Politique politicienne

Publié le 9 mai 2014

L’UMP se précipite pour faire signer sa pétition sur la  « vidéo-protection ». Dans un mail adressé aux adhérents, Jean-Claude Peyrin, président de l’UMP38, explique qu’il a élargi l’assiette de la collecte des signatures de la pétition aux communes avoisinantes « car nous avons tous une relation qui habite ou travaille à Grenoble et que nous pouvons faire signer puisqu’il ne faut pas être obligatoirement électeur ». Le problème c’est qu’il faut être habitant de la ville pour que la signature soit prise en compte. De plus l’UMP veut le renforcement de la « vidéo-protection » ! Malheureusement la « vidéo-protection » ça n’existe pas, en tout cas, pas pour l’instant. Seule la vidéo-surveillance existe et encore de manière tout à fait imparfaite, pour ne pas dire inefficace !


 

Selon l’opposition PS et l’ex directeur général des services, le conseil municipal du 14 avril se serait tenu de manière trop précipitée. L’ancienne majorité municipale certaine d’être réélue en mars 2014, avait prévu initialement que la seconde réunion du conseil municipal se déroulerait le 28 avril soit presqu’un mois après les résultats du 2ème tour. En 2008, la seconde réunion du Conseil avait été fixée au 4 avril, soit 19 jours après les résultats de l’élection du 16 mars. Fixer ce second conseil 15 jours après le deuxième tour de 2014 n’avait donc rien de particulièrement précipité. La nouvelle majorité voulait se mettre au travail rapidement. C’était conforme aux vœux des électeurs qui veulent du changement. Attendre 2 semaines de plus aurait été mal compris par les Grenobloises et les Grenoblois qui voulaient des élu-es et une majorité vraiment au travail. Une attente satisfaite !

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