Archives du 20 mai 2011

Le PLU de la presqu’île annulé !

Publié le 20 mai 2011

La révision du Plan local d’urbanisme – PLU du secteur de la Presqu’île et le dossier de réalisation de la ZAC sont annulés par le Tribunal administratif de Grenoble, à la demande de militants de l’ADES. Enfin le débat public sur l’avenir de la Presqu’île va pouvoir s’ouvrir.

La majorité municipale qui vient de se faire sanctionner lourdement pour avoir fait une faute, essaye de rejeter son erreur sur les écologistes en les accusant de ralentir la construction de logements (lors d’une interview sur France 3). Quand on fait une faute il est normal de se faire sanctionner. Ici il s’agit tout simplement de sanctionner l’incompétence des élus qui ont choisi une fausse méthode pour réviser le PLU. Les Grenoblois sont malheureusement souvent punis par les mauvaises décisions de la majorité municipale.

Rappel du dossier

Le 26 octobre 2009, le Conseil municipal approuve la révision simplifiée du PLU de la Presqu’île, le dossier de réalisation de la ZAC, la désignation de l’aménageur de la ZAC et la convention foncière de cette dernière. Le 22 février 2010, la délibération sur la convention foncière est abrogée et légèrement transformée. Seul le groupe Ecologie & solidarité vote contre.

Lors du mandat précédent, le projet GIANT avait été décidé par le CEA et « vendu » à la Ville de Grenoble et au Conseil général, grâce à l’aide insistante du maire, de son adjointe à l’économie et du directeur général des services de l’époque. Au départ, GIANT était uniquement un projet de développement technologique porté par le CEA. Seuls les écologistes avaient exprimé leur désaccord sur ce projet et avaient proposé un contre projet a l’échelle de l’agglomération : « le projet Global » qui s’intéressait aux développements scientifiques, techniques et universitaires sur l’ensemble de la Métro et proposait un projet d’urbanisme pour une ville à échelle humaine, répondant aux besoins exprimés par les scientifiques, les universitaires et les étudiants.

Le projet d’urbanisme de Vasconi a été élaboré dans la plus grande discrétion, hors des services et des élus de la ville et il prenait en compte la réalisation du projet de rocade nord du Conseil général.

Le 22 septembre 2008, la nouvelle majorité municipale propose d’engager une révision simplifiée du PLU sur le secteur de la Presqu’île pour permettre d’intégrer la rocade nord et le projet Vasconi qui « habille » le projet GIANT du CEA. Une enquête publique s’est déroulée en avril et mai 2009 sur cette révision. Lors de l’enquête publique, l’ADES avait souligné que la procédure de révision simplifiée n’était pas adaptée, elle n’a pas été entendue. La commission d’enquête renvoyant la responsabilité de cette procédure à la Ville.

La majorité municipale pourtant avertie de cette irrégularité importante a décidé de passer outre et a adopté la révision simplifiée du PLU et la réalisation de la ZAC.

Le 16 mai 2011, le Tribunal Administratif a donné raison aux militants de l’ADES qui ont déposé fin 2009 des recours contre la révision du PLU, la réalisation de la ZAC, la convention foncière et le choix de l’aménageur. Le choix de l’aménageur a été validé, par contre les trois autres délibérations sont annulées.

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Le sombre avenir du GF38

Publié le 20 mai 2011

Le GF 38 jouera donc en National (3ème division) ou en CFA (4ème division) si la DNCG ne lève pas sa rétrogradation administrative. Le prochain rendez vous avec la DNCG aura lieu le 26 mai qui devrait examiner le plan de relance de la société GF38.

Index a demandé à Christophe Maillol, le nouveau candidat à la reprise du club, de verser 2,5 M€ le 20 mai dernier délai. Ce dernier indique qu’il finalisera son arrivée au GF 38 avant le 26 mai et qu’il est accompagné par un fonds de pension américain. Cette information laisse songeur car ces fonds de pension cherchent en général des affaires lucratives, ce qui est rarement le cas dans le football. Pour rappel, les japonais d’Index ont injecté en pure perte environ 40 M€ dans le GF38 ces dernières années.

A noter aussi que ces derniers mois, des restructurations importantes ont eu lieu dans l’organisation statutaire du GF38.  «Index corporation » a démissionné de ses fonctions d’administrateur et l’on a assisté à une réorganisation du capital de la société par la création de deux catégories d’actions. Il est trop tôt pour connaître les conséquences effectives de ces réorganisations qui préparent la vente de la société.

Il est intéressant de noter la position de Pierre Wantiez, ancien directeur général du GF38 et fin connaisseur du football professionnel, curieusement interrogé par le Dauphiné Libéré du 15 mai sur l’ éventuelle montée du FCG en Top 14. On sait depuis, que le club grenoblois de rugby ne montera pas, mais dans l’interview on est très vite revenu au football.

