fait marquant. Les jeunes et les adultes ont tenu à exprimer leur compassion mais aussi leur volonté de construire un monde plus juste et plus solidaire, on ne peut que formuler le vœu « plus jamais çà ».

Concernant les personnes marquantes, les lecteurs en ont retenu 2 principales.

C’est une femme qui remporte 59 % des suffrages. Chercheuse au CNRS, Laurence Lafanechère a découvert une nouvelle molécule anticancéreuse. Il est à noter qu’en plus de son talent, cette chercheuse hors pair a tenu à exprimer combien ce résultat était aussi dû à tout le travail de son équipe et les collaborations avec le CEA et l’Institut Marie Curie. Elle a aussi exprimé son regret d’aller chercher sans cesse des financements nécessaires à la poursuite des recherches, et c’est autant de temps passé qui l’empêche parfois d’être « derrière la paillasse à réaliser des expériences ». La recherche est un bien public, et nécessite donc des fonds publics.

Celui qui arrive en 2ème position, loin devant les autres, est Raymond Avrillier, présenté comme ancien élu écologiste grenoblois et militant d’Anticor pour toute son action contre la corruption et pour l’éthique en politique.

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La fac, la ministre et le PPP (Pour le Profit au Privé)

Publié le 26 octobre 2012

Née officiellement en 1992, la Private Financial Initiative est apparue en Grande Bretagne au milieu des années 1980 sous l’ère Thatcher et s’est poursuivi durant le gouvernement « travailliste » de T. Blair, avec les conséquences que l’on connaît notamment sur les transports et la santé des britanniques. Conservateurs et travaillistes, même combat !

On pouvait penser que les pays européens auraient su tirer les enseignements salutaires de cette mise à mal des services publics anglais. Et en effet, certains l’ont fait mais pas forcément comme on pouvait l’espérer. C’est le cas de la France qui par ordonnance du 17 juin 2004, crée le clone de la Private Financial Initiative avec le Partenariat Public Privé. De quoi s’agit-il ? Une collectivité, l’Etat ou un établissement public, souhaite réaliser un équipement ? Un prestataire privé (type Eiffage, Bouygues, Vinci…) finance les investissements et en contrepartie les usagers ou les contribuables, en assurent le paiement sur une longue, voire très longue durée (20, 30, 40 ans…). Les mêmes causes produisant les mêmes effets, depuis 2004 on a pu mesurer les résultats de cette belle formule magique : lignes à grande vitesse, prisons, centres hospitaliers tel celui de Corbeil Essonne… Au delà des difficultés d’exploitation constatées, qui contraignent la collectivité à ne faire appel qu’au constructeur-exploitant en cas de dysfonctionnements, les loyers versées par le public aux grands groupes privés reviennent à payer au final deux à trois fois le coût de l’équipement.

C’est sûrement cette raison qui conduit notre Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche que l’on voit très très souvent dans la région (à croire que le ministère est à Grenoble) à vanter ce genre d’opération.

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