Région Rhône-Alpes
Après la collaboration Millon/FN,
une présidente républicaine
L'histoire
La mobilisation
L'histoire (en ordre chronologique inverse)
- 18 mars 2001 : Charles Millon ne fera pas à Lyon ce qu'il
a fait à la Région, le front républicain l'a emporté,
et du coup, Lyon passe à gauche
- Municipales 2001 : Millon 2, le retour ?
Charles Millon fait à nouveau parler de lui. L'homme qui avait accepté
les voix du FN pour être élu à la présidence
de la région Rhône-Alpes brigue la mairie de Lyon. Face à
son très bon score du 1er tour, une partie de la droite s'allie
avec l'allié du diable plutôt que de risquer de perdre les
élections. La mobilisation s'organise : 250 personnes sont descendues
dans le centre-ville, jeudi 15 mars au soir (une manifestation à
l'appel de la coordination de vigilance face à l'extrême-droite).
Les responsables culturels, eux, appellent à voter pour Gérard
Collomb (PS). Ils ne veulent pas subir à Lyon ce qu'ils ont déjà
subi à la région.
- L'exécutif des 8 vice-présidents a été
élu mardi 12 janvier, après une nouvelle séance marathon.
Seuls l'UDF et le FN présentaient des candidats (ces derniers faisant
systématiquement le plein des 35 voix lepénistes et mégrétistes
mêlées). En fin de séance (en pleine nuit !),
millonistes et FN jetaient l'éponge et quittaient l'hémicycle,
accélérant le processus de désignation. Le FN a bien
précisé que c'est devant le refus de Charles Millon de continuer
le combat qu'il a déclaré forfait. Ce cher Charles est donc
définitivment adopté par les fachos, ce qui ne l'empêche
pas de donner des leçons de morale à Anne-Marie Comparini
en dénonçant son alliance "contre-nature" avec
la gauche... Les 8 vice-présidents sont tous UDF, et tous élus
avec les voix de la gauche et des écologistes.
- Samedi 9 janvier 1999, Anne-Marie Comparini,
UDF, a été élue présidente de la Région
Rhône-Alpes -à 3 heures du matin, 48 heures après
l'ouverture du scrutin, et d'innombrables suspensions de séances,
prétextes à autant de manoeuvres politiciennes... Elle a
bénéficié du retrait de la candidature de Jean-Jack
Queyranne, PS, et ainsi du report des voix de la gauche plurielle et des
écologistes. Il aura donc fallu attendre le 3ème tour pour
que la stratégie de "l'axe républicain" l'emporte.
Mme Comparini a été élue par 75 voix, contre 56 à
Pierre Gascon, au profit de qui Charles Millon avait abandonné
sa candidature à l'issue du 2ème tour, avant de proposer
celle de Jean-François Chossy (député UDF de la Loire)
pour le 3ème. Ce dernier à finalement jeté l'éponge.
Côté FN, les 22 mégretistes conduits par Denis de Bouteiller
avaient quitté l'hémicycle et les lepénistes conduits
par Bruno Gollnish ont voté pour Pierre Gascon.
- Le 7 janvier a lieu la nouvelle élection. Ca promet de ne pas
être triste :
- Charles Millon est candidat à sa propre succession. Les mégretistes,
conduits par Pierre Vial, lui ont proposé de signer un accord,
les choses auraient au moins le mérite d'être claires dès
le départ ;
- ces mêmes mégretistes, majoritaires au sein du groupe
FN, ont leur propre candidat, Denis de Bouteiller. De son côté,
Bruno Gollnish est candidat lepéniste ;
- la candidate UDF Anne-Marie Comparini a obtenu le soutien du RPR...
pour tous les tours de scrutin, et non plus seulement pour le premier ;
- la gauche plurielle est divisée entre le PS et les Verts prêts
passer un "contrat républicain" avec la droite du même
nom dès le premier tour, et un PC qui s'offusque qu'on soit prêt
à de telles "compromissions" si tôt ! ;
- ce qui n'empêche pas Jean-Jack Queyranne d'être le candidat
de la gauche plurielle... ;
- et enfin, Patrice Abeille, l'indépendantiste savoysien, est
en lice.