A la question :« Au GF38, vous insistiez sur l’importance du tissu économique local et l’intervention des collectivités… », il répond : « On ne peut pas survivre dans le haut niveau sans un engagement de ces deux derniers. Par rapport aux collectivités, on peut très bien comprendre qu’elles n’ont pas le rôle de payer pour le sport professionnel. C’est quelque chose que je peux entendre. Mais comme d’autres collectivités le font ailleurs, il y a donc un écart. Pour citer un exemple et en revenir au football, il y a un écart de 5 millions d’euros entre Grenoble et Montpellier (en prenant en compte la location du stade, la taxe sur les spectacles, la sécurité et les subventions accordées). Et à partir du moment où on ne peut pas lutter à armes égales, on ne tient pas dans la durée ».

Il serait temps que les responsables politiques tirent enfin les conclusions de cette réalité et arrêtent de faire des plans sur la comète en engloutissant des sommes gigantesques dans des opérations qui ne sont pas d’intérêt général.

Le seuil de 20 % de logements sociaux à géométrie variable

Publié le 20 mai 2011

Grâce à l’effort soutenu de l’ancienne majorité en faveur du logement social, à la poursuite de l’action jusqu’à maintenant dans le même sens, le seuil fatidique des 20 % a été atteint à Grenoble. Mais il est à craindre que ce ne soit qu’un feu de paille car avec le programme de destruction mis en œuvre (Mistral, Villeneuve) la ville va se retrouver bientôt de nouveau sous le seuil des 20 % !

Les frais de bouche des grandes villes

Publié le 20 mai 2011

« Le journal du net » compare les dépenses des grandes villes pour les frais de réception et des fêtes et cérémonies (lire leur article)

La ville de Grenoble fait partie des grandes villes qui dépensent le plus pour ces activités. En euros par habitants dépensés, la ville de Grenoble (10,36 €/h) n’est dépassée que par la ville de Strasbourg (13,17 €/h). En réceptions seules, Grenoble est au 4ème rang.

Même s’il faut être prudent dans ces comparaisons, les communes n’indiquant pas toujours les mêmes choses dans les mêmes articles comptables, cette comparaison indique qu’il y a matière à faire des économies sur le train de vie de la ville. C’était la proposition des élus écologistes dans leur budget alternatif qui démontraient du même coup qu’il n’y avait aucune raison objective d’augmenter les taux des impôts locaux en 2009 à Grenoble.

Le cumul des mandats est une richesse !

Publié le 20 mai 2011

Le 14 mai 2011, lors de son intervention à FR3-Alpes, G. Fioraso députée PS, adjointe au maire de Grenoble, Vice Présidente de la Métro et soutien de DSK a déclaré à propos du cumul des mandats : « je le vis plutôt comme une richesse ». Au vu du montant mensuelles d’indemnités qu’elle touche grâce à ça, pour une fois, nous ne pouvons pas être en désaccord avec elle… (relire notre article « qui cumule quoi« ).

Chauffage urbain : le gag…

Publié le 20 mai 2011

De nombreuses copropriétés envisagent d’aller en justice pour faire reconnaître que les tarifs du Chauffage urbain sont trop élevés et demander le remboursement du trop perçu. Récemment la copropriété où habite le maire vient de décider de le faire au cas où les élus ne reviendraient pas sur les tarifs excessifs. Conclusion, si cela se fait, M. Destot devra payer dans ses charges de copropriété une somme (très modique) pour financer les frais d’avocats qui seront engagés contre les tarifs décidés par la Ville !

Plus de respect à la Métro

Publié le 20 mai 2011

Pour les rares personnes qui assistent dans le public aux conseils de Métro, l’attitude du Président vis-à-vis du représentant des écologistes pose un problème évident de respect. Devant ce constat, Le Président feint la surprise (le Dauphiné Libéré du 16 mai 2011) et répond à coté : « Pour quelqu’un qui serait brimé, je trouve pour ma part que Gilles Kuntz a un vrai temps de parole en conseil de Métro… Pourquoi Gilles Kuntz aurait-il droit à être critique sur nos arguments et nous à rester coi devant les siens ? ». Tout le monde a compris, mais pas le Président de la Métro semble-t-il, qu’il ne s’agit pas du temps de parole. Il est encore heureux qu’un élu intervienne, ce qui est un droit absolu dans une assemblée délibérante, et use de son droit de critiquer les arguments des uns et des autres, cela fait partie du débat démocratique. Et quand il le fait, il n’a pas à être l’objet de commentaires déplacés, il a droit au respect minimum dans les attitudes et la manière de celui qui, ayant la charge de mener les débats, apparaît au contraire exaspéré lorsqu’un élu avec lequel il est en désaccord prend la parole. Il est de notoriété publique que Marc Baïetto ne souhaitait pas d’élu écologiste à la Métro, cela transpire dans de nombreuses attitudes, souhaitons que cela cesse.

