Conseil municipal du 22 octobre 2001
Grand Stade - Parc Paul Mistral
Amendements proposés par le groupe des écologistes ADES, Verts,
Alternatifs
Nos élu-e-s ont demandé
-et obtenu- un vote séparé sur cette délibération,
afin de pouvoir s'exprimer d'une part sur la question de l'extension du
Parc Paul Mistral, et d'autre part sur le projet de Grand Stade. Pour ces
deux délibérations, ils ont proposé les amendements
suivants, tous repoussés. Par ailleurs, ils se sont abstenus
sur la demande de report de la délibération parc-stade demandée
par l'opposition.
(les parties amendées sont en gras)
Première délibération
URBANISME: Extension du Parc Paul Mistral
Mesdames, Messieurs,
La Ville de Grenoble étudie depuis 3 ans
la requalification et l'extension du Parc Mistral.
Les marchés de définition relatifs
à la troisième ligne de tramway, engagés par une délibération
du Conseil municipal du 17 novembre 1997 ont permis d'initier cette démarche.
Parmi les quatre projets présentés,
le jury a classé en première position celui du cabinet Chemetoff
qui proposait, en particulier, de retenir le site central pour le tramway,
et explorait déjà les possibilités de requalification
du parc. A la suite de ce jury, le Conseil municipal a décidé
de confier le 12 juillet 2000, une mission à ce cabinet pour conduire
les études relatives à l'aménagement du parc et à
l'insertion du tramway.
Les premières esquisses et le début
de concertation conduite au mois de septembre 2001 nous permettent aujourd'hui
de retenir les principaux éléments de programme de ce projet,
qui sont les suivants :
- une extension importante des espaces rendus accessibles
aux usagers, portant la surface d'espaces publics "utiles" du
parc sur le territoire grenoblois de 14 ha à plus de 20 hectares.
Cette extension sera obtenue par requalification du parc existant (en particulier
aux franges), et par retraitement complet de l'échangeur des Sablons,
au Sud et au Nord de l'axe du boulevard Jean Pain
- l'aménagement des berges de l'Isère
entre la limite communale de St Martin d'Hères et le pont des Sablons,
en mettant bien sûr en cohérence le traitement des deux rives
de l'Isère, la Métro engageant parallèlement des études
sur le territoire de la Tronche, afin de créer une continuité
jusqu'à l'île d'Amour.
- le maintien des fonctions ludiques/sportives
existantes avec en particulier
- le patinage ("rollers" et "street-hockey")
sur l'anneau de vitesse et/ou sur un nouveau site de qualité égale
ou supérieure.
- utilisation de l'ancienne patinoire Clémenceau
prioritairement par les scolaires du centre ville, aussi longtemps qu'une
solution satisfaisante ne sera pas opérationnelle au centre ville,
et hors temps scolaire par les clubs sportifs accueillant du public.
- la pratique informelle des jeux de balle (familles,
jeunes) avec des équipements adaptés.
Ce dossier a été examiné en
commission Développement culturel, sportif et éducatif du
9 octobre 2001 et en commission Ecologie Urbaine du 11 octobre 2001.
En conséquence le Conseil municipal décide :
- d'engager les études détaillées
de la requalification-extension du Parc Mistral, qui permettront en particulier
de poursuivre la concertation avec la présentation d'un avant projet,
et de préciser les coûts du projet, sur la base des éléments
de programme décrits plus haut et rappelés en annexe,
- de mandater Monsieur le Maire pour rechercher
toute subvention relative à cette opération.
ANNEXE A LA DÉLIBÉRATION :
Extension du Parc Mistral
Éléments du cahier des
charges relatifs à l'extension du parc
- une extension importante des espaces rendus accessibles
aux usagers, portant la surface d'espaces publics "utiles" du
parc sur le territoire grenoblois de 14 ha à plus de 20 hectares.
Cette extension sera obtenue par requalification du parc existant (en particulier
aux franges), et par retraitement complet de l'échangeur des Sablons,
au Sud et au Nord de l'axe du boulevard Jean Pain
- l'aménagement des berges de l'Isère
entre la limite communale de St Martin d'Hères et le pont des Sablons,
en mettant bien sûr en cohérence le traitement des deux rives
de l'Isère, la Métro engageant parallèlement des études
sur le territoire de la Tronche, afin de créer une continuité
jusqu'à l'île d'Amour.
- le maintien des fonctions ludiques/sportives
existantes avec en particulier
- le patinage ("rollers" et "street-hockey")
sur l'anneau de vitesse et/ou sur un nouveau site de qualité égale
ou supérieure.
- utilisation de l'ancienne patinoire Clémenceau
prioritairement par les scolaires du centre ville, aussi longtemps qu'une
solution satisfaisante ne sera pas opérationnelle au centre ville,
et hors temps scolaire par les clubs sportifs accueillant du public..
- la pratique informelle des jeux de balle (familles,
jeunes) avec des équipements adaptés.
