L'ADES, les élections, et la presse


Communiqué de presse du 29 mars 2004
par l'ADES

Les résultats du 2e tour des cantonales clarifient la situation politique à Grenoble

L'Association pour la Démocratie, l'Ecologie et la Solidarité, ADES se félicite des résultats du 2ème tour des élections cantonales et régionales. Les électeurs ont amplifiés la sanction du 1er tour contre la politique antisociale du gouvernement et du MEDEF.

Ces résultats marquent aussi un échec cinglant du corrompu, président de l'UMP, qui avait basé toute sa stratégie de reconquête sur le retour de la majorité de droite au Conseil Général de l'Isère.

L'ADES se réjouit de l'élection d'Olivier Bertrand sur le canton 1. Ce résultat sanctionne la décision désastreuse de réaliser le stade, à ce prix et à cet endroit. Il est sain qu'en politique les erreurs se payent. L'ADES souhaite que le Maire de Grenoble et le Président de la Métro retirent leur projet et espère que la justice mettra en cause cette semaine les permis de construire du stade et du parking suite au recours de ses militants. Aujourd'hui, le maire vient, en catastrophe, de modifier le permis de construire du parking pour essayer de rectifier des erreurs relevées par les requérants, preuve que le permis initial était entaché d'illégalité !

Il y a maintenant 3 conseillers généraux PS, un écologiste et deux de droite à Grenoble, c'est une représentation politique beaucoup plus correcte que précédemment, la démocratie ne pourra qu'y gagner.

Lors de ce scrutin, Olivier Bertrand a proposé une base politique claire aux électeurs contre les dérives libérales : non au gaspillages d'argent public, non au stade (trop grand, trop cher et mal placé), non au tunnel sous la Bastille et aux aides aux intérêts privés ; pour la défense des centres de santé, pour une forte relance des logements sociaux, pour la priorité aux transports en commun et la lutte contre la pollution atmosphérique... Les électeurs ont donc pu faire leur choix en toute clarté.


Communiqué de presse du 23 mars 2004
par l'ADES

2e tour des élections cantonales et régionales

L'Association pour la Démocratie, l'Ecologie et la Solidarité - ADES se félicite des résultats du 1er tour des élections cantonales et régionales. Les électeurs ont sanctionné clairement la politique antisociale du Gouvernement et du MEDEF.

Avec 13.68% à Grenoble et 12.60% dans toute l'agglomération des 27 communes de l'agglomération grenobloise, les écologistes constituent le deuxième mouvement politique de gauche.

Ces résultats sont aussi un désaveu cinglant pour le corrompu, président de l'UMP, ses candidats ayant été sévèrement battus et ses manoeuvres politiciennes de récupération à propos du stade ont été déjouées.

Lors du 2ème tour des élections cantonales et des régionales, l'ADES appelle à poursuivre la sanction contre la droite porteuse de la politique antisociale du MEDEF et du gouvernement, afin de préserver une majorité de gauche et des écologistes au conseil général et changer la majorité du conseil régional.

Dans le canton 1 de Grenoble, la droite a été sévèrement battue dès le 1er tour et son attitude hypocrite sur le stade sanctionnée. Pour le 2ème tour, l'ADES présente, avec les Verts et les Alternatifs, la candidature d'Olivier Bertrand car il n'y a pas assez d'élus écologistes dans les institutions pour que s'affirment des choix politiques clairs contre les dérives libérales :

L'élection d'un conseiller général écologiste à Grenoble permettrait d'équilibrer la représentation politique dans cette institution, signe du renforcement de la démocratie.


Communiqué de presse du 12 avril 2003

Election du corrompu A. Carignon à la présidence de l'UMP

Rappel des décisions de justice :

Pour l'Association Démocratie Ecologie Solidarité (ADES) l'action politique vise à gérer le bien public c'est à dire le bien de tous. Cela exige de la part de ceux qui veulent le gérer, de la probité et le sens du bien public.

Pour l'ADES, M. Carignon ne remplit pas ces conditions : il a détourné le bien public pour s'enrichir personnellement et il refuse de le reconnaître et de faire amende honorable. Il est donc disqualifié pour gérer les affaires publiques.

