Le gouvernement met la pression sur EDF pour mettre en marche toutes les centrales nucléaires coûte que coûte cet hiver. Par surcroit la nationalisation décidée prend du retard car certains des actionnaires contestent le prix proposé de 12 € par action alors que le prix d’introduction lors de la privatisation de 2005 était de 32 €.
EDF essaye de redémarrer les réacteurs arrêtés même quand les conditions de sécurité ne sont pas respectées. Ce qui vient de se passer concernant le réacteur de Cattenom 1 est très inquiétant même si l’Autorité de Sureté Nucléaire (ASN) y a mis heureusement le holà.
EDF a essayé de persuader l’ASN que « la garantie d’un fonctionnement en toute sûreté du réacteur pour une période de 12 mois est apportée »
La Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) observe et analyse le phénomène sectaire, coordonne l’action préventive et répressive des pouvoirs publics à l’encontre des dérives sectaires, et informe le public sur les risques et les dangers auxquels il est exposé.
Dans son rapport 2021, publié le 3 novembre, la Miviludes alerte sur la hausse de plus de 33 % des signalements entre 2020 et 2021. La crise sanitaire et les confinements expliquent pour partie ce développement. La Mission a comptabilisé 4 020 signalements en 2021. Cela représente une augmentation de plus de 44 % entre 2018 et 2021 et de 86,1 % par rapport à 2015. Il ne s’agit que de la partie visible de l’iceberg dont l’ampleur n’est pas connue, tant ces phénomènes sont difficiles à repérer en dehors des signalements…
Extraits de la présentation du président de la Miviludes :
De forts écarts de niveaux de vie atténués par la redistribution dans la métropole grenobloise. La moitié des ménages de la Métropole dispose de moins de 1 890 € par mois et par unité de consommation (UC). En 2018, le niveau de vie médian se situe à mi-chemin entre celui des ménages de l’ensemble de la région Auvergne-Rhône-Alpes (1 870 €) et de l’Isère (1 910 €). Cela correspond à un revenu disponible mensuel de 1 890 euros pour une personne seule ou de 3 980 euros pour un couple avec deux enfants de moins de 14 ans. Les 10 % les plus riches disposent de 3 390 € par mois et par UC alors que les 10 % les pauvres n’ont que 970 € par mois. Comparaison avec les territoires voisins.
Les déplacements dans les grandes villes françaises : résultats et facteurs de réussite. C’est une étude réalisée par l’association Qualité Mobilité pour le compte de la Fédération nationale des associations d’usagers des transports (Fnaut). Elle analyse les facteurs déterminant l’usage des différents modes de transport dans 47 grandes villes françaises dont Grenoble. L’urbanisme conditionne largement la manière dont les habitants se déplacent mais de nombreux autres facteurs complémentaires jouent aussi.
Climat : l’épineuse question de la responsabilité historique des pays industrialisés. Des économistes grenoblois montrent qu’il sera impossible de trancher la question de la responsabilité historique. Elle restera indécidable, passionnelle et au plus haut point politique. Aucun chiffre, ni aucune théorie de la justice ne pourra jamais fonder un consensus, et cette question constituera de manière durable un « skandalon », une pierre d’achoppement, susceptible de faire trébucher la négociation lors de la COP27.
Samedi 5 novembre 15 h Place Félix Poulat (Grenoble) Rassemblement pour la paix en Ukraine à l’initiative du Comité de l’Isère du Mouvement de la Paix.
Lundi 7 novembre à 15 h conseil municipal de Grenoble. Au Centre Communal Camille Claudel 47 Avenue Marcelin Berthelot. Point d’information sur les orientations budgétaires 2023, présenté par Vincent Fristot (adjoint aux finances) ; avis de la Ville sur le projet de transport par câble entre Fontaine et Saint Martin le Vinoux ; rapport égalité femmes-hommes…
L’enquête publique sur la modification n° 1 du PLUi de la métropole s’est terminée le 22 juillet 2022. La loi impose à la commission d’enquête (article R 123-19 du code de l’environnement) de déposer son rapport et ses conclusions motivées à la Métro, dans un délai de 30 jours, soit en l’espèce avant le 22 août 2022, mais vu l’ampleur du travail d’analyse des 826 contributions du public, la commission d’enquête a fait une demande de report de ce délai.
