
Grenoble, assume clairement son choix : l’hospitalité. Alors que Bruno Retailleau et la droite réactionnaire défendent une vision fermée de la République, où l’exclusion des personnes migrantes deviendrait la norme, la majorité municipale affirme l’ambition d’une République fidèle à ses valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité, où la dignité humaine est non négociable. Le rapport Grenoble, Terre d’accueil en est la démonstration concrète. Il ne s’agit pas d’un catalogue de bonnes intentions, mais d’un état des lieux solide et documenté de l’ensemble des politiques que la ville déploie pour répondre au mieux aux besoins des personnes en situation de migration, avec l’appui du CCAS, des associations et des personnes concernées. https://www.grenobleencommun.fr/grenoble-terre-daccueil-une-autre-vision-de-la-republique-face-au-repli-reactionnaire/
Un important arrêt de la Cour administrative d’appel de Paris. Elle reconnaît la responsabilité de l’Etat dans l’existence d’un préjudice écologique résultant de l’usage des produits phytopharmaceutiques par un arrêt du 3 septembre 2025. Elle juge que l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) a commis une faute en ne procédant pas à l’évaluation des produits phytopharmaceutiques au vu du dernier état des connaissances scientifiques. https://paris.cour-administrative-appel.fr/decisions-de-justice/dernieres-decisions/la-cour-reconnait-la-responsabilite-de-l-etat-dans-l-existence-d-un-prejudice-ecologique-resultant-de-l-usage-des-produits-phytopharmaceutiques
Réaménagement des quais de l’Isère au profit des piétons et des vélos. Les quais de la rive gauche, à Grenoble (Isère), sont un secteur particulièrement dangereux pour les cyclistes et les piétons. La mairie a dévoilé le 29 août une partie de son projet de réaménagement de ce lieu bordant l’Isère, en vue de le sécuriser.Les services de la ville ont produit des images permettant de se projeter davantage dans ce que pourraient être les quais de l’Isère dans un futur plus ou moins proche. Un projet qui n’est qu’au stade des études de faisabilité et qui n’est pas encore chiffré. Il a été repoussé à cause des travaux sur l’A480 et du Rondeau. L’étude de faisabilité prévoit une végétalisation du secteur, l’élargissement des trottoirs, l’installation de mobiliers urbains et l’aménagement d’une promenade piétonne le long de l’Isère et, pour sécuriser la circulation des vélos, le projet prévoirait la création d’une piste cyclable bidirectionnelle sur 1200 mètres, de la porte de France au pont de Chartreuse. https://france3-regions.franceinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/isere/grenoble/en-images-le-projet-de-reamenagement-des-quais-au-profit-des-pietons-et-des-velos-se-devoile-ce-qui-va-changer-3208478.html
« La Maison des dons » créée à Grenoble : un outil au service de la solidarité. La Ville de Grenoble a lancé la Maison des dons, le jeudi 28 août 2025, à la Maison des habitants La Capuche Une plateforme rassemblant les nombreuses initiatives de collectes de dons solidaires afin de mieux les coordonner et les visibiliser, au bénéfice des associations de lutte contre la précarité. Grenoble : la Maison des dons, un nouvel outil pour la solidarité – Place Gre’net
Grenoble face à des stéréotypes ancrés. Tantôt décrite comme la Silicon Valley à la française, tantôt comme un lieu oppressant marqué par la violence et la pollution, quelle est la réalité de la ville de Grenoble ? Que dit la recherche en sociologie au sujet de cette ville intermédiaire ? Un collectif de 17 sociologues ont co-écrit un ouvrage aux éditions de la Découverte pour répondre à cette question. Pour en parler, Guillaume Erner reçoit Sofia Aouani, chercheuse postdoctorale au Centre de sociologie des organisations de Sciences Po Paris et docteure en sociologie à l’Université de Grenoble-Alpes. Elle nous explique que la ville de Grenoble fait face à deux préjugés majeurs. Elle bénéficie d’une part d’une image positive puisqu’elle est décrite comme une ville d’innovation, motrice de transformations à la fois sur le plan politique et technologique.
D’un autre côté, la ville est aussi perçue comme oppressante du fait de la pollution, mais aussi de la violence qui semble s’y exercer. https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-chantiers-de-la-recherche/faire-la-sociologie-d-une-ville-moyenne-l-exemple-de-grenoble-7899240
Blanchiment de capitaux et financement du terrorisme en 2024 : Résultats provisoires. En 2024, les services de sécurité ont entendu près de 6 300 mis en cause pour des infractions de blanchiment de capitaux, soit 10% de plus qu’en 2023. Près d’un quart de ces mis en cause étaient entendus pour des infractions de blanchiment aggravé. En droit français, l’identification d’une infraction sous-jacente n’est pas indispensable à la qualification de blanchiment. Certaines infractions de blanchiment sont néanmoins explicitement rattachées à une autre infraction. Ainsi, en 2024, 33 % des mis en cause entendus par les services de sécurité pour des infractions de blanchiment l’étaient pour des infractions de blanchiment liées aux stupéfiants. Plus largement, 37 % des mis en cause pour blanchiment étaient également mis en cause pour une infraction de trafic de stupéfiants dans la même procédure. Les mis en cause pour blanchiment d’escroqueries représentaient 7 % des mis en cause pour blanchiment. En 2024, 31 mis en cause pour des infractions de financement du terrorisme ont été entendus par les services de sécurité. https://www.interieur.gouv.fr/Interstats/Actualites/Les-mis-en-cause-pour-blanchiment-de-capitaux-et-financement-du-terrorisme-enregistres-par-les-services-de-securite-en-2024-Resultats-provisoires
Vente du télésiège de la combe de l’Ours à Saint Pierre de Chartreuse– rejet du référé suspension pour défaut d’urgence. Fermé depuis 2023, le télésiège de la Combe de l’Ours a été revendu par la commune de Saint-Pierre-de-Chartreuse à la communauté de communes Cœur de Chartreuse pour un euro symbolique, puis cédé à la société Val Cenis pour 1,6 million d’euros. Estimant la première cession réalisée à vil prix, un conseiller municipal, un contribuable et une association ont saisi le tribunal administratif de Grenoble. Ils demandaient en urgence la suspension des délibérations afin de stopper le démontage déjà engagé. Le juge des référés a rejeté leur requête, considérant que l’urgence n’était pas caractérisée. La question de la légalité des conditions financières de ces cessions reste à trancher au fond. https://grenoble.tribunal-administratif.fr/decisions-de-justice/dernieres-decisions/vente-du-telesiege-de-la-combe-de-l-ours-rejet-du-refere-suspension-pour-defaut-d-urgence
Partage de photos et vidéos de votre enfant sur les réseaux sociaux : quels sont les risques ? La publication de photos et de vidéos de mineurs sur les réseaux sociaux (ou sharenting) pose la question de la responsabilité des parents. Elle a des incidences sur la vie privée de leurs enfants. Quels sont les risques et quels sont les réflexes à adopter ? D’une manière générale, la CNIL déconseille fortement de partager des photos ou des vidéos de vos enfants ou petits-enfants sur les réseaux sociaux, surtout lorsque votre profil est public. Si malgré tout, vous souhaitez le faire, la CNIL vous donne les bonnes pratiques à respecter pour limiter les risques. https://www.cnil.fr/fr/partage-de-photos-et-videos-de-votre-enfant-sur-les-reseaux-sociaux-quels-sont-les-risques