- Charte pour une évolution des unions de quartier
- Un pouvoir de quartier !
- L'exemple de Chambéry
- Voir aussi les autres éléments de notre dossier "démocratie locale"
Les espaces publics d'expression de la démocratie locale sont en France confinés dans les structures institutionnalisées dites représentatives : le conseil municipal.
La confiscation par les élus d'un processus d'élaboration des décisions entraîne une crise de représentativité, illustrée par la désaffection des citoyens pour les organisations politiques, syndicales et associatives, et une très faible considération accordée aux institutions et à leurs représentants.
Pourtant, bien des citoyens se révèlent disponibles pour des initiatives concrètes, à durée limitée et c'est sur le terrain local qu'une citoyenneté active, point de passage obligé pour un renouveau de la politique, cherche aujourd'hui à se reconstruire.
Il y a donc une crise de la démocratie représentative. Les lois de décentralisation ont donné au maire des pouvoirs très étendus sans construire le cadre d'un partage des décisions et des responsabilités, ni avec son équipe, ni avec les habitants.
Il est pourtant possible de réfléchir à de nouvelles formes d'exercice de la citoyenneté, et même de les appliquer. Nous vous proposons de les découvrir dans ce dossier élaboré par le groupe de travail "Démocratie Locale" de l'ADES, avec nos propositions pour Grenoble, et des exemples ailleurs en France.
Groupe de travail "démocratie locale" de l'ADES, février 1999