La commission a rendu son rapport et ses conclusions le 29 septembre, mais la Métro a signalé des corrections concernant des erreurs matérielles et conformément à l’article R 123-20 du code de l’environnement, le tribunal administratif a demandé que les réserves 1 et 4 soient expliquées et que les conclusions soient corrigées. Le 19 octobre les conclusions ont été définitivement déposées. La Métro a mis ces documents à disposition du public seulement le 26 octobre. Alors que dans l’avis d’enquête publique il était précisé : « Le rapport et les conclusions de la commission d’enquête seront tenus à la disposition du public au siège de Grenoble-Alpes Métropole, dans les mairies des communes membres et à la Préfecture de l’Isère dès leur transmission. »
Une enquête publique va être prochainement décidée par le SMMAG portant sur le projet de Métrocâble reliant Fontaine à Saint Martin le Vinoux, en passant par Sassenage et la Presqu’Ile.
Il s’agit d’un investissement d’au moins 65 millions d’euros, le seul gros investissement du SMMAG durant le mandat 2020-2026. Est-ce le bon investissement à faire maintenant dans les transports en commun de l’agglomération ? De plus en plus de voix s’élèvent pour indiquer qu’il y a des investissements plus utiles et urgents à faire dans les transports en commun de notre agglomération.
Le Conseil municipal de Grenoble du 7 novembre 2022 va donner un avis très réservé sur ce projet. Celui-ci est-il vraiment prioritaire au regard des autres projets prévus au PDU 2030, mais toujours non réalisés ni même pour certains, seulement étudiés ?
Lors d’une intervention dans le Dauphiné Libéré du 30 octobre, le président du SMMAG exprime une sorte de chantage très maladroit, il déclare : « Il faut surtout savoir que le SMMAG n’a pas 64,5 millions d’euros en réserve et qui pourraient servir à un autre projet. Ça ne fonctionne pas comme cela… Si le câble ne se fait pas, les 64,5 millions n’existent plus ». On a l’impression en le lisant que les 64,5 M€ arrivent par magie sans implication des finances du SMMAG. En réalité l’Etat subventionne le métrocâble de seulement 5 M€, donc le SMAGG s’endettera d’environ 60 M€ pour financer ce projet. Si le projet ne se fait pas, il pourra s’endetter pour un autre projet sans problème et le projet du câble sera reporté un peu plus tard.
Macron a annoncé la plantation d’un milliard d’arbres d’ici 10 ans (soit 274 000 arbres plantés par jour) tout en organisant la disparition de l’ONF… C’est le nouvel Hercule ce président ! Pour bien gérer les forêts, il faut des forestier-es et c’est un métier, idem pour les enseignant-es, principe élémentaire que le PDG de la start-up nation semble éluder ! Les spécialistes estiment que cette annonce est totalement farfelue, il n’y a pas les moyens pour la réaliser. Voilà l’état de la forêt française : 11,5 milliards d’arbres sur 17 millions d’hectares (+ 7 millions d’ha en 1 siècle). Peut-être Macron croit-il à la reproduction spontanée des arbres ? Noter aussi qu’à cause du changement climatique : le taux de mortalité des forêts a augmenté de plus de 50% sur la dernière décennie, sans compter les incendies géants de cet été. Prendre soin de nos forêts est maintenant une urgence absolue !
C’est une dénonciation de la suppression, sans concertation avec les élu.es locaux, de 14.000 places d’hébergement social en 2022 et 2023 Les maires demandent à l’État de prendre ses responsabilités face aux milliers de personnes actuellement sans abri et sans solution.
Ce courrier vient compléter une précédente tribune des maires et présidents membres de l’Anvita (association nationale des villes et territoires accueillants), demandant que la lutte contre le sans-abrisme, surtout à l’approche de l’hiver ou durant les périodes de grande chaleur, devienne la priorité du gouvernement.
