A Grenoble, c’est la vie étudiante que l’on assassine !

Publié le 8 octobre 2011

L’avenir d’EVE, l’Espace Vie Etudiante du campus, est menacé. Voici un communiqué du syndicat étudiant « FacVerte Grenoble » du 3 octobre 2011 qui tire le signal d’alarme :

« Le vendredi 30 septembre 2011, le Pôle de Recherche et d’Enseignement Supérieur « Université de Grenoble », en charge de la vie étudiante, a annoncé aux représentants de l’association Éponyme, délégataire du bâtiment EVE, leur intention de ne pas renouveler la délégation de service publique dont bénéficie le bâtiment lorsqu’elle arrivera à son terme au mois de février 2012. En échange, le PRES propose une externalisation de la gestion, partagée entre ses services et le CROUS, sans apporter beaucoup plus de détails.

Depuis 2003 et l’ouverture du bâtiment, la gestion de l’association Éponyme a fait la preuve de son sérieux et de ses capacités à assurer un fonctionnement durable du bâtiment. En annonçant la non-reconduction de la délégation de service publique, le PRES « université de Grenoble » sonne le glas de l’idéal de gestion par les étudiants pour les étudiants porté dès le début par l’association Éponyme.

En 8 ans, les usagers, associations et étudiants, ont transformé le bâtiment en un lieu de vie central sur le campus permettant un formidable développement de la vie étudiante, culturelle et associative. L’organisation déployée permet au quotidien la coordination entre l’ensemble des associations du campus grenoblois, qui bénéficiaient ainsi d’un véritable lieu de rencontre et de soutien.

C’est l’ensemble de ces points qui est en passe d’être réduit à néant par cette décision du PRES. Pour Léo JUSTEL, élu étudiant au Conseil d’administration de l’Université Joseph Fourier : «  Cette décision unilatérale est tombée tel un couperet sur la vie étudiante grenobloise »

Fac Verte Grenoble dit sa détermination à défendre un mode de gestion de EVE par les étudiants, pour les étudiants et se joint aux protestations des autres usagers.

Le syndicat étudiant écologiste réclame que l’Université de Grenoble s’exprime clairement sur l’avenir du bâtiment, pour les compétences déployées en son sein, les crédits engagés et le mode de gestion. »

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