Un forum à Genève le 29 novembre

Publié le 14 novembre 2014

Forum GeneveLe collectif Independent WHO – Santé et nucléaire (IWHO) organise un Forum Scientifique et Citoyen sur les Effets Génétiques des Rayonnements Ionisants au Centre œcuménique, 150 route de Ferney, Genève (Suisse) le samedi 29 Novembre 2014 de 8 h 30 à 18 h.

Le Forum réunit des experts de l’Allemagne, du Japon, de l’Ukraine, du Royaume-Uni et des États-Unis d’Amérique pour discuter des effets des rayonnements sur des générations d’êtres humains, de plantes et d’animaux touchés par toutes les sources de pollution radioactive. Celles-ci comprennent le fonctionnement de routine des centrales nucléaires, des accidents majeurs tels que ceux de Tchernobyl et de Fukushima, les essais nucléaires atmosphériques, au sol et souterrains et l’utilisation d’uranium appauvri dans les armes.

Les intervenants sont la Dr Inge Schmitz-Feuerhake, professeure retraitée de physique expérimentale à l’Université de Brême (Allemagne); le Dr Yuri Dubrova, professeur de génétique à l’Université de Leicester (Royaume-Uni); le Dr Wladimir Wertelecki, président du Conseil des programmes de développement de l’enfant d’OMNI-NET (Ukraine) et ancien président du Département de génétique médicale et de malformations congénitales, de l’Université de South Alabama (USA); le Dr Keith Baverstock, enseignant à la Faculté des sciences naturelles et de l’environnement de l’Université de Kuopio, en Finlande; le Dr Timothy Mousseau, professeur au Département des sciences biologiques de l’Université de Caroline du Sud (Etats-Unis); Mme Chiyo Nohara, membre de l’équipe de l’Unité de BCPH de physiologie moléculaire du Département de chimie, biologie et sciences de la mer de la Faculté des sciences de l’Université des Ryukus à Okinawa (Japon). Le forum sera modéré par Ruth Stégassy, animatrice de l’émission «Terre à Terre» sur France Culture. (Pour le programme détaillé voir www.independentwho.org )

L’Organisation mondiale de la Santé a déclaré en 1957 que « tout rayonnement artificiel doit être considéré comme nocif pour l’homme du point de vue génétique » et que « le bien-être des descendants de la génération actuelle est menacé par l’évolution de l’utilisation de l’énergie nucléaire et des sources de rayonnements ». Aucune preuve scientifique n’est apparue depuis pour contredire cette position. Au contraire,des études ultérieures indiquent que les dangers ont été sous-estimés. Un demi-siècle plus tard, la terre baignedans la contamination radioactive. Les activités nucléaires, industrielles et militaires, ont endommagé le système de support de vie de l’humanité et de toutes les autres formes de vie pour des dizaines de milliersd’années et, irrévocablement, leur patrimoine génétique. Pendant ce temps, et malgré les termes vigoureux desa mise en garde précoce par rapport aux effets génétiques, l’OMS a abdiqué ses responsabilités dans tous lesaspects de la radioprotection. Elle est subordonnée à l’establishment nucléaire tout comme les autorités sanitairesnationales de ses États membres. Pour combler cette lacune, des scientifiques indépendants et les citoyens concernés doivent unir leurs forces pour examiner les preuves, augmenter les connaissances du public etprendre des mesures pour arrêter d’autres dommages et assurer la protection future de notre précieux patrimoine génétique.

Le Forum portera sur :

  • les effets génétiques immédiats et différés des rayonnements ionisants;
  • les résultats d’études passées et présentes, les conséquences biologiques sur les individus ;
  • les populations et les écosystèmes;
  • les malformations congénitales chez les nourrissons en Ukraine;
  • des preuves récentes des effets génétiques sur les papillons de Fukushima;
  • le rôle et les conséquences de l’instabilité génomique induite par les facteurs de stress environnementaux.

A travers des discussions avec les orateurs, l’accent sera mis sur les connaissances de base du public sur les dommages génétiques à long terme résultant de la radio-contamination répandue à grande échelle, ainsi que sur les mesures que les scientifiques et les citoyens peuvent prendre ensemble en vue de prises de décision responsables et démocratiques dans ce domaine crucial de la santé publique.

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