- Mercredi 9 décembre le Conseil d'Etat
a annulé l'élection de Charles Millon à la Région
Rhône-Alpes, ainsi que celle de 9 vice-présidents ! Suite au recours déposé par Etienne Tête,
élu Verts au conseil régional Rhône-Alpes. Dans
un mois aura lieu la nouvelle élection : ça promet de
ne pas être triste.
- Le parti de Charles Millon, "La droite", se déclare
prêt à accueillir les éventuels élus FN démissionaires
de leur parti, jouant sur la guerre des chefs au FN...
- Etienne Tête, élu Verts au conseil régional Rhône-Alpes,
a déposé un recours en Conseil d'Etat pour obtenir l'annulation
de l'élection de Charles Millon à la Présidence de
la Région au motif que, contrairement à la loi, un débat
a eu lieu au moment de l'élection. Il y a effectivement eu un "dialogue"
Millon/Gollnish sur le programme qu'appliquerait M. Millon une fois
élu ; rassuré par ses allégeances, Bruno Gollnish
a appelé les élus FN à voter pour Charles Millon...
Le Commissaire du Gouvernement a, vendredi 4 décembre, donné
raison à Etienne Tête sur cette analyse, et donc demandé
au Conseil d'Etat d'annuler l'élection de Charles Millon à
la présidence de Rhône-Alpes. Il a également demandé
l'annulation de l'élection de 9 vice-présidents au motif
qu'elle était trop tardive.
- Charles Millon a été contraint de reporter le vote du
budget de la Région Rhône-Alpes pour cause de grosse mise
en minorité fin octobre. Vendredi 27 novembre, il est à nouveau
obligé de le reporter -en janvier- la gauche et la droite républicaine
ensemble l'y ayant obligé en refusant d'entrer en séance
(et donc de lui offrir un quorum) avant qu'un point litigieux (ayant trait
au règlement intérieur) ne soit retiré de l'ordre
du jour.
- Le débat budgétaire s'est ouvert le 23 octobre à
la Région Rhône-Alpes. Selon sa vieille habitude, le FN a repoussé toutes
les aides à caractère social ou solidaire... Le plus important
est que Charles Millon s'est régulièrement trouvé
mis en minorité sur ses propositions : 16 dossiers rejetés sur 23. De même, seuls
des membres de l'opposition ou de la droite républicaine ont été
élus pour représenter la Région dans les organismes
extérieurs. Le blocage de l'institution commence à se faire
sentir, ce qui n'empêche pas Millon de continuer à s'arc-bouter
sur son "programme"...
- Lors de la séance de la commission permanente du 25 septembre
1998, sous la houlette du FN a été votée une
motion en réaction à une manifestation d'artistes qui
avait lieu simultanément, motion qui fait montre d'une conception
très particulière, et singulièrement restrictive,
de la démocratie par Millon et consorts... Certains dossiers ont été à cette occasion
rejétés par les mêmes.
- Septembre 1998, pour la rentrée, Millon
est exclu du groupe UDF-Alliance de l'Assemblée Nationale,
ainsi que les autres membres de ce groupe qui ont fait alliance avec le
FN dans leur région. Charles Millon s'est déclaré
"surpris et choqué" par cette décision...
- Dimanche 19 juillet, lors de la journée
commémorative des victimes du nazisme et de l'antisémistisme,
une cérémonie avait lieu au Mémorial des Efants d'Izieu.
Le Président du Conseil régional Rhône-Alpes est membre
de droit du conseil d'administration de l'association qui gère le
mémorial. Depuis son élection avec les voix du FN, Charles
Millon avait évité de se rendre à Izieu, jusqu'à
ce 19 juillet... Sa présence a naturellement choqué les personnes
présentes qui lui ont demandé de se retirer, mais Charles
Millon a assité impassiblement à toute la cérémonie.
Mme Lagrange, déportée à Auswitch dans son enfance,
a fait un parallèle entre l'attitude de Charles Millon et celle
de Papon, ces fonctionnaires prêts à toutes les compromissions
pour sauver leurs carrières, mais désirant conserver une
façade d'honorabilité. Une procédure d'exclusion de
Charles Millon de l'Associaiation du Mémorial des Enfants d'Izieu
est en cours.
