Lors du dernier conseil syndical, Michel Destot a été élu suppléant du SMTC au Groupement des autorités responsables de transports-GART, en remplacement de Marc Baïetto. J'ai voté pour Michel Destot comme suppléant au GART (ce n'est pas un secret vu le résultat ), car cela ne modifiait pas l'équilibre politique, contrairement bien sûr à la candidature de Charles Descours.
Toutefois, j'ai appris par la presse que M. Destot avait été élu président du GART dès le lendemain. Je suis choquée par ce procédé qui empêche le président du SMTC de siéger au GART, et propulse dans le fauteuil de président du GART un membre suppléant du conseil du SMTC, qui a eu et qui aura bien du mal à siéger au SMTC vu ses cumuls de fonctions et son emploi du temps déjà très chargé. Le GART aurait mérité un président réellement impliqué dans les vastes questions des transports.
Quelle que soit la majorité en place, ma conception de la démocratie est opposée aux cumuls de mandats et aux arrangements de couloirs qu'ils favorisent.
Comment s'étonner de la baisse de la participation des citoyens dans les scrutins lorsque les élus -débordés par le cumul des mandats- ne peuvent donner l'exemple de l'implication sur le terrain, du temps nécessaire à la concertation et au dialogue avec les habitants ?