Bilan à la mi-mandat à la mairie de Grenobe : actions fortes des écologistes

Publié le 17 mars 2011

Le groupe des 6 élus « Ecologie et Solidarité » à la mairie, soutenu par leurs mouvements, loin de se contenter de s’opposer aux nombreuses décisions négatives de la majorité municipale, a fait de nombreuses propositions dessinant une vraie politique alternative de gauche et écologiste.

A chaque débat budgétaire, ils ont proposé des budgets alternatifs permettant de maintenir l’action publique locale dans les secteurs prioritaires pour l’amélioration de la vie quotidienne sans augmenter les taux des impôts. Ceci est possible en abandonnant les politiques de prestige et les gaspillages d’argent public.

A chaque occasion ils ont proposé de changer les priorités de l’action municipale notamment en renforçant rapidement la présence publique dans les quartiers, par exemple en proposant au Conseil Général de faire un effort partagé pour créer immédiatement 50 emplois dans les quartiers en difficulté.

Ils proposent une ville à dimension humaine qui est niée par les décisions de l’adjoint à l’urbanisme (ancien agent immobilier et membre du cabinet du corrompu), laissant trop la ville aux mains des promoteurs, ce qui favorise la spéculation foncière.

Ils proposent des alternatives au « tout voiture » et grâce aux combats contre la rocade nord menés avec les associations, et ont ainsi évité un monstrueux gaspillage d’argent pour une solution très négative à court et moyen terme.

Ils proposent une augmentation des moyens pour l’entretien du patrimoine municipal (écoles, équipements socio-culturels, gymnases, piscines…) pour le soutien aux actions culturelles et sportives décentralisées…

Ils proposent une autre politique de l’énergie : la diminution des tarifs de GEG est possible si les usagers de GEG ne paient plus l’éclairage public de Grenoble. La CCIAG (Compagnie de Chauffage) ne doit pas faire des bénéfices excessifs par des tarifs aux usagers beaucoup trop élevés. Les tarifs des services publics doivent être fixés au juste prix. Aux termes des contrats de délégation de service public, GEG et la CIAG devraient revenir en régie municipale ou intercommunale. En attendant, il faudrait renforcer la coordination des deux structures pour une vraie politique énergétique municipale.

Ils proposent de changer radicalement les pratiques de la démocratie locale. La majorité municipale est incapable de co-construire avec les habitants les projets importants. L’exemple de ce qui se passe à la Villeneuve et dans d’autres quartiers est une caricature de démocratie.

Pour suivre dans le détail les propositions des élus « Ecologie et Solidarité » à la mairie et à la Métro voir leur site internet.

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