Le moment venu, beaucoup d'électeurs sauront le lui rappeler.

Communiqué de presse du 4 juin 2002

Elections législatives, au 1er tour, faire progresser la démocratie  l'écologie, la solidarité et transformer les pratiques politiques

Après le séisme provoqué par l'élection présidentielle, l'ADES espérait qu'une profonde remise en question de l'ensemble des acteurs de la vie politique allait s'effectuer.

Malheureusement la campagne pour les élections législatives montre que les leçons ne sont pas tirées.

Après les succès des mobilisations citoyennes contre l'extrême droite et le référendum anti Le Pen, il était indispensable de poursuivre le combat contre le FN, car il est inquiétant de voir les idées de l'extrême droite progresser dans notre société (cf. sondage Sofres-Le Monde : 28 % des sondés partagent les idées de l'extrême droite).

Ce qui exige une réorientation de fond des politiques publiques vers plus de solidarité en direction notamment de cette fraction des classes populaires - touchée de plein fouet par la précarité et l'insécurité sociale générée par une mondialisation incontrôlée - qui s'est sentie abandonnée par l'élite politique de notre pays, notamment la gauche, et qui s'est abstenue ou a basculé vers le démagogue raciste.

Ce qui exige aussi un renouvellement profond des pratiques politiques, une avancée de la participation directe des citoyens et le respect des engagements pris par les élus. Sur aucun de ces points des propositions innovantes ne sont proposées par les grandes organisations politiques.

L'ADES appelle à voter au premier tour pour les candidats portant les valeurs de la démocratie, de l'écologie et de la solidarité. Elle poursuivra, à Grenoble, les combats qu'elle mène avec d'autres depuis des années, contre toutes les formes d'exclusion, contre les idées de l'extrême droite. L'ADES poursuivra ses actions avec le souci de toujours associer les citoyens aux décisions qui les concernent pour construire une véritable démocratie participative. Les institutions municipales et d'agglomération doivent se réformer en profondeur afin qu'une grande majorité d'habitants y retrouve des lieux d'interventions politiques efficaces et collectifs qui ne soient pas les instruments privatisés par les notables ou les organisations politiques traditionnelles. A défaut c'est la démocratie qui en souffre et le risque de coupure avec les habitants augmente, ce qui peut amener des sanctions électorales brutales.

Communiqué de presse du lundi 25 septembre 2000
Par Pierre Kermen, président du groupe des élus ADES

Résultat du référendum du 24 septembre 2000

Les Français qui ont refusé de prendre part au référendum sur le quinquennat, ou ont voté blanc ou nul, ont accompli un vrai geste politique, qu'il revient à toute la classe politique de prendre en compte. Les partis politiques traditionnels qui n'ont pas voulu animer le débat public ni expliciter les enjeux de la réforme de la durée du mandat présidentiel ne peuvent se satisfaire du résultat d'un tel oui au quinquennat. Les citoyens ont clairement indiqué que le débat de réforme des institutions présenté par la droite et le PS ne pouvait pas se limiter à la fonction présidentielle. Un véritable pouvoir du parlement, l'introduction de la proportionnelle pour une meilleure représentation des citoyens, l'arrêt du cumul des mandats, sont parmi les véritables attentes concernant les changements institutionnels. Mais c'est aussi l'interpellation des responsables politiques sur les questions du quotidien des habitants que lancent les citoyens : Quel usage de l'argent public ? Pourquoi ces affaires de corruption ? Quelle réforme fiscale ? Quelle répartition des richesses ? Quelle lutte contre la pollution ? Quelle politique de l'éducation ?

Communiqué de presse du 2 février 1999

Elections municipales à Saint Martin d'Hères : 2ème tour

L'Association pour la Démocratie, l'Ecologie et la Solidarité - ADES regrette la faible participation des électeurs, notamment des jeunes, lors du 1er tour des élections municipales à Saint Martin d'Hères.

L'ADES regrette l'attitude sectaire de la gauche traditionnelle (PC-PS) qui a refusé la reconnaissance du pluralisme politique en n'acceptant pas une liste unitaire au 2ème tour intégrant l'ensemble des composantes de la gauche et des écologistes présentes au 1er tour.

