UMP 38 ça se complique
Voila une candidature de plus à droite pour les municipales à Grenoble. Le président du Rassemblement pour le renouveau de l’agglomération grenobloise RRAG fondé fin 2011 (M. Philippe Bedouret) demande que des primaires soient organisées pour désigner le candidat tête de liste pour la droite à Grenoble. Il se déclare disponible : « En ce qui me concerne, je pense pouvoir représenter certainement plus le renouvellement que les prétendants actuels. Mathieu Chamussy assez isolé à droite, Richard Cazenave a connu beaucoup d’échecs en politique et Denis Bonzy n’habite même pas à Grenoble ! Et il ajoute méchamment : « Je tiens aussi à dire… que j’ai un casier judiciaire totalement vierge. ». A noter que le président du RRAG a soutenu la maire de Meylan aux dernières législatives contre le président de l’UMP38, ce dernier ne va donc pas le rajouter aux 40 personnalités qui vont devoir plancher pour essayer de faire une liste unique de droite en mars 2014 à Grenoble. La proposition de primaire à droite vient d’être fortement soutenue par A. Carignon qui se plait à semer la zizanie avec efficacité dans son camp depuis qu’il est sorti de prison. Un crocodile de plus dans le marigot se déclare pour les municipales, le revenant R. Cazenave qui vient d’être réintégré dans l’UMP sans l’avoir demandé !
La droite centriste s’organise
L’Union des Démocrates et indépendants, l’UDI de Borloo, vient de créer une fédération de l’Isère et s’intéresse aux municipales à Grenoble en estimant que c’était une mairie à prendre comme Vienne, Voiron et Bourgoin. Les appétits s’aiguisent.
Philippe de Longevialle, adjoint à l’immobilier fait une découverte : l’UMP 38 salirait la politique ! Bizarrement en voulant répondre aux attaques de l’UMP sur son site internet, il leur fait de la publicité en répondant par une lettre ouverte, c’est ce que l’UMP cherchait. Mais dans cette lettre, il pratique l’amalgame et, coutumier du fait, n ‘hésite pas à écrire : « Le site internet de l’UMP s’est livré à une attaque en règle à mon égard et tient des propos de caniveau… suivant en cela le site internet de l’Ades, habitué du genre ». Evidemment, cet ancien membre du RPR-UMP-MODEM , n’a jamais eu le courage d’écrire à l’ADES pour relever ce qu’il considère comme des « propos de caniveau » à son égard et pour cause, il aurait beaucoup de mal à les citer. A l’ADES nous contestons en effet les orientations politiques des personnes en charge des dossiers, nous revendiquons de révéler des faits publics sur les dommages des politiques de droite ou de pseudo-gauche et montrer que nos positions et nos propositions sont au service de l’intérêt général et non des milieux d’affaires et des intérêts privés.
Et chez les élus centristes, c’est pas triste !
Régulièrement nous essayons de suivre les évolutions des composantes de la droite centriste de la majorité municipale, mais c’est tellement rapide et imprévisible qu’on a le plus grand mal à s’y retrouver. De Longevialle se présente désormais dans ses mels comme « Président du groupe Grenoble Démocrates – Modem », alors qu’il n’est plus adhérent depuis longtemps du Modem, mais président départemental de l’Alliance centriste composante de l’UDI de Borloo. Le groupe Modem au conseil municipal a changé de nom, il s’appelle « groupe Modem et Sociaux Démocrates » qui comprend 3 membres dont une Modem et deux ex-Modem qui ont fondé le « Rassemblement des écologistes démocrates sociaux » espérant trouver en Corinne Lepage leur identité nationale. Ce rassemblement qui n’a d’écologiste que le nom, devient un compagnon de route du PS grenoblois, dont l’objectif est de survivre lors des élections de 2014.
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