L’INSEE édite les données du recensement 2019 concernant l’équipement en automobile des ménages grenoblois par quartiers IRIS.
Les évolutions sont lentes mais régulières, il y a de plus en plus de ménages sans voiture dans Grenoble : En 2009 ils étaient seulement 33 %, en 2014, 35,5% et en 2019, 36,3%.
Ces chiffres sont très différents de ceux dans la métropole grenobloise où seulement 23,8% des ménages n’ont pas de voiture et au niveau national où ce taux est de 18,7%.
A Grenoble 63,7% des ménages ont au moins une voiture, mais il y a seulement 37,5% des actifs qui utilisent leur véhicule pour aller au travail.
Il y a de très fortes différences entre les quartiers IRIS et cela est généralement corrélé avec le niveau de desserte en transports en commun des quartiers et à la capacité financière des ménages à s’équiper de voitures.
L’Observatoire de la justice fiscale créé par ATTAC, a pour objet de répondre aux besoins de pédagogie sur le rôle central des finances publiques et de la justice fiscale dans la société. Il a vocation à donner des clés pour expliquer la place et le rôle de l’impôt, des prélèvements obligatoires et à analyser les politiques fiscales et budgétaires à la lumière de principes et d’objectifs fondant une véritable justice fiscale et sociale.
Le 30 octobre, il édite un article faisant le point sur la fraude fiscale dans notre pays qui est estimée à plus de 60 milliards d’euros.
La voiture doit avoir plus de 5 ans et ne doit pas être déjà électrique. Il n’est pas possible de revendre la voiture transformée moins d’un an après le rétrofit (décret du 27 avril 2022). Seul un professionnel, installateur établi en France et habilité par un fabricant de dispositifs (ou kits) de conversion, peut monter le kit homologué sur le véhicule.
Les mises en chantier de logements collectifs et en résidence sont estimées en baisse de 9 300 unités (- 4,1 %) par rapport aux 12 mois précédents, les logements collectifs ordinaires (- 3,7 %) et les logements en résidence (- 6,6 %).
Sur un an, selon l’estimation provisoire réalisée par l’INSEE, les prix à la consommation augmenteraient de 6,2 % en octobre 2022, après +5,6 % le mois précédent. Cette hausse de l’inflation serait due à l’accélération des prix de l’énergie, de l’alimentation et des produits manufacturés. Les prix des services augmenteraient au même rythme que le mois précédent. Le résultat définitif sera publié vers le 15 novembre. L’alimentation augmenterait de 11,8 % sur un an et l’énergie de 19,2%.
L’inflation est appréhendée à partir de l’évolution du prix d’un panier « moyen » de consommation. Le taux d’inflation constitue donc une moyenne et masque des disparités fortes entre les différents ménages.
L’INSEE estime que les ménages figurant dans le bas de la distribution des niveaux de vie, font face à une inflation supérieure de 0,4 point de pourcentage à l’inflation moyenne, tandis que les ménages composant les 10 % les plus aisés connaissent une inflation inférieure de 0,1 point à l’indice des prix à la consommation. L’inflation atteint plus fortement les ménages à faibles revenus, car l’alimentation et l’énergie pèsent beaucoup plus lourdement dans leurs budgets que pour des ménages aux revenus élevés.
Révision des valeurs locatives des locaux d’habitation. Attention le gouvernement veut reporter la réforme. France urbaine demande à l’Etat de tenir ses engagements. L’obsolescence des valeurs locatives, sur lesquelles se fondent plusieurs impôts, fragilise les ressources financières des communes et des intercommunalités. Les collectivités en ont fait l’amère expérience avec la suppression de la taxe d’habitation sur les résidences principales. C’est pourquoi la révision des valeurs locatives, permettant de fonder les impôts locaux sur une image actualisée de la réalité des loyers, est une attente forte des élus locaux.