L'ADES estime qu'il est important que les courants politiques progressistes s'exprimant hors des partis de la gauche traditionnelle soient présents dans les conseils municipaux de l'agglomération afin de faire évoluer les pratiques politiques et promouvoir les exigences de démocratie, d'écologie et de solidarité.

C'est pourquoi l'ADES soutient au 2ème tour et appelle à voter pour la liste conduite par J. P. LUPPI.

Communiqué du 9 janvier 1999

Elections municipales à Saint Martin d'Hères

L'Association pour la Démocratie, l'Ecologie et la Solidarité - ADES, espère que lors des élections municipales de Saint Martin d'Hères, la gestion de la gauche traditionnelle PC- PS sera remise en cause.

En effet depuis de longues années la politique municipale s'apparentait plus a un système de clientélisme qu'a une gestion respectueuse du pluralisme et de la démocratie, même si des priorités sociales étaient dégagées.

Il est important, pour la population et toutes celles et ceux qui défendent à St Martin d'Hères et dans l'agglomération, les valeurs de Démocratie, d'Ecologie et de Solidarité, que cette politique municipale change réellement. Ce n'est évidemment pas du coté de la droite que cela peut venir.

Trois mouvements locaux représentent cette possibilité d'alternative : A Gauche autrement, Solidarité et l'Alternative Martinéroise. L'ADES travaille sur les grands dossiers politiques avec ces trois mouvements et regretterait que ne soit pas réalisé une union de ces forces dès le 1er tour.

Si cela n'était pas le cas, l'ADES souhaite vivement, pour l'évolution positive de la politique communale comme de la politique de l'agglomération, qu'au 2ème tour une liste rassemblant ces trois mouvements l'emporte et impose enfin d'autres pratiques à St Martin d'Hères.

Communiqué du 1er décembre 1997

Le premier tour de l'élection partielle du canton 4 de Grenoble, n'apporte pas de surprise particulière, compte tenu de la très faible participation électorale.

Il est à noter qu'encore 10% des électeurs font confiance à un élu mis en examen et soutenu par un corrompu. Malheureusement, le Front National progresse et le rapport de force droite-gauche n'a pas évolué.

Le score modeste de M. Hagendorf, candidat de l'ADES, s'explique par la très faible participation de l'électorat jeune,  et faire mieux que 5% lors d'une élection cantonale partielle n'est pas courant pour un candidat écologiste et alternatif.

Au second tour, l'ADES poursuit son combat pour la démocratie, l'écologie et la solidarité, en appelant à faire barrage au représentant de la droite, solidaire de la majorité départementale qui poursuit le système Carignon-Cupillard.

C'est pourquoi l'ADES appelle à voter pour M. Bénichou le 7 décembre.

Communiqué du 3 mai 1997

Elections législatives 97

Les organisations et mouvements ADES, Alternative Martinéroise, CAP-AREV, LCR Alternatives !, Les Verts-Parti Ecologiste, Chiche !, ont décidé de soutenir en commun des candidatures sur trois circonscriptions de l'agglomération grenobloise.

Sous le label commun "Entente des écologistes et alternatifs", Raymond AVRILLIER et Marie Hélène ESTEOULE-EXEL (1ère circonscription), Yves DELMONTE et Florence JOUSSELLIN (2ème circonscription), Joëlle DIOT et Jo BRIANT (3ème circonscription) défendront des valeurs communes. Ils portent une volonté : tous ensemble, construisons un autre monde fondé sur la solidarité en France et dans le monde, l'écologie, les libertés, la démocratie.

Les candidatures, issues d'un travail de terrain de longue date, paritaires hommes-femmes, montrent la volonté de faire émerger une autre pratique politique en France. Elles s'engagent à promouvoir une politique déterminée contre le chômage (loi cadre pour les 32 heures), contre toutes les idées de haine et d'exclusion portées par l'extrême droite, pour l'égalité des droits pour toutes et tous, pour combattre sans concession la corruption et obtenir une véritable citoyenneté.