L'Association pour la Démocratie, l'Ecologie et la Solidarité-ADES, se félicite de la décision gouvernementale d'arrêter définitivement Superphénix, qui avait été un des engagements publics pris par la nouvelle majorité pendant la campagne électorale. C'est la première fois qu'une décision dans la politique nucléaire française a été prise démocratiquement, c'est à dire soumise clairement au vote des électeurs.
L'heure
n'est plus de débattre sur la remise en marche ou non de Superphénix,
mais comment organiser l'arrêt définitif dans les meilleures
conditions pour les populations. Il n'y a pas d'urgence, puisque Superphénix
à l'arrêt est la situation normale qu'a connue la région
ces dernières années, gérée tout a fait correctement
et sans drames.
L'ADES demande que des expertises indépendantes soient faites pour examiner toutes les conséquences juridiques, financières, économiques et sociales de la mise à l'arrêt de cette centrale et de son démantèlement, en précisant les calendriers de chaque étape.
Ceci afin d'éviter des déclarations
non fondées sur les conséquences réelles de cette sage
décision.
L'ADES rappelle qu'elle est favorable à un développement durable, c'est à dire fondé sur des activités utiles respectant l'avenir et diversifiées soit l'inverse de ce qui a été fait à Creys-Malville ces dernières années.