Archives du 23 mars 2013

L’ADES soutient le Réseau Citoyen

Publié le 23 mars 2013

logoReseauCitoyen2Des Grenoblois ont décidé de constituer un Réseau Citoyen pour faire entendre leur voix lors des élections municipales de mars 2014. Ensemble, ils partagent un diagnostic très négatif de la politique municipale et d’agglomération actuelle, diagnostic fondé sur leurs expériences concrètes de ces dernières années notamment dans les domaines de l’urbanisme, des services publics (chauffage urbain notamment), de la vie quotidienne dans les quartiers… Ils se sont rassemblés pour proposer une autre vision de cette région et changer la politique municipale autour du concept  « la ville pour tous » en privilégiant l’élaboration collective des grandes décisions municipales entre les habitants, les élus et les services. Voir les détails sur leur site internet.

L’ADES rencontre ces citoyens  à l’occasion de  différentes actions menées  contre la politique municipale dans de nombreux quartiers.  Certains militants de l’ADES  sont signataires, en leur nom personnel, de l’appel à la création du réseau.

L’ADES partage à la fois le diagnostic et les valeurs exprimées dans les propositions du Réseau Citoyen.

L’ADES a décidé de  soutenir le Réseau Citoyen, tant sur le plan matériel, si nécessaire, que dans l’appréhension et la compréhension de dossiers municipaux et d’agglomération sur lesquels elle travaille depuis des années.

L’ADES espère que le Réseau Citoyen, fort de cette  démarche inédite, prendra toute sa place dans le débat politique qui s’annonce. La crise de la représentation politique dont sont responsables par leurs pratiques  la plupart des élus ou gouvernements successifs, ne pourra être surmontée que si les habitants décident de s’occuper eux-mêmes de leurs affaires. Les élections municipales qui portent directement sur l’organisation de la vie quotidienne sont l’opportunité à saisir pour ce renouvellement de la vie politique.

Base Elèves au Tribunal Administratif : rassemblement mardi 26 mars 14 h

Publié le 23 mars 2013

base-elevesLes syndicats PAS 38, Sud éducation, CNT éduc et Snuipp 38 appellent à se rassembler devant le Tribunal administratif de Grenoble mardi 26 mars à partir de 14h.

C’est mardi à 14 h 30 qu’aura lieu l’audience au Tribunal Administratif de Grenoble pour les requêtes au sujet des sanctions subies pour le refus de renseigner Base Elèves par Elisabeth Heurtier, Patricia Artaud, Michel Duckit (retraits de journées de salaire), Rémi Riallan et Claude Didier (même chose + retraits d’emploi de direction).

Syndiqué-es ou PAS, tous mobilisés !

Le combat contre Base Elèves se poursuit et il est loin d’être terminé ; Affelnet, le LPC électronique et le passeport orientation formation pointent le bout de leurs nez et démontrent ce qui a été affirmé par les opposants au fichage depuis le début : les données sensibles expurgées de Base Elèves reviennent en force dans des fichiers parallèles, reliés par l’INE …

Alors tous devant le tribunal administratif : enseignants en congé, déchargés, retraités, à temps partiels, parents d’élèves, grands-parents d’élèves, citoyens … A 14 heures au Tribunal administratif de Grenoble 2 place de Verdun (place de la préfecture) ; l’audience est publique.

Refonder la démocratie locale : l’exemple des rythmes scolaires

Publié le 23 mars 2013
RythmesScolairesBanderole

Les banderoles demandant le report de l’application de la réforme fleurissent sur les balcons grenoblois

La méthode est désormais éprouvée. On décide d’abord puis on entame quelques réunions dites de concertation ou plutôt d’information pour que le citoyen ait l’illusion d’avoir participé à une décision déjà prise, le tout accompagné d’une communication tapageuse. Les exemples sont multiples de cette démocratie qui se veut participative et pour laquelle la majorité s’est donnée une charte qu’en réalité elle n’applique pas : le budget, les projets immobiliers… et aujourd’hui les rythmes scolaires. Chaque fois on perçoit dans la méthode un entêtement à forcer le passage. La mode étant depuis peu au tchat (dispositif permettant de dialoguer sur internet dans un temps donné avec un élu municipal) celui de l’élu à l’éducation le 14 mars dernier illustre assez bien l’obstination assortie d’un certain flou entretenu par la majorité municipale et les questions qui du côté du citoyen restent en suspens.

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Les coûts contre la Protection de l’Enfance

Publié le 23 mars 2013

On avait connu le projet de regroupement des services sociaux de proximité du Conseil Général, l’opposition des élus de la majorité à ce qu’ils considéraient comme « un grand recul de l’action territoriale ». Puis ces mêmes élus s’étaient finalement résolu à voter un regroupement mis en veilleuse le temps des élections (présidentielle et législatives). Mais la réorganisation permanente des services « Enfance et Familles » est repartie de plus belle, accompagnée d’un management plaqué sur les entreprises privées (tableaux de performance, productivité, rentabilité, évaluation, tout ce qui se fait de mieux en matière sociale) avec un personnel en nombre constant malgré les situations sociales qui ne cessent de se dégrader.

Sans doute était-ce encore insuffisant ? Le Conseil Général de l’Isère qui par la voix de son sénateur- président A. Vallini se targue d’être l’un des départements les moins endettés de France, vient de trouver la formule adéquate pour réaliser encore plus d’économies. Il s’agit rien moins que de supprimer des places d’accueil dans les établissements recevant des enfants en difficultés ou mieux et plus radical de les fermer purement et simplement.

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Eau de Grenoble : liquidation de la SEG… enfin !