- Fin juin : le PS poursuit sa stratégie d'oppositon systématique,
tout en cherchant à réunir une majorité de 79 conseillers
régionaux, afin de présenter un contre-budget régional.
La nouvelle loi du "49.3 régional" permet en effet à
un contre-budget d'être voté si il réunit suffisamment
de voix. Ce vote est alors un "vote-sanction" à l'égard
du président dont le budget a été rejeté, et
celui-ci est "démissioné" à condition que
la nouvelle majorité ait proposé un-e successeur-e. Le PS
joue la carte du front républicain et se dit prêt à
soutenir une candidature de droite, hors de toute alliance avec le FN bien
sûr. Une telle stratégie ne pourrait de toute façon
aboutir que pour le vote du budget 1999... D'ici là, le FN tient
les rênes.
- Vendredi 19 juin, séance plénière, vote des subventions.
Les étudiants sont venus nombreux voir si leurs bourses pour études
à l'étranger seront votées.
- Acte 1 : le FN dépose un amendement sur la "préférence
nationale". Millon essaie de forcer le passage, il est adopté
par d'avantage de votants que d'inscrits ! Devant la menace de recours,
Millon annule le vote.
- Acte 2 : le FN retire sans autre forme de procès son amendement,
avant de voter POUR la subvention, avec la droite. Le PC s'abstient, le
PS et les écologistes votent contre.
- Les étudiants auront leurs bourses, mais que vont-ils conclurent
de ce vote ?...
- L'attitude abstentioniste de la gauche "plurielle" était
justifiée par une "stratégie de blocage" (qui ne
bloquait hélàs pas grand chose...). Le groupe communiste
a annoncé vendredi 5 juin son intention de cesser cette pratique
qui n'aboutissait dans les faits qu'a permettre au FN d'appliquer sa politique.
- La Région otage du FN, démonstration par l'exemple :
les votes des subventions en commission permanente (le Conseil régional
doit ratifer en séance plénière, il est donc encore
possible de rectifier le tir...). La gauche s'étant abstenue, le
FN a pu tranquillement faire passer ses préférences, par
exemple :
- supression des aides aux études à l'étranger :
les étudiants Français qui voulaient passer une année
d'étude à l'étranger ne pourront plus partir, et comme
il s'agit d'un système d'échange les étrangers ne
pourront pas venir en France
- la Maison de la Nature de Paladru (38) a perdu sa subvention : elle
ne pourra pas assurer toutes les activités de contact avec la nature
qu'elle offrait aux jeunes l'été, et devra licencier un demi-poste
- Fin mai 1998, en visite officielle à Lyon,
Jacques Chirac s'est vu obligé de serrer la main de Millon (protocole
oblige), mais lui a refusé l'entrevue qu'il lui demandait.
- Jeudi 30 avril : élection des présidences
des 13 commissions. Tous les présidents sont des "Millonistes"
élus avec les voix FN ; tous les vice-présidents sont
FN, élus avec les voix des "millonistes"... Cerise sur
le gâteau, Hugues Petit, n°2 régional du FN, conseiller
général de l'Isère, est rapporteur du budget : - ((
Mais que l'on se rassure : il n'y a aucun accord entre Charles Millon
et le Front National !
- Lundi 20 avril : Millon a réussi à
faire voter son budget par 80 voix pour dont la totalité des voix
FN, une partie de la droite s'est abstenue, la gauche plurielle a voté
contre. Le FN n'a pas caché son intention d'influencer l'exécution
du budget.
- Charles Millon a annoncé le 17 avril son
intention de fonder un nouveau parti politique, pour recomposer la droite.
Il s'appellerait... "la Droite" ! M. Millon en est à
sa 3ème tentative de fondation d'un nouveau parti. Il a échoué
2 fois. Jamais 2 sans 3 ;-)
- Une partie de la droite du Conseil régional réagit violemment
à l'attitude de Charles Millon, certains ont même mis publiquement
en cause (lors d'une séance du Conseil) ses affirmations niant qu'il
aie passé un accord avec le FN.