L'étude détaillée devra
être menée en liaison avec les études engagées
par la Métro sur le stade d'agglomération, avec le SMTC sur
l'insertion de la 3ème ligne de tramway et avec les études
concernant le stationnement et la restructuration des voiries. L'étude
d'extension du parc devra proposer plusieurs scénarios avec un détail
des financements possibles et prévisibles.
La concertation se poursuivra avec les habitants
dès le début de l'étude afin d'intégrer les
réflexions du plus grand nombre de personnes intéressées
à l'embellissement du parc et de la ville.
Deuxième
délibération
SPORTS: Stade d'agglomération
Mesdames, Messieurs,
La Communauté d'agglomération, le
1er juin 2001, a confirmé l'intérêt communautaire de
réaliser le stade d'agglomération et a retenu le site de
l'actuel stade municipal Charles Berty pour son implantation, le Conseil
municipal ayant préalablement délibéré en ce
sens le 21 mai 2001, précisant qu'il s'agit de l'emprise du stade
actuel. Ce projet permet de remplacer un équipement datant de
1936 devenu obsolète et inutilisable pour les grandes manifestations
sportives.
L'étude détaillée devra
être menée en liaison avec les études engagées
par la Métro sur le stade d'agglomération, avec le SMTC sur
l'insertion de la 3ème ligne de tramway et avec les études
concernant le stationnement et la restructuration des voiries. L'étude
d'extension du parc devra proposer plusieurs scénarios avec un détail
des financements possibles et prévisibles.
La concertation se poursuivra avec les habitants
dès le début de l'étude afin d'intégrer les
réflexions du plus grand nombre de personnes intéressées
à l'embellissement du parc et de la ville.
Une première phase de concertation a été
organisée de juin à septembre 2001 pour travailler sur une
insertion éventuelle du futur stade dans le parc.
Les réunions publiques et les rencontres
avec les unions de quartiers, associations et clubs ont permis l'échange
des principaux arguments développés autour du projet.
Ce projet est fondé sur deux choix très
clairs, qu'il convient de réaffirmer :
- celui de la mixité, avec la présence
d'équipements populaires au centre ville, qui favorise une fréquentation
plus familiale, et une meilleure intégration de l'événement
sportif dans la cité.
- celui du transport en commun comme facteur prépondérant
de lutte contre la pollution, qui amène
à privilégier le site de l'actuel stade Charles Berty,
carrefour de très nombreuses lignes de transports en commun, et
le principe des parkings associés.
En revanche, la concertation a fait apparaître
d'importantes préoccupations d'intégration environnementales
exprimées par les riverains, les associations, etc., que la Ville
partage et dont elle souhaite tenir le plus grand compte dans le cahier
des charges qu'elle soumet au maître d'ouvrage.
Elles se déclinent de la façon suivante :
- La politique sportive : le projet de
construction du stade doit s'accompagner de la définition d'une
politique sportive qui permette, d'une part, de mieux articuler les relations
entre le sport d'élite et le sport de masse, tel qu'il est pratiqué
dans les clubs de quartier et les clubs amateurs, d'autre part, de prendre
en compte en compte le besoin de terrains de foot
en relation avec cette pratique amateur.
- la volumétrie du stade : elle apparaît
comme le point majeur dans les avis exprimés. C'est une question
d'emprise, de hauteur et de forme architecturale.
Les habitants sont habitués aux dimensions
du stade actuel et ne souhaitent pas que son remplaçant ait un volume,
et surtout une hauteur trop importants.
Pour cela, la Ville demande que la capacité
du stade et la volumétrie correspondante soient adaptées
aux besoins d'une équipe de haut niveau c'est à dire de 12 000
places extensible à 20 000 places maximum suivant les règles
de la Ligue Nationale de Football. Elle demande surtout que soit recherchée
une forme architecturale qui en minimise l'emprise au sol qui devra être
au plus égale à celle du stade actuel, et qui en favorise
la compacité, de manière à ce que l'intégration
au parc soit la meilleure possible, et l'encombrement perçu le plus
faible, en mettant en oeuvre toutes solutions adéquates (décaissement,
formes douces, végétalisation éventuelles des plans
inclinés, transparences des formes et des matériaux, etc.).
- La position exacte : devra être recherchée
de manière à ménager au maximum le parc actuel
et son extension sur les berges de l'Isère. Les façades devront
faire l'objet d'un soin particulier de manière à valoriser
l'entrée de ville et l'intégration avec le parc. L'orientation
devra privilégier l'ensoleillement de la pelouse. Cette position
devra également préserver au maximum les arbres en bon état
sanitaire, et les espaces privilégiés appréciés
des usagers (plan d'eau, passerelle etc.). La Ville de Grenoble demande
que les études d'implantation portent sur l'emplacement actuel du
stade.
- L'accès et les nuisances : les solutions
retenues devront permettre une position relative optimale des entrées
du stade vis à vis des stations du tramway, le bon fonctionnement
des navettes complémentaires mises en place les jours de matches,
et un accès facile des entrées du stade depuis les aires
de stationnement. Un schéma de déplacement adapté
devra être étudié et appliqué les jours de matches
afin de protéger les accès des riverains.