Coopérations montagnes-métropole : le cas grenoblois. C’est le sujet d’une thèse qui s’inscrit dans le champ des sciences territoriales. La recherche observe les évolutions contemporaines dans les relations de coopérations entre Grenoble Alpes Métropole et les territoires environnants de montagne, par l’analyse des institutions, des pratiques issues de l’action collective, des règlementations spécifiques et de la politique montagne adoptée.
La rénovation énergétique des bâtiments.Un référé de la Cour des comptes critique la politique gouvernementale : « Objectifs à préciser », « dispositifs à clarifier », « freins à lever », « pilotage à resserrer », « accompagnement à renforcer à l’aune de la priorité affirmée »… La notion de rénovation énergétique reste imprécise. Elle peut recouvrir différentes formes d’intervention, depuis la réalisation de gestes isolés et non coordonnés de rénovation, jusqu’à une opération d’ensemble, au coût élevé. Les dispositifs divers ont fait l’objet de réformes fréquentes qui ont nui à leur lisibilité.La Cour appelle à une meilleure coordination des outils et des acteurs.
Le vote du budget annuel de la ville se fait traditionnellement en décembre et le débat sur le rapport d’orientation budgétaire moins de deux mois auparavant en novembre. Mais pour construire le budget 2023 c’est beaucoup plus compliqué, vu la situation fortement dégradée des finances locales et les fortes incertitudes sur les décisions gouvernementales vis-à-vis des collectivités ainsi que l’évolution de l’inflation et des taux d’intérêts qui dérapent fortement pour les collectivités qui doivent assurer la continuité de nombreux services publics.
La majorité municipale a décidé de reporter le vote du budget 2023 au mois de mars 2023, soit donc le plus tard possible autorisé par la loi, pour réaliser les choix les plus adaptés possibles à une situation très complexe.
Ce délai permettra d’animer un débat public essentiel pour comprendre les priorités politiques à sauvegarder dans cette période de grandes incertitudes et comment répartir les efforts demandés de la manière la plus juste.
Lors d’une conférence de presse du 26 octobre, la majorité a présenté trois scénarios différents pour le budget 2023 selon les décisions gouvernementales prises dans les lois de finances qui seront votées fin décembre auxquelles s’ajoutent les prix des énergies, le montant de l’inflation et le niveau des taux d’intérêts.
Il aura fallu plus de 7 ans pour que la justice se prononce sur la régularité des décisions du Conseil municipal de Grenoble et des services de la Ville, qui avait mis en place une nouvelle fête populaire sur les boulevards Jean Jaurès et Libération.
Depuis le conseil municipal du 26 mai 2015, les infox et les attaques n’ont jamais cessé.
A Valence, la justice vient de passer en première instance, il n’y a eu aucun délit de commis. En clair, les agents municipaux et les élu-es ont fait correctement leur travail, il n’y a pas eu de favoritisme, puisque les règles des marchés publics ont été respectées.
Souhaitons que ce jugement devienne définitif, seul le parquet pourrait faire appel (il a 10 jours pour le faire). La demande de partie civile de Carignon et de ses « ami.es » a été déclarée irrecevable, elle s’avère nulle et non avenue. Depuis des années, toutes les tentatives d’instrumentaliser la justice par le corrompu, ont été rejetées systématiquement.
M. Carignon n’a pas de chance, il pensait pouvoir s’appuyer sur une condamnation du maire de Grenoble pour favoritisme, en poursuivant son offensive politique visant à déconsidérer la majorité actuelle. Comme la justice vient de juger qu’il n’y avait pas favoritisme, ce dernier se met à déraper en déclarant que la justice n’était pas impartiale. C’est une habitude chez lui. Il avait déjà dénoncé la justice lors de ses nombreux procès (tous perdus) et cela ne lui avait pas rendu service, puisqu’il était resté en prison 5 mois après que la moitié de sa peine soit effectuée. Il ose encore déclarer que les faits dénoncés par la Chambre Régionale des Comptes demeurent, oubliant au passage que la Chambre ne fait que des observations et qu’elle ne dit pas le droit. La justice est passée n’en déplaise à M. Carignon. Il reste le maire corrompu pour avoir vendu le service public de l’eau pour un important enrichissement personnel. Ce fait là demeure et nous ne cesserons de le rappeler, pour que la population n’oublie pas ce moment de l’histoire grenobloise où la corruption s’est pratiquée à grande échelle. Ce moment ne fut pas glorieux, et les responsables municipaux de l’époque seraient bien inspirés de se faire oublier.