- 9 vice-présidents "FNisés" ont été
élus (parmi lesquels Gérard Dezempte, qui entache également
le Conseil général de l'Isère) sur les 15 prévus,
et Charles Millon a renoncé à faire élire les 6 manquants
(la gauche plurielle a intenté un recours en Tribunal administratif
contre cette décision). Le FN, qui compte-bien obtenir des présidences
de commissions, l'a "lâché" en quittant l'hémicycle,
permettant ainsi à la gauche plurielle d'obtenir 4 vice-présidents
(dont Etienne Tête, Verts ; Bernard Soulage, PS), qui ont tous
démissionné.
- Lundi 6 avril, Alain Merieux (RPR, proche de
Jacques Chirac) a été élu 1er Vice-Président
avec les voix du FN. Celui-ci s'était pourtant élevé
contre l'élection de Millon dans les mêmes conditions... Il
démissionera peu après de ce poste et de son siège
de conseiller régional, pour "raisons purement professionnelles".
- Charles Millon, président sortant de la Région Rhône-Alpes
a été réélu vendredi 20 mars avec l'appui explicite
du FN, et a donc été exclu de l'UDF.
Rappel (non-exhaustif) de la mobilisation
pour la démission de Charles Millon et la dissolution du Conseil
régional Rhône-Alpes
- Fin novembre 1998 : Charles Millon a été exclu du
Conseil d'administration du Mémorial des enfants d'Izieux. Le Président
de la Région en était membre de droit, jusqu'à ce
que l'assemblée générale convoquée à
ce sujet décide l'exclusion de Charles Millon, au motif qu'un homme
qui accepte les voix du FN n'a pas sa place dans ce lieu dédié
à la mémoire des innocents victimes de la Shoah. C'est bien
le moins...
- Les universités grenobloises ont organisé,
mardi 3 novembre, "6 heures pour la région Rhône-Alpes",
rencontre-débats : bourses à l'étranger et subventions
régionales aux universités ; le FN dans la région
Rhône-Alpes ; la situation au conseil régional, comment agir
et réagir ? quelles perspectives ?. Cette manifestation s'insérait
dans le boycott des rencontres régionales
de la recherche de Lyon, organisées à l'initiative du conseil
régional Rhône-Alpes. Les universités de la région
les boycottent pour protester contre l'accord Millon/FN. Un rassemblement
était organisé sur le lieu des rencontres pour dénoncer
la situation à la Région. Lisez
la lettre
intersyndicale diffusée à cette
occasion par les communautés scientifique et universitaire.
- La mobilisation du samedi 3 octobre a été un succès
(même la météo s'est montrée clémente !)
: après les débats de la matinée, quelques dizaines
de milliers de personnes, venues de tout Rhône-Alpes, ont défilé
à Lyon pour dénoncer la collusion Millon/FN. La manifestation
s'est terminée par un concert en plein air (malheureusement interrompu
plus tôt que prévu à cause de quelques casseurs...).
- Charles Millon a encore eu droit à quelques huées, vendredi
25 septembre 1998 :
- Les "cultureux" de Rhône-Alpes ont manifesté
à Charbonnières, alors que se tenait une commission permanente,
pour rappeler leur hostilité à l'accord Millon/FN et ses
graves conséquences sur les budgets de la culture. Sous la houlette du FN a alors été
votée une motion qui fait montre d'une conception très
particulière, et singulièrement restrictive, de la démocratie
par Millon et consorts... Certains dossiers ont été à cette occasion
rejétés par les mêmes.
- En visite à Cluses pour le 150ème anniversaire du lycée
de l'horlogerie, le Président de la Région a été
reçu avec une grande hostilité par les élèves
et leurs professeurs, maintenus en dehors de l'établissement par
les forces de l'ordre...
- Nouvelle action, proposée par les élus d'opposition de
Belley, dont Millon est le Maire : écrivez-lui pour les vacances !
- Les universités de la région prennent fermement position
contre l'accord Millon/FN (exemple
à Grenoble), et menacent de cesser toute collaboration avec
la région. Le FN réagit en bloquant les subventions de l'Université
Lyon II. Les présidents des 8 universités de Rhône-Alpes
et les directeurs des grandes écoles publiques se solidarisent avec
Lyon II en refusant leurs subventions régionales.