L'équipement devra strictement respecter
la norme en matière de bruit, soit une élévation maximale
de 3 décibels relevée dans toute zone habitée à
proximité. Enfin les dégagements de sécurité
réglementaires ne devront pas constituer des "espaces non accessibles"
en dehors des matches.
La concertation se poursuivra avec en particulier :
- la phase de présentation des résultats
du concours de maîtrise d'oeuvre (printemps 2002).
- la présentation publique des résultats
des études financières, architecturales de faisabilité
évoquées ci-dessus (extension du parc, aménagements
des abords du stade, stationnement et déplacements)
- et la phase d'étude d'impact et d'enquête
publique (deuxième semestre 2002).
Rappelons que la Ville de Grenoble s'est engagée
(par délibération du Conseil municipal du 21 mai 2001) à
participer complètement à cette procédure, et à
faire connaître son adhésion formelle à l'issue
de ces consultations.
Ce dossier a été examiné en
commission Développement culturel, sportif et éducatif du
9 octobre 2001 et en commission Ecologie Urbaine du 11 octobre 2001.
En conséquence le Conseil municipal décide :
- de notifier à la Communauté d'agglomération,
maître d'ouvrage du stade d'agglomération, les éléments
du cahier des charges relatifs à la conception et l'intégration
du stade décrits plus haut et rappelés en annexe,
Suivant les résultats de l'ensemble de
ces études, la ville confirmera ou non la cession du terrain pour
réaliser le stade.
ANNEXE A LA DÉLIBÉRATION :
Stade d'agglomération
Eléments du cahier des charges
relatifs à la Conception et l'intégration
du stade
- la politique sportive : le projet de
construction du stade doit s'accompagner de la définition d'une
politique sportive qui permette, d'une part, de mieux articuler les relations entre le sport d'élite et le sport de masse,
tel qu'il est pratiqué dans les clubs de quartier et les club amateurs,
d'autre part, de prendre en compte le besoin de terrains de football en
relation avec cette pratique amateur.
- la volumétrie du stade : elle apparaît
comme le point majeur dans les avis exprimés. C'est une question,
d'emprise, de hauteur et de forme architecturale.
Les habitants sont habitués aux dimensions
du stade actuel et ne souhaitent pas que son remplaçant ait un volume,
et surtout une hauteur trop importants.
Pour cela, la Ville demande que la capacité
du stade et la volumétrie correspondante soient adaptées
aux besoins d'une équipe de haut niveau c'est à dire de 12 000
places extensible à 20 000 places maximum suivant les règles
de la Ligue Nationale de Football. Elle demande surtout que soit recherchée
une forme architecturale qui en minimise l'emprise au sol qui devra être
au plus égale à celle du stade actuel, et qui en favorise
la compacité, de manière à ce que l'intégration
au parc soit la meilleure possible, et l'encombrement perçu le plus
faible, en mettant en oeuvre toutes solutions adéquates (décaissement,
formes douces, végétalisation éventuelles des plans
inclinés, transparences des formes et des matériaux, etc.).
- La position exacte : devra être recherchée
de manière à ménager au maximum le parc actuel
et son extension sur les berges de l'Isère. Les façades devront
faire l'objet d'un soin particulier de manière à valoriser
l'entrée de ville et l'intégration avec le parc. L'orientation
devra privilégier l'ensoleillement de la pelouse. Cette position
devra également préserver au maximum les arbres en bon état
sanitaire, et les espaces privilégiés appréciés
des usagers (plan d'eau, passerelle, etc.). La Ville de Grenoble demande
que les études d'implantation portent sur l'emplacement actuel du
stade.
- L'accès et les nuisances : les solutions
retenues devront permettre une position relative optimale des entrées
du stade vis à vis des stations du tramway, le bon fonctionnement
des navettes complémentaires mises en place les jours de matches,
et un accès facile des entrées du stade depuis
les aires de stationnement. Un schéma de déplacement
adapté devra être étudié et appliqué
les jours de matches afin de protéger les accès des riverains.
L'équipement devra strictement respecter
la norme en matière de bruit, soit une élévation maximale
de 3 décibels relevée dans toute zone habitée à
proximité. Enfin les dégagements de sécurité
réglementaires ne devront pas constituer des "espaces non accessibles"
en dehors des matches.
La concertation se poursuivra avec en particulier :
- la phase de présentation des résultats
du concours de maîtrise d'_uvre (printemps 2002).
- la présentation publique de l'avancement
et des résultats des études financières, architecturales
de faisabilité évoquées ci-dessus ( extension du parc,
aménagements des abords du stade, stationnement et déplacements)
- et la phase d'étude d'impact et d'enquête
publique.
A partir de l'ensemble des études, la
ville aura à confirmer on non la cession du terrain pour réaliser
le stade.