Le Président de la Région Aura n’en a pas fini avec son somptueux « diner des sommets » à 100 000 € pour 90 convives triés sur le volet. Le journal Médiapart révèle que L. Wauquiez a eu recours à un consultant de luxe pour organiser la soirée. Un contrat de deux ans pour environ 50 000 € aurait été signé, avec la société de conseil Mediafin, pour organiser plusieurs soirées de ce type. Cette société est connue pour avoir participé au financement de la campagne d’Emmanuel Macron en 2017.
Pour les écologistes de longue date, il est à la fois satisfaisant et dramatique d’observer que le gouvernement se penche sur la planification écologique en découvrant l’ampleur du travail à réaliser pour cause d’inaction depuis 20 ans et plus…
C’est réjouissant d’observer que nos dirigeants découvrent les sujets sur lesquels il faut agir en priorité, mais également dramatique de voir que le gouvernement croit pouvoir agir sans se poser la question du profond changement de société incontournable pour y parvenir, avec l’objectif politique de justice sociale et de lutte contre le changement climatique indissociables.
La Première ministre, le 21 octobre 2022, croit encore qu’arriver à une société neutre en carbone, demandera des adaptations et non des ruptures profondes dans l’organisation de nos sociétés. Une indispensable révolution fiscale donnerait aux administrations publiques les moyens d’actions nécessaires en respectant l‘article 13 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, à savoir que la majorité des impôts et des taxes sont définis et demandés selon les capacités contributives de chaque ménage, ce qui n’existe ni dans les budgets de l’Etat (à part l’impôt sur le revenu qui est très minoritaire dans les recettes de l’Etat), ni dans celui des collectivités. Le refus de taxer les supers profits et les supers dividendes est la démonstration implacable que le néolibéralisme est toujours la boussole du gouvernement.
Le nouveau système d’interpellation citoyenne doit permettre aux habitants de Grenoble d’obtenir la position de la ville, aux questions sur lesquelles ils n’avaient pas de réponse, à condition qu’elles soient de compétence municipale (donc pouvant donner lieu à une délibération du conseil municipal).
Il ne faudrait pas que cette nouvelle formule soit détournée pour demander à la ville de changer d’avis. Or deux Unions de quartiers (Centre-ville et Championnet-Bonne-Condorcet-Hoche) ont déposé début octobre une interpellation intitulée : « Stop à la sur-pollution d’écoles et d’habitants de nos quartiers », qui demande « de simplement rouvrir à la circulation automobile le couloir de bus du Bd Agutte-Sembat, dans le sens Sud-Nord », ce qui diminuerait, d’après elles, le trafic automobile devant certaines écoles de leurs quartiers.
Le nouveau plan de circulation du centre-ville a été arrêté dans le cadre du projet CVCM (Cœur de Ville et Cœur de Métropole), des recours administratifs ont essayé de faire annuler la délibération, en vain.
Le collectif DEROUTAGE 1075 se mobilise contre la réalisation de l’aménagement de la RD 1075 du col du Fau au col de la Croix-Haute, telle que décidée dans la déclaration d’utilité publique et qui va autoriser le passage de poids lourds de 44 tonnes et augmenter fortement le trafic sur cette route.
Le collectif entend informer les populations du Trièves, mais aussi plus largement celles de l’agglomération qui utilisent cette route touristique.
Voici leur communiqué :
« Alors que la nature se consume, nous continuons à l’ignorer. On constate au quotidien que les instances publiques agissent à contresens de leurs promesses. Aux efforts réclamés par les scientifiques pour réduire le dérèglement climatique, ils répondent le plus souvent, par plus de bétons, de camions, de pollutions. Leurs arguments sont bien connus, développement économique, emploi et sécurité. Ils font fi de la transition écologique et des recommandations du GIEC.