Mars 2006

Le tarif du chauffage urbain va enfin baisser à Vigny Musset !

Grâce aux actions engagées par l'ADES et aux interventions des élus écologistes et alternatifs, le prix du chauffage urbain va diminuer dès avril 2006.

La municipalité dirigée par Alain Carignon, avait endetté fortement la ville qui n'avait plus d'argent et elle "camouflait" des impôts dans les factures des services publics (eau, chauffage, assainissement). Lors de la création de la ZAC Vigny Musset, dans une convention entre la Compagnie de chauffage (CCIAG) et la Société d'économie mixte qui gère la ZAC (la SEM SAGES), des frais importants avaient été transférés par la municipalité Carignon à la CCIAG, à charge pour elle de les récupérer sur les usagers du chauffage. D'où l'application du tarif spécial appelé "tarif petit collectif", beaucoup plus cher.

Les actions de l'ADES et des élu-e-s écologistes et alternatifs

Maryvonne Boileau, conseillère municipale, est intervenue fortement depuis longtemps pour que cesse cette discrimination, qui touchait aussi les logements sociaux et augmentait très fortement les charges des locataires.

Fin 2004, la CCIAG annonce sans aucun débat public préalable et sans en informer le conseil municipal, qu'elle augmentait ses tarifs de 11 % ! Raymond Avrillier, administrateur de cette SEM a voté contre et a déposé un recours en Tribunal Administratif contre cette augmentation abusive (l'instruction est en cours).

Le groupe des élus ADES-Verts-Alternatifs à la ville est intervenu pour demander que le maire revienne sur cette augmentation, ce que le maire a refusé.

L'ADES a alors exprimé publiquement son désaccord et a examiné ce dossier, pour s'apercevoir que la CCIAG n'a pas d'autorisation légale pour gérer le service public du chauffage urbain. Elle applique donc des tarifs aux usagers qui n'ont aucune base légale.

L'ADES dépose des recours gracieux auprès du maire contre cette gestion illégale et demande que le conseil municipal arrête des tarifs réguliers (démarche à suivre).

L'ADES a informé la chambre régionale des comptes des dysfonctionnements de cette gestion, espérons que cet organe de contrôle financier va faire rapidement ce travail de vérification détaillée de ce service qui a connu beaucoup de malversations par le passé.

Vincent Fristot, président de la CCIAG de 1995 à 2001 a agi pour faire réparer les malversations des anciens dirigeants et ce malgré les oppositions du maire et du conseil d'administration.

Pierre Kermen, président de la SEM SAGES, pour accélérer les décisions, a proposé d'abroger la convention qui lie cette SEM à la CCIAG, ce qui vient d'être voté par le conseil d'administration de la SEM SAGES. Ainsi la CCIAG n'a plus de justification pour maintenir ce tarif spécial petit collectif.

Grâce à cette implication forte des élus et des militants écologistes et alternatifs, une injustice va enfin disparaître pour de nombreux usagers du chauffage urbain.

L'action continue pour contrôler de près ce service de chauffage qui ne fonctionne pas suivant les règles normales (il est anormal par exemple que le directeur soit un salarié des actionnaires privés de cette société dont les capitaux sont à majorité publics).

Après avoir obtenu en 2000, le retour en régie de l'eau de Grenoble qui avait été privatisée par le maire corrompu Carignon, et maintenue sous gestion privée par Michel Destot en 1995 (malgré les promesses électorales !), l'ADES et les élus poursuivent inlassablement la remise en état des services publics pour qu'ils rendent le meilleur service au plus juste prix à tous les habitants. L'ADES lutte pour la justice sociale en combattant tous les gaspillages d'argent public, celui des contribuables et des usagers.