La majorité municipale de Grenoble verse dans la vulgarité !

Publié le 10 novembre 2010

Le vendredi 5 novembre a lieu une réunion à la mairie de Grenoble concernant l’abandon progressif de la prévention des « IST » infections sexuellement transmissibles, présidée par M. Gemmani conseiller municipal délégué, représentant à ce titre le maire de Grenoble. Invité à cette réunion : Jean Luc Roméro, conseiller régional d’Ile de France et président de l’ELCS (“ Elus contre le SIDA ”) et du réseau des CRIPS, en présence de plusieurs associations, des services médicaux de l’hôpital et du conseil général de l’Isère, des ONG et d‘élu-e-s du Conseil général de l’Isère et de la ville de Grenoble.

La femme médecin chef du service PASS (Permanence d’accès aux soins de santé du CHU de Grenoble), rapporte que son service observe une recrudescence de personnes porteuses du VIH dont certaines malades du SIDA, et qu’elle est démunie  en raison des restrictions budgétaires, qui ne permettent plus l’accès au traitement pour tous ces malades, elle donne le chiffre d’un dépistage d’environ 5 à 8 malades par semaine.

Réponse de M. Gemmani : « Tout le monde sait que la situation de l’accès aux soins de santé est difficile et qu’on ne va pas jouer à qui a la plus grosse ! » Instant de stupeur dans la salle.

Drôle de moment, mais c’est peut être un signe de l’état de l’égalité hommes-femmes, pour qu’un élu homme fasse publiquement une telle réponse à une femme médecin.

Qu’en pense le maire de Grenoble ?

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