Vidéosurveillance, les contradictions du maire de Grenoble

Publié le 17 septembre 2010

Devant l’offensive tout sécuritaire de la droite UMP qui réclame plus de vidéosurveillance, M. Destot essaye de naviguer au plus près. D’un coté il admet que ces caméras sont peu efficaces dans les lieux ouverts, mais si l’expérience d’implantations des caméras dans trois quartiers est concluante, il est prêt à les généraliser ! Mais par prudence il ne dit pas quels seront les critères de jugement sur l’efficacité, il compte sur le fameux comité d’éthique pour trancher.

A ce propos le Tribunal administratif est gêné pour examiner un recours contre la mise en place de ce comité d’éthique car celui-ci comprend en son sein, l’ancienne présidente du Tribunal administratif de Grenoble. La nouvelle présidente a donc écrit au Conseil d’Etat pour qu’il désigne un autre Tribunal pour examiner ce recours !! Et suite à notre intervention, le préfet a demandé au maire de rapporter la délibération créant ce comité au motif qu’elle est illégale, pour l’instant le maire n’a rien fait.

Tout cela c’est du petit bricolage politique qui ne cherche pas à mettre en place une politique publique réfléchie, mais qui surfe sur les sentiments d’insécurité en faisant de mauvais coups médiatiques, malheureusement cela coûte cher aux Grenoblois.

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