CLINATEC bientôt livré

Publié le 20 mai 2011

Vue d'artiste du futur ClinatecLa construction du bâtiment CLINATEC sur le site du CEA de Grenoble se termine, sa livraison est programmée pour le 12 septembre 2011. Nous avons mis en cause l’utilité d’une telle opération en dehors du CHU de Grenoble pour de multiples raisons. Les interventions sur le cerveau humain doivent se faire en milieu hospitalier afin que toutes les précautions soient prises et que le contrôle des expérimentations sensibles soit mené par la collectivité hospitalière. Par ailleurs à Clinatec elles coûteront beaucoup plus cher qu’en milieu hospitalier Rappelons que CLINATEC, qui est une initiative et une décision unilatérale du CEA, est financée essentiellement par les collectivités territoriales, le CEA s’étant débrouillé pour quasiment ne rien payer. Le coût global est de 20 000 000 €, le plan de financement étant le suivant :

  • Région Rhône-Alpes : 10 850 000 € ;
  • Conseil général de l’Isère : 3 850 000 € ;
  • Communauté d’Agglomération Grenoble Alpes Métropole : 2 300 000 € ;
  • Ville de Grenoble : 2 200 000 € ;
  • Commissariat à l’Energie Atomique et aux Energies Alternatives – CEA, seulement : 800 000 € !

Voici une information qui démontre que toute cette opération a été montée dans la plus grande discrétion. Le permis de construire a été délivré par le préfet de l’Isère le 10 avril 2010, suite à un avis favorable de l’adjoint à l’urbanisme. Ce permis précise qu’il s’agit de construire deux bâtiments dont un dénommé CHU et l’autre CEA. Nous avons demandé au Directeur général du CHU de Grenoble s’il avait été informé de ce permis de construire et de l’existence de ce bâtiment dénommé CHU. Le Directeur répond qu’il n’existe aucune convention entre le CHU et le CEA permettant au CEA de déposer un permis de construire pour un bâtiment du CHU, ni d’échanges de courrier entre le CHU et le CEA au sujet de ce permis de construire !

Fermeture d’un foyer logements des personnes âgées, suite

Publié le 20 mai 2011

La mobilisation contre la fermeture d’un foyer logement à la Villeneuve et des restaurants Montesquieu et Notre Dame se poursuit. L’Association des Résidents et Familles des EHPA de Grenoble a écrit au maire pour lui rappeler son opposition aux propositions du CCAS, en voici des extraits :

« Nous réaffirmons les points suivants :

–     En 2010, les 6 EHPA de Grenoble étaient, en moyenne, pleins à 91 % (voir étude d’Atis Phalène), ce qui est un taux de remplissage tout à fait normal et dans la moyenne nationale. Le 100 % ne peut être atteint. Bien sûr, on peut faire baisser artificiellement ce taux en bloquant les entrées.

En conséquence, il n’y a pas surcapacité. Avec une fermeture, il y aurait pénurie de places.

–     Une fermeture à la Villeneuve (où l’on trouve les logements les plus modernes) serait une catastrophe sur le plan humain pour 45 personnes aux Gentianes et 65 personnes au Lac. Ces personnes âgées sont fragiles. Elles ne supporteraient pas bien un nouveau déracinement. On ne voit pas où elles pourraient être relogées à l’équivalent.

–     Les fermetures des restaurants de Montesquieu et Notre-Dame auraient également des conséquences catastrophiques pour les personnes âgées vivant dans ces foyers-logements (isolement accru, moins de convivialité, alimentation déséquilibrée…)

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Tarifs de la CCIAG : les contradictions du 1er adjoint

Publié le 20 mai 2011

Lors de diverses réunions avec le collectif « pour un chauffage urbain juste et durable », le 1er adjoint a expliqué à propos des tarifs de la Compagnie de Chauffage Intercommunale de l’Agglomération Grenobloise – CCIAG :

  • qu’il y avait eu un défaut de vigilance politique de la part de la majorité municipale dans la gestion des tarifs du chauffage urbain. Une remarque qui ne tient pas car cette majorité municipale aurait dû, une fois de plus, écouter le groupe des élus écologistes et l’ADES qui ont expliqué depuis des années que les tarifs étaient irréguliers et trop élevés. C’est pourtant consciente de ce fait qu’elle a voté le 23 juin 2008 des nouveaux tarifs encore plus élevés que les anciens, déjà trop élevés.
  • Il reconnaît que les marges de la CCIAG dépassent ce qui était prévu, mais n’entend pas les faire diminuer rapidement.
  • « Une baisse des tarifs n’était pas tabou ». Le collectif a naturellement pensé que la baisse pouvait être discutée et mise en place rapidement. Et bien non ! Lors de la réunion du 11 mai, le 1er adjoint a expliqué qu’il était impossible de changer les tarifs au risque pour la ville d’être rappelée à l’ordre par le contrôle de légalité et la chambre régionale des comptes ! Ces arguments n’ont aucun fondement puisque la loi impose à toute administration d’abroger immédiatement tout règlement illégal. Les tarifs d’un service public sont un acte réglementaire et doivent représenter la contrepartie exacte du service rendu. S’ils sont trop élevés c’est qu’ils sont irréguliers, et doivent donc être changés rapidement. De plus dans le contrat Ville-CCIAG il est prévu une clause de rencontre pour examiner la pertinence des tarifs. Donc la majorité municipale n’a aucune excuse pour ne pas baisser les tarifs.