Publié le 23 mars 2013

dessin "autopsie d'un Waterl'eau"Le dernier fossile restant de la privatisation du service de l’eau de Grenoble vient enfin de disparaître définitivement. La Société des Eaux de Grenoble a vécu. Il aura fallu attendre 13 ans pour que cette société d’économie mixte disparaisse après que le Conseil municipal ait décidé en juin 1999 de mettre fin aux contrats issus de la corruption. Malheureusement, encore une fois, les intérêts privés ont été largement rétribués dans cette affaire au détriment des Grenoblois.

En 1989, la majorité municipale de droite vote la privatisation du service de l’eau de Grenoble qui était bien géré en régie, à une filiale de la Lyonnaise des Eaux, la COGESE. Le contrat de délégation de service public signé par le maire, A. Carignon et la COGESE a été obtenu à l’issue d’un pacte de corruption. La justice est passée. L’ADES et l’association Eau Secours ont mené une bataille de tous les instants contre ce mauvais coup qui a vu les tarifs de l’eau augmenter de manière continue années après années.

Lors des élections municipales de 1995, la gauche et les écologistes, réunis au 2ème tour sont élus, entre autres, pour re-municipaliser le service des eaux. Mais le maire, M. Destot n’entend pas s’affronter à la Lyonnaise et invente un montage qui conserve le contrat de délégation issu de la corruption, mais change la COGESE en société d’économie mixte appelée Société des Eaux de Grenoble (SEG) pour faire croire à un contrôle public de ce service.

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Politique politicienne : primaires à l’UMP, Destot et les citoyens

Publié le 23 mars 2013

Primaires UMP

Comme il fallait s’y attendre, la désignation de la tête de liste de la droite pour les élections municipales à Grenoble ne va pas être un long fleuve tranquille. Une réunion publique a eu lieu mercredi où un certain nombre de personnalités ne sont pas venues. On apprend que G. Dumolard indique qu’il n’est plus adhérent à l’UMP et donc qu’il ne participera pas à ces primaires… R. Cazenave s’interroge et pour l’instant les seuls compétiteurs sont M. Chamussy, A. Carignon et D. Bonzy, et deux jeunes inconnus (Benjamin Piton et Colin Lecordier) viennent faire un tour de piste pour gagner leur place dans une liste. Il sera intéressant de savoir pour qui ils vont se désister. Pour participer à la réunion publique de mercredi il fallait payer 2 Euros et signer l’engagement : ”Je soussigné déclare sur l’honneur souhaiter le changement de municipalité de Grenoble en 2014 et la participation de l’UMP à la prochaine équipe municipale”.

Quand le maire s’interroge, enfin !

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Esplanade, on attend le débat

Publié le 23 mars 2013

vivre-a-grenoble-esplanadeSur l’Esplanade, la Foire des Rameaux démarre comme d’habitude, mais avec moins de forains, 90 emplacements au lieu de 120 à cause du chantier du tram E. Pour éviter la colère des forains la ville promet qu’en 2014, la foire aura encore lieu sur l’Esplanade mais en 2015 ça pourrait être dans le parc Paul Mistral… L’association « Vivre à Grenoble » attend toujours l’organisation du débat promis au Conseil municipal, suite au dépôt de la pétition demandant l’arrêt du projet de la majorité municipale.

Le maire attend visiblement que la Foire soit terminée pour ouvrir ce dossier afin d’éviter des réactions trop vives des usagers de la Foire et des forains.

« Vivre à Grenoble » a demandé des rencontres avec les divers groupes politiques du Conseil municipal, afin de connaître leurs positions sur ce débat. Les oppositions ont répondu, mais dans la majorité ça ne se bouscule pas au portillon… Cette majorité va-elle oser organiser un conseil municipal extraordinaire pour qu’enfin un vrai débat contradictoire s’ouvre sur ce projet contesté, dans un lieu permettant aux habitants de venir y assister ? Il est à craindre que l’on nous serve un débat croupion lors d’un conseil ordinaire. A suivre…

Démolition du 50 Galerie de l’Arlequin : suite et pas fin !

Publié le 23 mars 2013
Le 50 et ses deux panneaux d’affichage contradictoires

Le 50 et ses deux panneaux d’affichage contradictoires

L’affaire n’est pas terminée loin de là. Il faudra bientôt un livre d’histoire pour retracer cette aventure. C’est A. Carignon qui avait lancé l’idée de cette destruction, à laquelle M. Destot s’était opposé avant de changer d’avis et d’adopter cette idée idiote de croire que les difficultés de ce quartier étaient dues au bâti. Il est tellement plus facile de détruire un bâtiment que de s’attaquer aux problèmes sociaux.

Des architectes compétents, choisis par le Conseil municipal, avaient pourtant expliqué que détruire ce bâti était une aberration. Mais comme la vérité fâche, ces empêcheurs de gérer en rond ont été remerciés. Le maire et les responsables d’ACTIS ont décidé de détruire 68 logements sociaux de bonne qualité, quel qu’en soit le prix.

Le 15 septembre 2011, ACTIS dépose un permis de démolir, le 8 novembre 2011 l’adjoint à l’immobilier signe l’arrêté de permis de démolir, par délégation du maire. ACTIS appose tardivement un panneau règlementaire au pied du 50 indiquant qu’un permis de démolir a été obtenu.

A l’époque le droit de l’urbanisme imposait d’obtenir un permis de construire pour un changement important dans le volume d’un bâtiment ou le percement d’ouverture nouvelle. Donc le permis de démolir n’était pas suffisant dans ce cas. Des voisins du 50 ont alors déposé un recours contre ce permis de démolir.

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