- Première victoire marquante : lors de la désignation
des représentants régionaux au sein des divers conseils d'administration
des organismes extérieurs (lycées, universités, hôpitaux...)
le 24 juillet, suite à une forte mobilisation des différents
acteurs (lycéens, parents d'élèves, enseignants),
aucun FN ni milloniste n'a été élu sur 1.700 représentants !
- L'Ecole Normale Supérieure, qui doit déménager
à Lyon dans le cadre de la décentralisation, a condamné
l'alliance Millon-FN, et fait savoir qu'elle n'entrediendrait aucun rapport
avec un exécutif FNisé, et refuserait toute subvention.
- Les professionnels de la culture
se mobilisent en Isère. Ils invitaient à une réunion
pour envisager toutes les formes de mobilisation, le mardi 9 juin à
18 h à la médiathèque Grand'Place à Grenoble
(tram ligne A, arrêt Grand'Place).
- "Non à Millon - 3 jours de "BLOC'TEL".
Tout citoyen désirant retrouver l'espoir d'un pouvoir démocratique
réel (que Ch. Millon bafoue avec arrogance) a pu exprimer son désaccord
par une action légale, simple et efficace : le blocus symbolique
des services du Conseil Régional Rhône-Alpes grâce à
l'occupation de ses lignes téléphoniques, du mardi 2 juin
au jeudi 4 juin 1998. Mode
d'emploi pour mémoire.
- Ras l'Front a organisé en juin deux fêtes citoyennes (le
6 à Fontaine, le 13 à Vizille) avec débats sur la
situation à la Région Rhône-Alpes.
- Les universités grenobloises dénoncent l'accord Millon/FN,
en votant diverses déclarations
en mai et juin. Le collectif interuniversitaire de Grenoble se moblise.
- Raymond
Avrillier, conseiller régional sortant (groupe Verts et apparentés),
a écrit au Premier Ministre pour lui demander de prononcer la dissolution
de l'assemblée régionale Rhône-Alpes, s'appuyant notamment
sur l'arrêt de la Cour de cassation déclarant illégaux
les syndicats FN au motif qu'il s'agit d'un parti "raciste et xénophobe".
- Charles Millon était mercredi 13 mai au soir à Grenoble
pour lancer son mouvement "La Droite" :-(. Un rassemblement
de protestation de près de 300 personnes était là
pour l'accueillir (il n'y en avait guère plus de 500 pour le soutenir
:-).
- Les conseillers municipaux de Belley (ville dont
un certain Charles Millon est maire...) se mobilisent fortement, et ont
mené plusieurs actions. La plus significative étant celle
du 8 Mai 1998 où plus d'un millier de manifestants l'ont empêché
de commémorer la victoire sur le nazisme.
- La manifestation "Millon démission ;
le FN hors de la Région" qui a eu lieu à Grenoble samedi
28 mars dans le cadre de la journée nationale d'action contre le
FN a réuni 10.000 personnes. Lisez le tract que nous avons diffusé à cette
occasion.
- Le Directeur de l'Hexagone de Meylan refuse la subvention 98 du Conseil
régional à cause des compromissions avec les "brûleurs
de livres". De nombreux "cultureux" se sont réunis
au Cargo fin mars pour dénoncer l'attitude de Charles Millon.
- La fédération régionale des MJC a écrit
à Charles Millon pour lui rappeler les principes fondateurs des
MJC, et rompre ses relations avec la Région.
- Charles Millon a été jugé indésirable jeudi
26 mars à l'Isle d'Abeau pour la journée de réflexion
des délégués lycéens (dans le cadre de la concertation
pour l'avenir de l'enseignement). Le Ministre de l'Education Nationale
s'est abstenu de venir à cause de la situation à la Région
Rhône-Alpes.
- Des rassemblements de 3.000 personnes pour demander
la démission de Millon ont eu lieu lundi 23 mars à Grenoble
et mardi 24 à Lyon.
- Une lettre
demandant la démission de Millon circule.